J’écris, je veux être publié.
Lisez ceci et dites moi ce que vous en pensez.
Merci bien monsieur…
Oui on m’appelle souvent Monsieur dans les courriers, ce qui me donne déjà une idée de ce qui va suivre…
D’accord très bien, it’s my job, I can !:)
So what?
Un auteur qui ne cible pas la maison d’éditions à qui il envoie son texte perd du temps, de l’argent…
Et l’éditeur, le comité de lecture sont désappointés.
Je remarque que pratiquement aucun des auteurs qui m’ont sollicité pour un de leur texte n’a jamais lu les livres publiés aux éditions Volpilière.
Au début, normal, on démarrait.
Mais là on a 5 livres… Oui ok c’est peu, mais ce n’est pas la quantité qui compte !;)
Cela permet déjà de se rendre compte de ce que l’on fait ou non ?
Et je me demande comment les auteurs en quête de lecteurs ne jouent pas le jeu.
Si vous voulez être lu, ne faut-il pas s’intéresser aux livres ?
Et donc sortir des chemins battus ? Découvrir des textes différents, suivre une ligne éditoriale ?
Non, non on préfère lire Stéphanie Meyer et on envoie en parallèle son manuscrit avec un petit mot parfois quand même…
Et puis voilà.
Je ne suis pas d’accord !
Ma tête se flingue ce soir, je réalise à quel point aimer écrire c’est aimer lire !
Et chercher à se faire publier c’est aller à la rencontre de la ligne éditoriale dans laquelle on souhaiterait être.
Donc lire au moins un ouvrage de la maison que l’on sollicite.
Lorsque j’ai cherché il y a 4 ans à faire de mes textes des bouquins, j’ai forcément commis des erreurs, des choix étranges mais j’ai toujours lu un ouvrage de la maison au minimum avant d’envoyer mon texte.
Histoire de savoir quel papier, quelle couverture, quel type de texte… Histoire d’apprécier la saveur de la maison et savoir si j’avais envie d’en faire partie.
En mars, nous publions 3 nouveaux ouvrages, le catalogue se développe peu à peu mais je ne veux pas avoir plus d’auteurs que de lecteurs.
À chacun de savoir s’il veut jouer le jeu ou non…
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