Voici un tout nouvel interview In de la semaine!! Oui mais... L'auteur est un écrivain qui n'en fait qu'à sa tête et donc au lieu de répondre à mes questions (super pertinentes d'ailleurs hein!;) il a lu une fois le questionnaire puis s'est lancé dans une forme de réponse globale...
J'ai d'abord été dépitée puis je l'ai croisé en chair et en os au hasard de mes courses!! Décidement on ne cesse de se rencontrer, à croire qu'il vit prés de chez moi!:))
Nous en avons reparlé et il m'a dit qu'il n'aimait pas le côté classique de l'interview, il voulait quelque chose de plus... de plus...? Bah de plus Lui quoi!:)
Donc je vais vous mettre les questions que je lui avais posées d'une part, puis ensuite sa réponse...
Je tiens à signaler que son roman "Les papillons froissés" a déjà été vendu à 2780 exemplaires avec pas moins d'une quarantaine de dates pour des séances de dédicaces en 1 mois!
-Patrick Rouxel, pouvez-nous dire combien de livres vous avez écrit à ce jour?
-Pouvez-nous expliquer ce que c'est de collaborer en tant qu'anonyme à des ouvrages publiés? Et quels sont le type d'ouvrages en question? On gagne bien sa vie en faisant cela? Par quel biais en arrive t-on là?
-Ce n'est pas frustrant d'avoir collaboré à des livres qui ont été publié à plus d'1000 000 exemplaires et de ne pas en avoir de reconnaissance (en tous les cas dans la lumière)?
-Vous écrivez parce que c'est un besoin viscéral ou bien pour travailler?
-Vous êtes aussi éditeur, quelle sorte de maison éditions? Du compte d'auteur, du compte d'éditeur?
-Ce n'est pas trop difficile de concilier les deux métiers? Vous lisez vous mêmes les manuscrits envoyés? Vous avez des conseils à donner pour être mis en haut de la pile?:)
-Lorsque vous êtes en séance de dédicaces vous n'appréhendez pas les rencontres? Après tout un auteur a tendance à écrire et à avoir du mal à se vendre lui même comme un produit, non?
-Vous avez aussi collaboré à la création de la fondation Cent familles avec Jean-Luc Lahaye, qu'en est-il aujourd'hui?
-Quel est votre livre préféré?
-Et votre chanson?
-Si vous aviez du exercer une autre activité qu'auriez-vous fait?
-Des projets d'écriture?
-Pourriez-vous nous parler "des papillons froissés" et en quelques lignes nous l'envie de le lire?
-Une dernière question:
Vous êtes heureux dans la vie? Vous avez pu accéder à vos rêves? Il vous en reste encore à accomplir?
Je pense être un homme simple...
Je pense être un homme simple, qui trouve les autres trop compliqués !
J’écris depuis que je sais lire et c’est ma thérapie.
J’ai griffonné des pages et des pages sur des centaines de cahiers. Jamais je ne me relis au grand dam de mon éditeur.
C’est simple, je suis heureux, épanoui, en phase avec mon équilibre quand je commence une histoire. Je me transforme en héros anonyme, je voyage, je fantasme, je vis !
Même en qualité de collaborateur anonyme, je suis bien. Je me moque de la suite de mes écrits, quand ils doivent subvenir aux besoins d’un auteur présumé.
J’accepte, car l’éditeur me connaît et m’apprécie.
Cela me suffit. Bien sûr, il y a l’argent. Mais ce n’est pas ma première préoccupation.
Je les ai tous oublié, sauf un ! C’est normal, c’était mon premier bouquin. L’auteur a demandé à l’éditeur de ne rien changer au manuscrit. A chaque fois qu’il faisait une télé, il m’appelait et me disait : « Tout ça c’est pour toi ! ».
Le seul métier que j’aurais pu faire avec autant d’engagement : vétérinaire. Je dis toujours à mon entourage, que j’ai dû être CHIEN dans une vie antérieure.
Je n’accepte pas la souffrance des êtres. Je voudrais de toutes mes forces, de toutes mes ondes positives donner aux enfants malades la possibilité de vivre normalement. Offrir à ces enfants le droit d’espérer ! C’est cela qui m’empêche de me rapprocher du divin.
Je sais que l’homme a besoin d’un dieu.
La chanson qui m’a pris la tête et que j’écoute toujours religieusement « NE ME QUITTE PAS » de Jacques Brel. Pour les harmonies musicales ma référence est sans contestation les « BEATLES ». Dommage que ces artistes n’aient pas composé ensemble !
Pourquoi j’ai choisi de devenir « aussi » éditeur ?
Parce que Alain GUILLO m’a ouvert la porte de la connaissance du métier, de la tolérance et de la solidarité. Cet homme qui connaît parfaitement le petit monde du livre, c’est décalé pour offrir aux auteurs talentueux et inconnus, la possibilité de faire connaître leurs ouvrages. Lui ne flirte pas avec l’argent ou les magouilles. Il aime les bouquins, il aime les gens qui les font…et les autres !
J’écris, je lève la tête vers le ciel. Je vois les nuages gorgés d’eau qui passent. C’est la vie !
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