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08 août 2008

Commentaires

DM

Elisabeth;
Tu sais, je n'ai encore (presque) rien envoyé mais je me posais justement la question en te lisant : qu'est ce que je ferais dans cette situation ? Comment introduire un manuscrit sans paraître prétentieux, trop modeste, sérieux mais pas trop, pas trop familier non plus... Galère !!!! Et on ne veut pas qu'un ratage dans la lettre d'introduction nuise au tapuscrit ...

Alors je crois que je comprends un peu ceux qui te balancent leurs textes sans préambule... c'est peut être simplement par pudeur, par peur, et non par manque de respect.

D.

E

Tu enverrais un mail avec juste une piéce jointe qui serait ton manuscrit? Non je ne pense pas!:)

Là pour moi c'est prétentieux comme attitude, pas un bonjour, genre je te jette ça et débrouilles toi.

Par contre je comprends ce que tu veux dire, présenter son ouvrage n'est pas facile mais un courrier simple avec les coordonnées, un simple mot suffit. Un résumé peut aussi aider l'éditeur à voir de suite si l'auteur entre dans la ligne éditoriale ou pas.
Enfin pour ma maison!;)

DM

C'est noté, M'dame .... ;-)

D.

Daniel Fattore

A mon avis également, un bout de lettre de motivation ne serait pas superflu.

DM

Une lettre de motivation ? .... sur le choix de la maison d'édition ? sur le travail effectué ? ou .. ?

Nath

C'est tout de même un minimum une lettre de présentation ! Après tout, quand on écrit un roman, on peut bien écrire quelques lignes d'introduction ou de politesse !
Babeth je te comprends, je serai aussi déçue que toi.

DM

Biensûr, je ne conteste pas le principe, loin de là. Je m'interroge juste sur l'application parce qu'il serait éventuellement possible que je sois concernée un de ces matins ... ou soirs.

D.

Seb

Sans faire une lettre de motivation détaillée, on peut souligner le fait que l'on propose un manuscrit qui a tel ou tel point commun avec ce que publie la maison d'édition à qui l'on s'adresse (ce qui est assez difficile quand le catalogue de ladite maison commence à se monter, j'en conviens). Sinon, insérer dans sa lettre un embryon de quatrième de couverture, qui donne envie à l'éditeur d'aller un peu plus loin que la première page, peut aussi être une idée. Enfin, si l'inspiration ne vient pas (ou a été épuisée en écrivant le roman), je suis d'accord avec toi qu'une petite lettre, même de quatre lignes, est une marque de politesse qui fait plaisir à celui qui la reçoit. A moins que l'auteur en question soit un misanthrope qui se moque complètement de faire plaisir à qui que ce soit et qui se contrefiche de toutes les conventions, et surtout de la politesse.
S'il est génial, faut-il lui pardonner ?

Eric L.E.

Au résumé, l'éditeur (celui qui décide, pas celui qui travaille chez) est peut-être aussi seul que l'auteur ; ceci étant sans rapport avec le nombre de personnes qui gravitent...

Enfin ! le fait d'être sensible à ça (que tu sois sensible à ça), cette sorte d'indifférence froide qui peut exister de part et d'autre (des deux côtés de ce même minimonde), volontairement ou non, est certainement la marque d'un engagement (affectif et intellectuel) fort de ta part !

Difficile de "sentir" la psychologie de quelqu'un à distance : pour certains, l'envoi à l'emporte-pièce, brut de scierie et sans fioriture sera la marque d'une certaine dureté, tandis que pour d'autres ce peut être l'insigne subtilité d'une fine pudeur pesée.

Pour ma part, lorsque j'envoie et attends de l'humain, mon courrier est simplement manuscrit : c'est ma façon de dire : "Hé, on est pas des machines (, bordel) !"

Il m'est aussi arrivé, dans la même veine, avec la même intention de décloisonner, de prendre contact préalable par email avec un éditeur : parfois ça évite un envoi inutile ; parfois, ça m'engage à envoyer alors que je me demandais si c'était plausible l'instant d'avant ; parfois, c'est extrêmement sympathique sans mener à aucun envoi ; parfois je me trouve bien embêté, car je suis intimement convaincu de correspondre au catalogue, mais ne trouve qu'administration pour interlocuteur ; parfois, c'est l'éditeur en face qui est déboussolé, car il ne comprend pas pourquoi j'engage et poursuis la discussion sans finalement envoyer quoi que ce soit ; parfois, je n'ose pas aussi ; parfois, c'est le mur, parfois une passerelle...

Tout ceci sachant que plus tu te découvres, plus tu risques aussi de prendre froid ;o) Le réglage est fin.

Energie !

ric

DM

Merci à tous les deux, conversation fort intéressante. J'ai encore un peu de temps devant moi, je me suis donnée comme objectif d'envoyer en mai 2009. Quoi qu'il en soit, la relation à l'éditeur fait partie intégrante du travail d'auteur (même potentiel). Premier censeur mais aussi premier soutien si ça se passe bien, beaucoup d'affect dans tout ça....

D.

EmmaBovary

Je joins toujours une petite lettre de présentation aux manuscrits que j'envoie. Sans, bien entendu, m'appesantir sur mon immense talent et l'incompréhension du monde éditorial à mon égard!
Une lettre avec quelques mots pour montrer que je n'envoie pas au hasard, que je connais la maison et pour dire aussi qui je suis.

Le JPE / Docteur Watson

Bonjour Elisa,
je me reconnais dans ton post, car je reçois également des manuscrits sans trop d'explications, ni marque de politesse.

Comment avoir une idée du contenu si on n'a pas un résumé ou quelques lignes de présentation ?

Ce n'est pas compliqué d'indiquer qu'on présente par exemple à l'éditeur :
- un roman policier qui se passe à telle époque, tel pays, telle ville.
- un recueil de nouvelles ayant pour thème la solitude.
- un roman destiné aux adolescents.
- un essai sur les JO de Pékin...

Certains ne regardent même pas le catalogue de l'éditeur pour voir si le manuscrit correspond à ce qu'il publie ou recherche.

EmmaBovary

Un recueil de nouvelles ayant pour thème la solitude!? ... Vous avez lu mon recueil Docteur Watson?
... ou alors, ce recueil n'est peut-être pas d'une grande originalité... La solitude, thème rebattu?


Le JPE / Docteur Watson

à Emma,
j'ai pris la solitude comme exemple et c'est vrai que ce thème est souvent proposé (avec l'amour).

salamone

Bonjour,
La timidité peut-être, la timidité et la peur au ventre.

Je vous parle, à vous ! Hommes du passé. Inconnus et poètes, hasardeux et éminents hommes de lettre. Je vous parle, à vous ! Qui avez cru qu’il suffisait de plonger le regard vers l’autre, pour qu’on vous voit tel que vous croyez être et que soudain l’on s’intéresse à vous… Dieu n’a qu’a soulevé le couvercle de la marmite du monde, pour voir comme l’on s’agite ici-bas. J’ai l’impression que l’on court les uns et les autres ; vers des récompenses suprêmes. A qui devons nous plaire ? Aux autres ou à nous-mêmes ? Je crois que Dieu seul le sait. Il nous guide et maîtrise assez-bien tout cela. Oui Dieu seul le sait ! N’a-t-Il pas besoin par moment d’un manœuvre ou bien d’un simple coup de main ? Il règne dans ce cimetière un vrai silence de mort.

A l’ombre du tombeau

La lumière viendra et voudra entrer chaque jour dans la demeure
Jusqu’à ce que cette odeur nauséabonde s’épuise et meurt
Et qu’il n’y ait plus d’habit de chair et ne reste que les os
La dentition sera mise à nu fermé sans plus de force sans dire un mot

Des métamorphoses s’en suivront avant que l’absence y demeure
Car à l’ombre du tombeau on y vit mais très vite on y meurt
Et si là le sombre vit caché il ne laisse aucune place aux indécis
Ô ambre d’une peau dispersée sur sa glaise et qui engendre encor la vie

Aux rythmes des gouttes qui se brisent et tombent dans son unique univers
La couche de terre dès l’aube venue sera vide de sa substance tel un ver
Tout près de la tombe on fera la fête on la contemplera le jour et la nuit
Et le tambour résonant au vent sous le poitrail ouvert finira dans l’oubli

Là-haut tant de nuits se battront entre elles mais n’auront pas d’ennemie
Elles pourront s’adonner au spectacle tout en prenant part à la vie
Et seulement lorsque la fatigue ou la clarté viendra se poser sur le caveau
Qu’elles entreront combler et en silence à l’ombre du tombeau

L’âme verra dépérir le corps et d’amour restera là seule durant des heures
Là sous son étoffe noire blottie aux lambeaux de chair et tout en pleurs
Adam Eve Le Nil Moïse ou alors l’indicible Néant lui raconteront sa vie
Puis en entrant dans la demeure la guideront vers le Dieu ou le Saint-Esprit

Les soirées d’automne étaleront sur le tombeau tout un tapis de feuilles
L’hiver s’en suivra et le couvrira de neige et d’épaisse glace de deuil
Lorsque le printemps viendra quelques papillons butineront son aire
Et l’été le chauffera si fort qu’il voudra s’ouvrir pour entrevoir la lumière

Là à l’ombre du tombeau s’éternisera le corps sous des bouquets secs
Eux aussi sans vie et couvert de règnes invisibles et de silence de métèque
Qu’est-ce donc que le bruit ? Ô qu’est-ce donc que ces fracas burlesques ?
Sous la pierre on y dort ! sous le béton on ne contemple plus le dantesque

Et me voilà dans ce cimetière cherchant Apollinaire Edith Piaf la misère
Me voilà en larmes sur les pentes du Père Lachaise où des âmes errent
Des hommes à la stature glorieuse des femmes aux intentions pieuses
Mon Dieu à l’ombre des tombeaux chapelles en ruine et détresse porteuse.

le 7 mai 2007
Giuseppe

Marie-Laure

On peut être timide mais poli... Je trouve cela incroyable de balancer ainsi son manuscrit, pour moi c'est juste un manque de savoir vivre...

Claudot-helland

----bonjour,
je viens de vous lire.Je suis relecteur-correcteur de tapuscrits, 'à l'ancienne'pour les auteurs.
Les auteurs doivent souffrir d'un complexe narcissique et aussi d'un grand embarras pour présenter leurs travaux,parfois de plusieus années!Les auteurs sont maladroits,ce n'est pas qu'ils manquent de 'courtoisie'(sic),ils ont fini LEUR 'oeuvre',y ont mis tout leur coeur et leur intelligence.C'est comme s'ils 'se débarrassaient' de leur tapuscrit pour le faire assumer par quelqu'un d'autre?
Mais,au risque,par ces manières ardues,un éditeur peut être choqué,peu motivé à lire les tapus de ces auteurs.
Je vois cet embarras et une sorte de 'rogne' avec les auteurs qui me contactent.Préssés d'en finir,ils mettent les relecteurs et les éditeurs sous pression.
je les apaise avec bcp de patience, comme je le peux mais c'est presque une 'psy sauvage'.
Garder le moral et la patience, surtt que certains sont vraiment très bons!
amitiés-N.B.


DUSSAUD Frédéric

Frédéric DUSSAUD, jeune auteur cévenol de 27 ans a écrit un manuscrit

« Pour parler aux gens à la manière des autres »
Ce manuscrit éveille la manière de parler aux gens. Ce sont ces histoires qui se trouvent à l’intérieur !
Les textes sont de jolis portraits humanisés qui renvois à des détails importants de la vie de tous les jours.
Il parle aussi soit « à la manière des autres » ou « de la manière des autres » !

Une écriture simple et fine qui raconte les hommes par les mots.
Qui s’inscrit dans la joie ou le malheur selon les gens.
Au travail comme à la maison, l’usage des mots est une clé précieuse, parce qu’elle permet souvent d’ouvrir les portes du bonheur !

Lecture à consommer sans aucune modération !

Bernard Tellez

Bonjour,
Vous faites fi d'un auteur qui a dû concentrer beaucoup de son énergie à réaliser un texte pour lequel il n'avait pas le choix, sinon d'extérioriser son ressenti. Tout texte est un réflexe de défense, une réponse à une situation conflictuelle dans la mesure où l'art du plaignant, quant il a du talent, dans sa pratique ou son exposition, suffisent. Certes,tout le monde n'a pas quelque chose à dire. Sinon, où irions nous? Il n'y a plus d'imbéciles aujourd'hui. J'apprécie votre réaction de défense qui justifie d'avoir à présenter son texte, au moins en résumé, ou synopsis. Un respect pour l'éditeur potentiel, mais il y en a tant! Moins cependant que d'écrivailleurs... Les stars éclaboussent le firmanent à la nuit tombée, comme des étoiles filantes...

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