J'ai déjà parlé d'elle sur ce blog, Sandra est une ravissante, magnifique et talentueuse auteure!
Je vous invite à la découvrir sur son site, ou lors du salon du livre de Paris en mars!!
Vous pourrez retrouver son interview sur le blog PLE ou ici!:)
Née à Toulouse, elle passe toute son enfance et son adolescence en région Midi-Pyrénées avant de s’installer dans l’Hérault où elle exerce sa profession de documentaliste.
Elle s’intéresse particulièrement aux activités artistiques et culturelles.
Elle apprécie notamment la littérature, le cinéma, la photographie, le dessin et la peinture.
La musique et la danse font partie de ses passions. Si elle écrit des poèmes depuis l’adolescence, « En quête » de rêve, dont l’intrigue se déroule dans sa région d’origine, est son premier roman.
-Comment vous êtes-vous mis à l'écriture ? Qu’est-ce qui vous a poussé à coucher des histoires sur le papier ? Le vécu, l’imaginaire ?
Ma toute première expérience de l’écriture date de l’école primaire. Notre institutrice nous avait demandé d’écrire et d’illustrer un poème. Bien qu’élève sérieuse et appliquée, elle a cru que je l’avais trouvé dans un livre. J’ai été vexée qu’elle ait pu mettre en doute ma parole et je n’ai pu rétablir la vérité que bien des années plus tard. Elle m’a alors conseillé d’écrire pensant que j’avais du talent. J’écrivais déjà des poèmes depuis plusieurs années. Ils me venaient spontanément à l’esprit et les vers s’enchaînaient naturellement sur le papier. L’expression écrite me permettait de m’extérioriser, de libérer mes émotions et par là même me servait d’exutoire. Tout ceux qui sont tombés sur ces premiers jets ont eu la même réaction que mon institutrice et m’ont demandé qui les avait écrit. De la même manière qu’elle, ils ont du mal à croire que j’avais pu les écrire.
L’écriture de poèmes apaise mes douleurs existentielles. C’est mon vécu qui les génère. Je poursuis cette activité en fonction des aléas de la vie. Il y a environ deux ans, une idée de personnage confronté à des situations étranges a commencé à germer dans mon esprit sans véritables raisons apparentes. J’ai alors commencé à écrire et j’ai été très surprise de la facilité et de la rapidité avec laquelle je réalisais ces premières pages. Je ne pouvais plus m’arrêter. Les mots et les idées envahissaient mon esprit et noircissaient le papier comme s’ils n’attendaient que le moment où ils prendraient enfin forme et vie !
Prise par mes activités quotidiennes, j’ai du m’interrompre à regret. Sans dire que c’était moi qui les avais écrites, je les ai fait lire à un proche, certaine qu’il n’allait pas du tout aimer. A ma grande surprise, séduit par ces premières pages, il souhaitait ardemment connaître la suite. Je lui avouais donc qu’elle n’existait pas encore et il eut du mal à croire que c’était moi qui les avait écrites. Il m’encouragea donc à poursuivre et me demandais régulièrement quand il pourrait achever sa lecture. Puisant mon inspiration au gré de mon imaginaire, il me fallut quelques semaines pour le terminer et satisfaire ainsi les attentes de ce premier lecteur.
-Avant d’être publié, diriez-vous que vous avez vécu un réel parcours du combattant ?
Il faut du temps pour peaufiner son manuscrit, chercher, sélectionner et adresser celui-ci à des éditeurs adaptés.
Mais une fois ces derniers bien ciblés, cela peut aller très vite. Quand des éditeurs semblent intéressés, il ne faut pas hésiter à se renseigner. C’est suite au contact et aux conseils d’une jeune auteure, Elisabeth Robert, que je tentais ma chance chez Pietra Liuzzo, sans y croire. Et pourtant, quelques semaines après, un mail m’annonçait que mon manuscrit allait être publié. Tout c’est donc fait assez rapidement grâce à elles et j’ai eu la chance de ne pas vivre le parcours du combattant que connaissent de nombreux jeunes écrivains.
-Quelle est votre méthode de travail ? Vous préparez un plan, des fiches avec les personnages, savez-vous toujours où vous allez ? Le temps que vous consacrez à écrire ?
Je me laisse guider par mon inspiration. Je ne sais donc pas trop où je vais le plus souvent même si j’ai quelques idées de départ et de fin. Les personnages, les évènements s’enchaînent sans les avoir véritablement pensé au préalable. Le plus difficile est de reprendre le tout pour en vérifier la cohérence et corriger les fautes.
Tout dépend du temps dont je dispose mais j’essaie de m’y mettre à un moment où je serais disponible plusieurs heures en continu pour ne pas rompre le fil. Ayant une vie quotidienne et professionnelle intense, je ne dispose malheureusement pas de beaucoup de créneaux pour m’adonner à l’écriture. J’essaye de m’y consacrer essentiellement le week-end et les congés.
-Comment vos proches vivent le fait d’avoir un auteur comme parent, ami ?
Ce sont mes proches qui ont découvert et cru en l’auteur qui sommeillait en moi. C’est grâce à leur soutien et à leurs encouragements que l’on me qualifie aujourd’hui d’écrivain. Ils en sont donc très fiers puisque ce sont eux qui m’ont attribué un talent que j’ignorais et qui m’ont poussé à poursuivre.
-Lorsque vous écrivez, faites-vous relire à des proches au fur et à mesure? Est-ce que leurs réactions, réflexions peuvent vous amener à modifier le cours de votre développement?
La lecture des premières lignes de mon premier roman a été décisive puisqu’elle est à l’origine de l’écriture de la suite. Si je n’avais pas fait lire les premières pages d’« En quête » de rêve, il serait resté, très certainement, inachevé. Cette lecture a donc conditionné le développement et l’existence de l’œuvre elle-même. J’ai fait relire le manuscrit une fois celui-ci terminé et certaines remarques m’ont conduite à approfondir et améliorer certains passages.
L’enthousiasme suscité par la lecture des œuvres en cours et l’impatience d’en découvrir la suite confortent leur continuité.
-Croyez-vous un jour pouvoir vivre de vos écrits ?
Avant de pouvoir vivre de ses écrits, il faut être un auteur reconnu. Il convient donc d’avoir réalisé au préalable une ou plusieurs œuvres plébiscitées par les professionnels et les lecteurs. A moins de disposer d’un talent hors du commun et d’accéder rapidement à la notoriété, il faut plusieurs années avant de pouvoir devenir un auteur connu et reconnu dont les revenus serait suffisants pour cesser toute activité lucrative. Pour satisfaire rapidement les attentes de son lectorat, et éventuellement celles de son éditeur, il conviendrait de s’y consacrer pleinement. Mais l’écriture est aussi un acte solitaire qui peut conduire à l’isolement de l’auteur. Vivre de ses écrits me paraît idéal pour mener à bien ses projets littéraires mais cela me semble aussi utopique pour un jeune auteur qui débute.
-Que pensez-vous de la publication en ligne ?
Cela peut-être un outil intéressant notamment pour se faire connaître mais à mon sens rien ne remplace le livre. Le format électronique ne pourra jamais égaler le plaisir éprouvé par la découverte, le contact et la lecture d’un ouvrage doté d’une couverture.
-Que pensez-vous des séances de dédicaces ?
C’est un bon moyen de se faire connaître et d’être en contact direct avec le public. C’est souvent difficile pour un écrivain timide et réservé mais c’est toujours intéressant et enrichissant de rencontrer ses lecteurs.
-Trouvez-vous encore le temps de lire?
Malheureusement non ou pas autant que je le voudrais. Le peu de temps libre qu’il me reste, je le consacre prioritairement à l’écriture. Je ne lis que lorsque le contexte me parait peu propice à la créativité.
-Quels sont les auteurs que vous admirez ? Votre livre de chevet ?
Les auteurs que j’admire sont Elisabeth Robert pour sa générosité et sa sensibilité, et Pietra Liuzzo pour sa fougue, sa combativité et l’ardeur avec laquelle elle mène à bien tous ses projets.
-Côté musique, avez-vous une tendance particulière ?
J’apprécie particulièrement la pop rock mais j’ai des goûts assez ecclectiques. J’aime autant la musique classique que l’électro, le rock’n roll et le modern jazz pour danser.
-Si vous n’aviez pas pu être édité, auriez-vous continué à écrire malgré tout ?
L’écriture de poèmes me permettant d’extérioriser mes émotions, j’aurai poursuivi cette activité mais je n’aurai pas écrit d’autres romans.
-Pouvez-vous nous parler de votre dernier ouvrage ? Votre actualité ?
Le second livre, en cours d’écriture, est totalement différent du premier.
Il s’agit d’une comédie sentimentale dans laquelle le personnage principal connaît de multiples mésaventures.
Je voudrais terminer l’écriture de ce second roman pour reprendre la suite attendue d’En quête de rêve tout en participant à la promotion de ce premier roman policier.
Le samedi 15 mars marquera le temps fort de celle-ci avec ma présence au salon du livre de Paris où j’aurai le plaisir de rencontrer Elisabeth Robert.
-Avez-vous des retours de lecteurs ?
J’ai des retours très positifs d’En quête de rêve et nombreux sont les lecteurs qui attendent la suite avec impatience. Cela me touche et m’encourage à poursuivre mais j’ai aussi une forte pression tant ma volonté de ne pas les décevoir est grande.
-Qu’est-ce que cela vous a apporté de voir votre livre exister ?
Cela a généré beaucoup d’émotions. J’ai un peu eu l’impression d’accoucher d’un premier bébé. J’ai eu du mal à croire et à réaliser ce qui m’arrivait. J’ai eu la sensation de vivre des instants privilégiés grâce notamment au lien particulier qui unit un écrivain à ses lecteurs. Leur permettre de rêver, être remercié pour le moment d’évasion, de détente et de plaisir apporté par son livre est le plus cadeau que l’on puisse faire à un auteur. Je vis un peu un rêve éveillée, une aventure magique dont l’élan donne un nouveau sens à mon existence.
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