Peu importe la rencontre pourvu qu'on ait l'ivresse...
Elisabeth Robert: Te Souviens-Tu de Nous ?
La maison d'édition Pietra Liuzzo n'existe plus.
Collectif: Les Bouquets de Tulipes
La maison d'édition Pietra Liuzzo n'existe plus.
Elisabeth Robert: Au-delà des regards
Plus distribué.
Peu importe la rencontre pourvu qu'on ait l'ivresse...
Rédigé à 21:11 dans Rencontres virtuelles | Lien permanent | TrackBack (0)
Frédéric Vignale est un auteur, photographe, réalisateur, scénariste, humoriste, comédien, journaliste… il a tellement de casquettes qu’il en devient indéfinissable.
Adulé, détesté, peu lui importe il fait ce qu’il aime et l’avantage c’est qu’il le fait bien !
J’ai déjà parlé de lui sur ce blog et c’est vrai que je l’apprécie d’autant plus que j’ai la sensation de deviner certains de ses contours. Un papa qui s’occupe de deux enfants du même âge que les miens, forcément ça fait un sacré point commun !
Il y a quelque temps j’ai lu, et relu « Je suis très souvent d’accord avec les gens qui pensent comme moi », c’est un petit bijou.
Depuis que Facebook nous a ouvert aux autres… non je recommence, depuis que Facebook a envahit nos vies et que nous avons ainsi la sensation de mieux cerner les gens qu’avant… ce qui au final est, sans aucun doute, une absurdité totale…. Bref avec ce réseau social tout le monde joue un jeu, on est tour à tour bimbo, intelligent, drôle, en vacances, au boulot, en train de faire la cuisine, pire que Google Street puisqu’on se réinvente nos vies et que chacun suit chaque épisode avec impatience.
Frédéric Vignale se joue des mots, et sur Facebook il a trouvé un bon support pour dire des vérités au travers de ses statuts. Vérités parfois non partagées par la majorité mais surtout remplies d’humour, de cynisme et de tendresse.
Un sacré défi qu’il a ainsi glissé sur un support papier. Un petit livre publié par Les éditions du Littéraire tenues d’une main de maître par François Xavier.
On pourrait croire que lire un bouquin rempli de statuts Facebook n’est pas passionnant, erreur, tout dans son écriture nous permet de sourire, de rire ou de réfléchir.
Je vous le recommande d’autant plus que le concept de son éditeur est vraiment intéressant. En effet les ouvrages ne sont imprimés qu’à la demande, un gain de papier, les arbres les remercient !;) D’ici quelques mois le numérique rejoindra cette méthode.
Pour vous le procurer il vous suffit de le commander sur amazon.com
7 € pour 72 pages de gourmandise !:)
Rédigé à 17:43 dans Les éditions du Littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
J'ai découvert cette maison d'édition suite à la lecture d'une nouvelle de Valérie Tong Cuong (que j'apprécie beaucoup). Et me voici maintenant face à un très bel ouvrage composé de 6 nouvelles écrites par 6 auteurs différents. Je dois avouer que j'ai pris mon temps pour le découvrir, la faute au temps qui m'empêche de dévorer tous les livres qui m'attendent sagement sur ma table de nuit. A ce sujet je ne vois même plus ma lampe de chevet tellement ma pile s'agrandit de jour en jour...
J'ai donc particulièrement apprécié ce livre, la nouvelle est un genre à remettre au goût du jour. C'est incontestable, on se fait vite attraper par le personnage principal, le décor est posé et l'intrigue rapide certes... mais efficace.
C'est David Foenkinos qui ouvre le bal. Style impeccable, on plonge dans la vie de ce type qui retourne vivre chez ses parents et qui semble sombrer dans une forme de folie. Et ensuite vont s'enchaîner les 5 autres textes tous très différents.
Mon petit coup de coeur va à Sophie Adriansen (pas évident d'écrire ce joli nom). Elle a un talent certain pour mettre en avant les sentiments. Un coup du sort, un destin ficelé médicalement et voici que sa nouvelle nous emporte au long d'un voyage Vrai et unique. Oui mais voilà rien n'est jamais sûr. Et si finalement rien n'était joué ?
Rédigé à 16:01 dans Les éditions du moteur | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Enfin !! Des mois que j'attendais la sortie d'un nouvel ouvrage de Dominique Dyens.
Un avant-goût ?
Rédigé à 20:04 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
3 ans le 16 mars 2011…
A 12 ans j’écrivais pour dire ce que je n’arrivais pas à exprimer oralement. De poèmes en nouvelles j’ai appris à imaginer, à observer et à retranscrire la vie des autres au travers de lignes romancées. J’ai livré beaucoup plus de moi, j’ai compris que cette bulle d’écriture était nécessaire à mon équilibre, indispensable même.
Et puis quelques romans publiés plus tard, quelques déconvenues aussi et surtout de chaleureux retours de lectures m’ont donné l’envie de plonger dans le milieu éditorial et de découvrir les différents liens de la chaîne du livre. Eh oui, je ne peux jamais me contenter de la surface, il faut toujours que j’aille gratter plus loin. Un défaut de curiosité qui m’a permis d’apprendre plus qu’au cours de mes années d’études.
Se confronter à la vraie vie, prendre du recul, apprendre avec douleur que l’on survit à tout… tout ceci m’a amenée à créer cette maison d’édition.
J’ai profité de mon congé parental pour rédiger les statuts, faire les démarches et lancer cette minuscule structure. Aidée au quotidien par ma fille qui n’avait qu’un an, je bénéficiais donc d’une mini secrétaire à temps complet… Un mari pour me soutenir et me seconder, un fils passionné par la lecture, je ne pouvais rêver plus belle équipe pour réaliser mon rêve.
Je venais pratiquement de fêter mes 30 ans et je ne voulais pas avoir de regrets, alors quitte à foncer autant le faire vraiment, et si les portes ne s’ouvraient pas au final ce n’était pas très grave. Je préfère avoir tenté que de renoncer par crainte de l’échec.
Mon ambition était très simple : publier des livres qui me plaisent, avoir un rapport privilégié avec des auteurs de qualité. C’est pour cela d’ailleurs que je préfère laisser passer un manuscrit excellent si l’auteur est exécrable. Il faut une relation de confiance, un lien particulier.
Parfois on s’aperçoit trop tard que le lien était fictif mais on apprend tellement de ses erreurs.
Je ne cherche pas à devenir une grosse structure éditoriale, le côté roulotte et artisanal est essentiel.
Pour revenir à la création de Volpilière il faut aussi savoir que le nom de cette maison ne doit rien au hasard. En effet lorsque je signe Elisabeth Robert, je suis fière que le nom de mon père soit associé à mes livres, c’est un lien qui reste malgré l’absence. Alors comment ne pas non plus chercher à faire revivre ma grand-mère, Louise Volpilière, que j’ai tant aimée.
Mon rêve est forcément relié aux gens que j’aime, je ne cherche en rien à ressembler, à me comparer avec les autres maisons. C’est mon petit bout de bonheur à moi que de porter Volpilière au travers des lignes d’auteurs que j’admire profondément.
Je pense d’ailleurs que certains sont déroutés car je ne cherche pas vraiment de textes ni de nouveaux auteurs, à ce jour je ne prends plus aucun texte en lecture car je ne cherche pas à faire de l’argent mais à activer le mode dilettante pour savourer chaque moment vécu au cours de cette épopée littéraire. Un peu dingue, non ? C’est aussi pour cela que j’ai repris une activité salariée en dehors, juste afin de conserver la trésorerie pour publier les livres des auteurs qui m’ont fait confiance depuis le début, qui rament avec moi et me soutiennent si fort. Alors évidemment le rythme est soutenu et les week-ends sont inexistants mais quand on a trouvé ce qui nous rendait heureux on est prêt à perdre quelques heures de sommeil… On aura toute la mort pour dormir.
Ce que j’ai me suffit, pourquoi toujours vouloir plus ? C’est naïf, c’est simplet, mais peu m’importe, depuis le passage à 35 ans j’ai appris à relativiser les pensées et jugements des autres. Je suis en mode sourire quand on cherche à me blesser. Et sincèrement ça change toute la donne !
Depuis 3 ans j’ai eu la chance de faire tellement de belles rencontres pour si peu de mauvaises… Il ne faut retenir que le meilleur et le positif.
Et voilà… l’anniversaire approche, l’heure du bilan. 3 ans c’est peu et c’est à la fois tellement… Je suis tout simplement heureuse d’avoir osé, heureuse de continuer, heureuse de ces rencontres… Bref un bilan très positif en fait.
Il y a quelques jours j’ai lancé l’idée d’un concours ou autre en questionnant les lecteurs et amis… Quelque chose pour marquer ce nouveau cap. J’ai été touchée par le nombre de réponses reçues et voici donc ce que j’ai retenu…
Un concours du plus beau photomontage tiré des photos des Salons, des auteurs et des couvertures Volpilière. J’ai déposé tellement de photos en 3 ans sur le site de la maison et sur Facebook qu’il y a de quoi faire.
Il suffira de m’envoyer à [email protected] votre montage en pièce jointe et préciser vos coordonnées.
Ensuite, j’enverrai le tout à l’ensemble des auteurs Volpilière afin qu’ils choisissent le plus joli.
En cadeau : la collection des livres Volpilière.
Date limite pour les envois : 10 mars 2011.
N’hésitez pas à relayer le principe car plus il y aura de montages plus le choix sera pertinent.
J’espère que vous serez séduits par l’idée.
Un photomontage max par personne, les auteurs Volpilière ne peuvent pas participer puisqu’ils seront là pour décerner le prix. Mais lecteur ou non, amis ou non, bref qui que vous soyez n’hésitez pas. Et si vous avez des questions : [email protected]
Les éditions Volpilière c’est juste une petite maison artisanale, une sorte de maison itinérante, un peu comme un escargot. On porte nos livres de Salon en Salon…
Un grand merci aux auteurs et illustrateurs Volpilière qui sont toujours là pour porter les couleurs de cette roulotte. Un cœur gros comme ça !
Marie Olivier-Ziglioli, Véronique Barbotin, Martine Pagès, Sabine Cristini, Samantha Bailly, France Quatromme, Raphaëlle Albert, Marie-Pierre Ianiro, Flavie Bouyer, Karine Quésada, Lorène Bihorel, Eva Lunaba, Cécile Valée, Richard Keller, Alain Galindo, Yves Pinguilly, Bernard Thépénier, Christophe Loupy, Nicolas Le Tutour, Mathieu Coudray, Pierre Gemme, Daniel Henocq.
Et merci aussi à Mélina Loupia, Frédéric Mazé, Julien Wagner et Franck Vervueren qui ont été sélectionnés lors du concours de nouvelles qui a lancé la maison.
Et puis merci à tous ceux qui œuvrent dans l’ombre (et qui sont si nombreux que je ne peux tous les citer...) pour me permettre de toujours garder confiance en ce rêve !;) Amis, journalistes, libraires, éditeurs-collègues, organisateurs de Salons, bibliothécaires, auteurs d’autres maisons…
Et je n’oublie pas les 3 autres membres de l’association Les drôles de dames dont vous entendrez de plus en plus parler dans les mois à venir: Flo, Sarah et Léa !:)
Voilà, ça fait très remise des oscars mais je crois que c’est bien aussi de savoir dire merci de temps à autre… ;) En plus je n'ai pas besoin de mettre une robe de soirée ou des Louboutin donc ça reste soft, non ?;)
Rédigé à 11:34 dans Les éditions Volpilière | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un livre de 40 pages, un texte court et incisif. Une histoire de jeunes…
Le personnage principal, Ange, est le narrateur. On suit son aventure au travers d’un vocabulaire déconcertant, celui que l’on imagine retrouver plus facilement dans les cités mais aussi tout simplement dans la bouche des adolescents de 15/16 ans.
L’histoire est riche et, comme à son habitude, Valérie Tong Cuong, réussit à nous faire oublier que c’est elle qui joue avec les mots. Dès le premier paragraphe on oublie qu’il s’agit d’une femme, d’une chanteuse, d’une auteure on est tout simplement happé par le rythme et l’histoire. C’est assez fascinant de voir comme certains écrivains savent se mettre en retrait au profit de leurs personnages. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Avec Valérie Tong Cuong on est comme dans un film, la lecture se fait quasiment seule, les pages se tournent sans que l’on puisse les arrêter. On lit tout d’une traite.
Pour l’anecdote j’ai même eu les larmes aux yeux, pourtant ce n’est absolument pas un livre triste. C’est plutôt rempli d’espoir. Principalement celui qui est lié à la solidarité, comme quoi jeune ou plus vieux, on est tous capables de tendre la main.
Au cours de ces 40 pages on plonge dans l’amitié vraie, l’apparence qui aide à exister, les non-dits, mais aussi les passions : la danse, le hip hop.
Un petit livre qui se déguste avec un grand plaisir !
ISBN 9782918602125 / 9.50 €
Sortie officielle le 10 février 2011.
Rédigé à 18:41 dans Les éditions du moteur | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Croiser le regard puis la vie d’une personne peu ordinaire… Par hasard découvrir des affinités et une tendresse particulière pour un inconnu.
Tisser le lien avec lui pour qu’au fil du temps il devienne intime, pour qu’il devienne un ami. Le genre que l’on peut appeler en larmes lorsque trop de gens nous désarment, le genre que l’on admire de par ces qualités, ses passions, sa droiture.
L’apprécier et le soutenir, le voir dès que possible pour parler de tout, de rien, des autres, de nous.
Sourire en voyant son numéro apparaître sur l’écran du téléphone portable, rire de ces blagues idiotes et répétitives, l’écouter avec attention lorsqu’il est malheureux.
L’encourager même lorsque cela nous fait mal… Bref, faire de cet inconnu un ami si proche que vous avez oublié le temps où vous ne le connaissiez pas.
J’ai la chance d’avoir des amis extraordinaires, le genre décrit ci-dessus, et il en est justement un qui se lance dans une nouvelle aventure.
Il va enfin voir l’un de ses rêves se réaliser, il a enfin accepté de coucher sur le papier une partie de lui, une partie des autres…
Je vous invite à le découvrir dès que possible. Pour ce faire deux moyens…
Vous rendre sur son blog http://www.mandor.fr afin d’y lire des chroniques en tous genres ou bien patienter et vous offrir dès le 15 février le livre intitulé :
Les chroniques de Mandor ! Il sera présent au Salon du livre de Provins en mars, belle occasion pour lui faire dédicacer son ouvrage.
Je vais vous dire… François Alquier est l’un des rares journalistes à n’avoir eu de cesse de mettre les autres en avant, les artistes médiatiques comme les artistes du coin de la rue. Il cherche sans arrêt à comprendre, à écouter les autres. Il parle de ceux qui sont dans l’ombre jour après jour. L’humilité, la gentillesse et la rigueur le caractérisent. Il est libre de ses actes, de ses pensées et tous ceux qui le croisent l’apprécient. Limite énervant en fait !;)
Son livre recense 50 chroniques d’artistes connus, je vous garantis que ça vaut le détour !:)
Rédigé à 21:24 dans Rencontres physiques | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Il s’agit d’un très beau livre, il est aussi assez étrange dans sa conception, on pourrait penser découvrir un énième roman basé sur l’histoire de Frankenstein mais en fait pas du tout, nous sommes en plein dans une biographie du personnage.
On nous explique ce qui s’est déroulé avant sa naissance et on nous emmène jusqu’à la tragique fin de ce monstre. On ne sait jamais vraiment si l’on est dans la fiction ou dans de l’historique, on pourrait presque penser que Frankenstein a réellement existé. D’ailleurs ne serait-ce pas le cas ?
Le langage est assez soutenu, je doute qu’il s’adresse à de trop jeunes de lecteurs.
Le livre est documenté et fourmille d’iconographie. Les passionnés du genre vont apprécier d’autant qu’on croise aussi la romancière Mary Shelley, Lord Byron… et bien d’autres.
C’est la première fois que je lis un tel ouvrage, on plonge dedans sans regret mais il a l’avantage d’être si complet qu’on peut le lire en plusieurs fois, noter des détails et revenir en arrière.
Je recommande fortement sa découverte !
Rédigé à 20:48 dans Editions Les moutons électriques | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Samedi 11 décembre, une belle journée pour chercher (et trouver) des cadeaux originaux !! Je vais donc vous souffler une idée… Et si vous veniez nous rencontrer Place d’Italie au café restaurant La Place ? Nous serons 18 auteurs à présenter nos ouvrages et à les signer si vous le souhaitez.
Cette séance commune a été organisée par Hervé Croenne, à la base il voulait réunir quelques amis auteurs pour soutenir une association caritative puis rapidement c’est devenu une belle occasion pour soutenir et défendre une association toute neuve : Les P’Tits courageux.
Cette association vient en aide aux enfants qui souffrent des maladies facio-craniosténoses syndromiques. Il s’agit de maladies génétiques rares. Elles regroupent les syndromes de Crouzon, Pfeiffer, Apert, Saethre-Chotzen, ... et concernent une naissance sur 50 000 pour Crouzon et Saethre-Chotzen, et une pour 100 000 pour les autres syndromes.
Les symptômes sont nombreux (craniosténose, exorbitisme, difficultés respiratoires, auditives, anomalie de Chiari, hydrocéphalie, rétrusion faciale, ...) et assez similaires suivant les maladies, si bien que le traitement chirurgical lourd est quasiment le même.
Je vous invite à vous connecter sur le site de l’association pour en savoir un peu plus.
Mais en attendant découvrez le but de cette association ?
Cette association a donc pour finalité le soutien, l’information et la discussion. Les informations données le sont à titre indicatif et ne dispensent en aucun cas d’un avis médical par des personnes qualifiées. Les comparaisons ne peuvent être non plus effectuées car bien que les facio-craniosténoses syndromiques soient regroupées dans différents « noms » et que les traitements se ressemblent en plusieurs points, chaque cas, chaque histoire et chaque enfant sont uniques.
Pour les contacter : [email protected]
Les auteurs présents samedi 11 décembre reverseront une partie des bénéfices au profit de l’association.
Samantha Bailly, Sarah Farri, Florence Dell’Aiera, Ingrid Desjours, Valérie Bettencourt, Marie Barrillon, Michèle Sebal, Karine Carville, Armelle Carbonel, Héloise Cerboneshi, Elisabeth Robert, Brigitte Vasseur, Fred Vasseur, Raphael Azad, Eric Van Hamme, Luc Doyelle, Thierry Brun, Hervé Croenne.
A demain !;)
Rédigé à 17:42 dans Rencontres physiques | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Facebook a tué mon blog !
Oui, sans doute, un peu… beaucoup… mais il y a aussi la vie, la vraie, celle qui ne nécessite pas un clavier azerty ou un entrainement tactile au top… Bref le Net a tué ma vie. Non je l’avoue je suis responsable, addict et curieuse, à l’affut et vulnérable. J’ai beau m’éloigner, être débordée, pas un jour sans un petit coup d’œil qui se transforme en questions, réactions, photos à mettre en ligne.
Je suis dingue !
Je le vois bien dans les yeux de mes gamins… Comment ça maman tu es occupée ? Mais alors qui va nous faire à dîner ?
C’est quand la petite de 3 ans a commencé à se lancer dans un atelier de confection de cupcakes pour un concours National que j’ai commencé à m’inquiéter un peu… Mais j’ai vraiment réalisé qu’il fallait que je me soigne quand j’ai refusé cette coupe de champagne l’autre soir chez des amis. Bah oui j’étais sur mon Iphone à tenter de voir ce qui se tramait sur Facebook entre Nicole et Gisèle… Pire que Les Feux de l’amour, on veut tout savoir, tout comprendre, tout connaître ! Je sais plus de choses sur Trucmuche que sur mon propre frère ! Trucmuche aime les bougies, se passionne pour les films de Disney et est marié depuis 2 ans mais c’est compliqué. Ses enfants ont eu la varicelle et sa femme est ultra jalouse. D’ailleurs elle a taggué une de mes photos en commentant « C’est qui cette pouf ? »
Pourtant moi Trucmuche je ne l’ai jamais vu ! Il habite Bordeaux, il a une voiture rouge, met du 43 en chaussures et d’après ses photos je dirais qu’il pèse… approximativement 92 kilos.
Si tu refuses le champagne c’est que ta vie est un drame !
Bon en même temps mon blog avait déjà tué ma vie. Il fallait toujours que je chronique, que je rende mon rapport, les stats montraient que les lecteurs étaient assidus. Fallait bien que j’obtempère ! Lire des bouquins, interviewer des auteurs, des artistes. Quel plaisir… au détriment d’autres saveurs empreintes de plus de gourmandise. C’est comme un coupe faim, pas le temps de faire un vrai repas quand on doit communiquer autant.
Mais au fait… qui attend de nous que nous y consacrions autant de temps ? Il faut trouver un responsable car c’est forcément la faute d’un autre. Vous avez remarqué comme c’est plus simple de condamner l’autre ?
Ce soir, après une sacrée semaine passée au Salon du livre jeunesse de Montreuil, je me sens ailleurs. La vie passe, elle se barre et nous on reste là à contempler tout ça. Il me manque quoi pour couper le fil ? Une question de confiance en soi ? La peur de quitter un monde virtuel pour se confronter encore plus fort à la vie ? Un problème d’égo ? Une curiosité malsaine ?
Je me sens incapable de débrancher mon Wifi, mon Ipad ou mon Iphone et pourtant je suis écœurée de ce grand micmac…
Partir ? Ce serait aussi quitter tous les copains sympas qui font que l’on peut éclater de rire en lisant un statut, échanger une bonne adresse, demander un conseil, renseigner un collègue… Sourire devant des photos rigolotes, tendres de ceux que l’on aime tant. Retrouver des copains de l’école maternelle qui… se fichent pas mal de savoir que vous ne prenez qu’un sucre dans votre kawa. Prendre des nouvelles de la femme de Trucmuche en étant nostalgique du temps où le cousin vous envoyait une carte postale pour votre anniversaire… Mais bon à présent les dates sont affichées sur le mur de Facebook alors quel intérêt de faire fonctionner notre mémoire. Il y a aussi une application pour ça.
Cette année pour Noel je vais faire des biscuits en forme de bonhomme, des cupcakes avec la petite dernière. On y mettra des tonnes de paillettes sucrées. Et puis j’irai au cinéma avec le grand, je boirai une coupe de champ avec mes amis et j’embrasserai mon mari pour le remercier de me supporter jour après jour… Mais je n’oublierai pas non plus de passer sur le réseau social pour envoyer mes bons vœux à Trucmuche et compagnie… et aux amis du virtuel qui parfois deviennent des amis dans la vraie vie… Et si Facebook était juste un moyen de relier les êtres humains ? Et si Facebook n’était qu’un mensonge ?...
Rédigé à 23:07 dans Mes nouvelles, textes, écrits... | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
J’ai la chance de croiser de nombreux auteurs et de nombreux éditeurs sur les Salons du livre. Je parle avant tout des artisans, ceux qui sont passionnés et le plus souvent loin des têtes de gondole. Ceux qui se lèvent à 5 heures du matin pour installer un stand à 4 ou 8 heures de trajet de chez eux, ceux qui payent l’emplacement, l’essence et les repas. Ceux qui ne repartent pas en avion mais quelques heures après la fermeture du Salon, après avoir démonté les planches, remis les livres restants dans les cartons, les avoir portés dans leurs minuscules voitures… Ceux qui ne sont pas invités sur leurs noms… Tous ces artistes que j’admire forment une famille et non pas un réseau. Ils décorent leurs tables de leurs couleurs, de petits objets pour attirer l’œil, ils ont le sourire sincère et le regard curieux. Ceux-là sont des écrivains, des vendeurs de rêves, des travailleurs acharnés. Ceux qui ont du mal à convaincre un libraire de commander et de ne pas proposer de dépôt…
J’ai la chance de les côtoyer car je fais aussi partie de cette famille, une petite maison d’édition et des auteurs courageux et enthousiastes voilà qui ce qui accompagne mon chemin. Aucune course à la notoriété, non juste chercher à provoquer l’échange avec un public de lecteurs qui veut sortir des sentiers battus. Pour les lecteurs qui ont envie d’une littérature différente et sensible…
Bien entendu, nous rêvons tous de gagner notre vie en travaillant ainsi, mais les illusions salariales ne remplaceront jamais toutes ces heures offertes à la passion. Oui, c’est vrai, le secteur du livre est en crise, oui c’est difficile de se faire une place au milieu des éditeurs reconnus qui peuvent vendre des livres au format poche ou à des prix intéressants car ils tirent en grand nombre.
Je ne cherche pas une place, je me sens bien ainsi. Salon après salon… je suis épuisée, parfois abîmée par les différences de traitements entre les auteurs et les Hauteurs… mais je ne lâche rien. Simplement parce que je ne suis pas dupe, parce que j’ai conscience des cloisonnements, des hiérarchies et que changer de secteur ne m’intéresse pas. Je n’aimerai pas devenir un numéro comme tous ces auteurs perdus dans les couloirs des grandes maisons et si désabusés d’être rentrés dans un système plutôt que dans une famille.
Cette attitude m’attire bien des ennuis, souvent on me reproche une certaine forme de naïveté… Si seulement. Non, je suis juste heureuse de croire assez fort en mes rêves pour les réaliser. Peu importe la finalité, je suis persuadée que l’essentiel est le chemin parcouru bien plus que le but fixé. Et comme je le disais j’ai la chance de côtoyer des êtres travailleurs, talentueux, humbles et rêveurs, des êtres qui n’attendent pas que tout leur arrive. Avancer, ne pas subir, ne pas remettre au lendemain et surtout croire en soi.
Il y a un côté marginal dans tout ceci, celui de foncer tête baissée dans un mur de livres déjà si bien consolidé par de grands groupes depuis tant d’années.
Lorsque je fais le compte de mes rencontres je m’arrête parfois à ceux qui ont une tête aussi ronde qu’un melon… C’est un tort. Il suffit que je recompte pour réaliser que la majorité est constituée d’artistes dont on ne connaît ni le nom, ni le visage mais dont on reconnaît immédiatement le talent lorsque l’on s’arrête sur leurs lignes.
Et je pense sans cesse à eux, car si je m’accroche malgré les obstacles, malgré les hypocrisies, malgré ceux qui cherchent à nous écraser, c’est bien parce que je crois en eux, en nous. Et ce n’est pas demain la veille que cela va s’arrêter !
Merci à ceux que j'observe, que j'admire et qui renforcent, jour après jour, mes convictions... Alzabane éditions, Hong Fei, Anna Chanel, Balivernes, Grrr...Art, Les Histoires Sans Fin, les éditions du Jasmin, In-Fusion, In Octavo, Benjamin médias, Cyrille Audebert, Liza Bardin, Monique Le Dantec, Frédéric Vignale, Le Vampire actif, Florence Dell'Aiera, Séverine Vidal, Eva Lunaba, Mandor, Emmanuel Parmentier, Anne-Sophie Demonchy, Bruno Bonvalet, Jean-Noel Lewandowski, Marie Barrillon, Hervé Croenne, Lokomodo, Edith Peille, les Dysjonctés, Neil Thomas, Jo Von Haff, Léa Jane, tous les auteurs Volpilière... et tellement d'autres encore que je ne peux tous les citer !
Rédigé à 23:35 dans Les éditions Volpilière | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Un ouvrage qui se lit avec facilité. Ce qui me vient à l’esprit après l’avoir refermé : un long cri sourd. Une douleur qui gangrène toute une famille.
Tout débute avec la perte d’un frère et tout continue avec la vie qui reprend ses droits. La mort n’épargne personne et surtout pas ceux qui restent.
Emmanuel Parmentier écrit bien, de façon cinématographique et douce. Un rythme très différend de ce que l’on a l’habitude de trouver dans la majorité des romans.
Il s’adresse aux adolescents et aux adultes. Il s’adresse à ceux qui savent combien le temps n’efface rien. On panse juste nos blessures. Mais il permet aussi de deviner l’espoir et de montrer les étapes d’une reconstruction. Certes la vie est cruelle mais elle offre aussi des opportunités. Le jeune frère en deuil a le droit de vivre malgré tout.
Quant aux parents, comment survivre à un tel drame. Comment rester unis dans la souffrance. L’indifférence ? L’enfermement, le silence… Comment ne pas s’éloigner de ce qui nous ramène au vide.
Un roman fragile et efficace, Emmanuel a beaucoup de talent. Il écrit aussi des poésies et il a le caractère des véritables artistes. A découvrir sans tarder aux éditions Grrr…Art.
Je vous recommande d’ailleurs aussi un autre de ses livres : C’est quoi un bon livre ? toujours aux éditions Grrr…Art.
Rédigé à 21:09 dans Les éditions Grrr...Art | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Et voilà… les vacances sont enfin là et je peux donc assouvir ce plaisir de lire des romans choisis avec soin, durant le temps de l’éternité. Car oui, mes vacances ont toujours ce petit goût d’infini. Comme si jamais je n’allais revenir. D’ailleurs, entre vous et moi, à chaque fois je reviens un peu moins…
Il y a quelques temps, suite aux articles de Karine Fléjo et d’Henri Delorme, je me suis laissé tenter par la lecture d’un roman paru chez Stock : L’ardoise magique de Valérie Tong Cuong. Je suis tombée sous le charme de son écriture, fragile, efficace et le talent qu’elle a de savoir nous narrer des romans intelligents, sensibles et troubles. Chaque ligne nous ramène à nos propres existences.
J’ai donc acheté, en livre de poche, Providence. Je n’ai même pas regardé la quatrième de couverture, j’ai voulu choisir l’auteur avant le contenu. C’était mon choix, découvrir un peu plus son travail, son imaginaire. Et c’est ainsi que je me suis enfermé dans des inexistences désarmantes, dans des destins croisés de personnages si bien décrits que l’on a la sensation de les avoir en face de nous. Type de langage, façon de retracer leur chemin… J’ai suivi d’une traite cette histoire jalonnée de coups du sort.
J’ai eu l’impression d’attraper des petits bouts de ma vie dans certains traits de personnages. Ce qui est difficile dans la vie c’est de se construire malgré nos passés, nos douleurs. Pas évident d’aller de l’avant quand on nous a tellement abîmé lorsque nous étions gosses.
Mais la providence, le jour de chance… Un billet à la loterie différent, peuvent nous amener à un sourire sincère. Celui qui vient du cœur et pas celui que l’on affiche en toutes circonstances uniquement pour ne pas gêner les autres.
J’ai adoré cet ouvrage et donc je le recommande les yeux fermés… Enfin ouvrez les pour le lire tout de même !;)
Modeste secrétaire, élevant seule son fils, Marylou est très en retard pour une importante réunion de travail. Coincée dans les embouteillages et le métro, elle finit par piquer un sprint, son lourd dossier sous le bras. Elle tente le tout pour le tout. Parfois la vie tient à une poignée de minutes.
Albert Foehn est lui plutôt en avance, il a rendez-vous chez un notaire pour régler sa succession. À soixante-dix-huit ans il ne lui reste que quelques mois à vivre. En une fraction de seconde la vérité sur son existence éclate.
Producteur de cinéma influent, père d'un grand fils dont il ne se sent pas proche, Tom veut demander sa main à la capricieuse Libby. Il en est très amoureux. Un stupide accident de vélo va changer la donne.
La brillante Prudence, " partner " dans un cabinet de conseil réputé, a dû mal à se faire une place au sommet. La couleur de sa peau entrave son ascension. Mais parfois la vie vous remet les cartes en main.
Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l'explosion d'un immeuble, vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s'amuse à redistribuer le jeu.
Croisant le destin de personnages en mal d'amour, à la manière d'un brillant Magnolia, Providence est un roman choral qui pointe les solitudes de notre époque, les lâchetés et les compromissions de la société.
Rédigé à 21:27 dans Les éditions Stock | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Nestor lutte contre un trafic de filles de l’Est. Andréa est écrivain. Ils pourraient former un couple ordinaire et vivre une histoire normale, mais le temps semble leur échapper. Un rien les sépare, à moins que ce ne soit un monde. Le roman qu’Andréa écrit se réfléchit peu à peu dans la réalité et interfère dangereusement avec le combat de Nestor. Les deux amants parviendront-ils à déjouer les mauvais tours du destin ?
D’une audacieuse architecture et d’une grâce inouïe, Tout contre est un hymne au présent, aux sentiments qui transcendent le temps.
Il y a 4 mois de cela j’étais invitée au Salon du livre de Châteauroux. Un lieu magique puisque nous dédicacions dans un ancien couvent.
Non loin de moi, une très belle jeune femme, avec un regard bleu incroyable, signait son premier roman. La couverture rouge foncée accroche l’œil et nombre de visiteurs s’arrêtent. Elle a le sourire facile et on sent bien le public sous le charme.
Elle s'appelle Marie-Florence Gros.
Je me suis intéressée à elle et j’ai acheté son ouvrage : Tout contre.
J’avais déjà vu la bande annonce sur Internet. En réalité c’est aussi parce que je l’ai écouté lire des passages de son livre lors d’une soirée littéraire que je me suis laissé convaincre.
Une histoire complexe puisque nous naviguons constamment entre deux périodes pour deux personnages. Un amour qui semble impossible puisque le temps les sépare. Il est très difficile de parler de cet ouvrage tant il est différent de ce que l’on a l’habitude de lire en terme de construction.
Le passé est un présent pour l’un. Le présent est un passé pour l’autre… Et pourtant durant un certain temps ils vont vivre leur amour au même rythme.
Pour découvrir ce roman il faut prendre du temps, s’installer et profiter du fil de cette histoire énigmatique. L’écriture est douce, à fleur de peau.
Nestor et Andréa, les deux héros, vivent dans un espace temps différent, ils s’aiment mais leurs sentiments grandissent de manière bien distincte.
C’est donc une histoire d’amour, de rencontre et d’impossible. Un moment de poésie où l’on cherche sans cesse à ce qu’Andréa et Nestor se rejoignent, se comprennent. On attend que la sincérité de leurs âmes prenne la place de la réalité.
On ne peut pas être déçu lorsque l’on lit ce livre. Pour une fois un roman tendre et complice que le lecteur a envie de relire pour être certain de ne pas avoir raté un instant de la vie de ces deux âmes perdues. Je le conseille chaudement !
Résumé :
Andréa emménage, quand une voiture renverse un homme sous ses yeux.
L'homme est emmené, dans un état grave. C'est Nestor, son nouveau voisin du dessus.
Le lendemain, elle entend marcher dans l’appartement de Nestor. Elle va prendre des nouvelles. A sa grande surprise, c'est lui qui ouvre, en pleine forme. Il refuse de parler de l'accident, il la fait entrer.
Commence une relation qu'Andréa trouve fascinante : il lui offre les fleurs qu'elle aime, les livres qui lui plaisent. Sa bibliothèque est faite pour elle ...
Nestor tombe toujours bien, Andréa tombe amoureuse.
Ce n'est que peu à peu qu'elle prend conscience de l'étrangeté de leur histoire. Ce n'est que peu à peu qu'elle comprend ses silences...
Voir le teaser : http://www.dailymotion.com/video/xc0yte_tout-contre-un-roman-de-marie-flore_creation
Rédigé à 15:28 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
résumé : Rosetta Banana est une adorable cochonne coquette et rondelette. Mais depuis son arrivée dans sa nouvelle école, personne ne lui parle et ne veut jouer avec elle ! Il paraît qu'elle sent mauvais !
Heureusement, Coton le mouton va trouver une idée de génie pour que Rosetta se fasse des amis...
Un petit album jeunesse qui m’a tapé dans l’œil il y a quelques temps. Depuis peu je l’ai enfin offert à ma petite dernière.
Hier soir nous avons donc découvert ensemble cette histoire au titre humoristique.
On plonge rapidement dans le petit monde de Rosetta, nouvelle élève et tout de suite moquée elle s’isole. Heureusement un petit mouton du nom de Coton ne va pas la laisser seule. A deux on trouve toujours de bonnes idées pour se faire des amis.
Ce livre aborde ainsi la différence perçue. Les enfants sont cruels mais changent vite d’avis, pourvu qu’on prenne le temps de leur faire comprendre certaines choses. Et c’est donc dans la solidarité et le phénomène de groupe que Rosetta Banana et ses amis vont sourire ensemble.
Les images sont très jolies, les dessins des animaux sont tout en rondeur. Ma fille a beaucoup aimé le mouton et Rosetta la cochonne.
Un petit moment de plaisir que je recommande vivement.
Auteur : Virginie Hanna
Illustratrice : Christel Desmoinaux
Editions Auzou, mai 2010
Rédigé à 09:31 dans Editions Auzou | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Lilith, une petite chatte toute blanche, courageuse mais pas téméraire, s'échappe un jour de sa maison. Heureuse de sa nouvelle liberté, elle s'éloigne, mais le soir tombe, et dans la neige, les ombres grandissent.
Lilith parviendra-t-elle à retrouver le chemin du retour, malgré les étranges créatures qui sont à sa poursuite ?
J’aime beaucoup la ligne éditoriale des éditions Mic_Mac et hier, tandis que je dédicaçais mon dernier ouvrage dans un Cultura, j’ai acheté un de leurs livres. En fait je l’avais déjà aperçu lors d’un salon du livre et j’avais immédiatement été séduite par les illustrations.
Difficile de ne pas craquer pour Lilith, la petite chatte qui avait peur des ombres.
L’illustrateur, Xavier Collette, a réussi à imager des ombres scintillantes, les couleurs sont sublimes car inhabituelles.
Hier soir j’ai donc lu, avec plaisir, cet ouvrage à ma fille de 3 ans. Je voyais ses regards apeurés quand la petite chatte semblait perdue et effrayée et son sourire grandir quand la petite chatte était rassurée. Mon grand de 10 ans s’est aussi assis près du lit pour mieux écouter cette si belle histoire écrite par Rozenn.
C’est vraiment un très beau livre, l’histoire, les images, le ton, tout y est. On suit le parcours de Lilith qui s’éloigne un peu trop de chez elle, qui craint l’inconnu. Ses grands yeux verts nous donnent envie de la câliner, de la rassurer.
Un joli cadeau pour les enfants qui aiment s’endormir avec des images plein la tête…
Rédigé à 09:45 dans Editions Mic_Mac | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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