Un nouveau système pour contourner les inombrables refus des grands éditeurs!!
Bosser encore et encore et/Ou décider de se faire éditer en ligne par un des grands du moment: Lulu.com! (En même temps bosser c'est bien aussi hein!;)
Quelques infos:
Pour publier et vendre une oeuvre, il suffit d'ouvrir un compte sur le site. Ceci fait, vous envoyez par Internet votre contenu numérisé, qu'il s'agisse de textes, de photos ou de fichiers audio dans le cas d'un CD. L'interface vous demande alors quelques informations. Le titre de l'oeuvre, sa description et votre nom d'artiste. Il vous reste ensuite à composer votre couverture, choisir la police de caractères, les illustrations, etc. Votre livre est prêt en format numérique. Si vous souhaitez le recevoir broché ou relié, une petite participation vous sera demandée. Les sommes encore indiquées en dollars devraient être converties très bientôt en euros. Comme tout artiste, vous désirez rencontrer votre public. Et tirer accessoirement quelques subsides de vos dons artistiques. Lulu prend tout en charge. Vous fixez le prix de votre ouvrage et le voilà disponible en ligne, prêt à l'achat sur le site Web. Ce dernier perçoit une commission sur les ventes. Et, vous reverse entièrement le reste. Comme Lulu ne laisse rien au hasard, il vous aide à écrire vos communiqués de presse pour faire connaître votre oeuvre à votre entourage. Et bien au-delà. Reste un léger point noir : toutes les pages de Lulu ne sont pas encore traduites en français. A défaut d'avoir son talent, mieux vaut avoir quelques notions de la langue de Shakespeare pour faire ses premiers pas sur le site.
Interview issu de 01net:
Lulu.com imprime vos propres livres à la demande
Bob Young, le fondateur de Red Hat, débarque en France avec son nouveau projet. Avec Lulu.com, tout un chacun peut éditer et vendre sa production artistique, littéraire ou musicale. Entretien.
Propos recueillis par Hélène Puel , 01net., le 22/06/2006 à 15h32
Connaissez-vous Lulu ? Non, il ne s'agit pas de l'affectueux pseudonyme de votre petite cousine, mais de la dernière épopée de Bob Young, le créateur de la distribution Linux, Red Hat. L'ex-aventurier de l'open source débarque aujourd'hui en France avec Lulu.com, un site Internet d'autoédition créé aux Etats-Unis en mars 2002. Auteurs incompris cherchant à faire connaître leur prose au public, musiciens à la recherche de leur public peuvent produire eux-mêmes leurs oeuvres (des livres ou des CD) et les distribuer sur Lulu.com. Et ce gratuitement, sans passer par une maison d'édition ou une major du disque. Bob Young détaille son projet. 01net. : Comment passe-t-on du logiciel libre à l'édition en ligne ? Ne prenez-vous pas un risque financier important dans la mesure où un illustre inconnu peut ne pas vendre un seul de ses recueils de poésie ? Hormis la visibilité sur le Web, quels sont les avantages pour un auteur ? Lulu est donc rentable ? Lulu peut être également comparé à une place de marché. Prévoyez-vous des partenariats avec Amazon ou eBay ? Comment pouvez-vous assurer à vos lecteurs la protection de leurs contenus ? Alors?? tentés?? Qui a déjà essayé?
Bob Young : Les deux ne sont pas tellement opposés. Je recherche des marchés où je peux apporter de la plus-value aux clients. Quand j'ai créé Red Hat, ce n'était pas pour des questions morales. Donner le contrôle des logiciels aux utilisateurs finaux correspondait à un besoin. J'ai quitté la société à son entrée en Bourse. Manager ne m'intéresse pas. Ce que j'aime c'est la création d'entreprise.
Il y a quatre ans, j'ai vu dans le marché de l'édition une réelle opportunité. Comme dans le logiciel, il y a de gros acteurs. Les maisons d'édition ont leur utilité, mais elles ne publient pas les livres dont on sait qu'ils seront vendus à peu d'exemplaires. En dessous de 1 000 copies, un livre traditionnel n'est pas rentable. A Lulu, nous gagnons de l'argent sur de petites ventes. Internet libéralise le métier de l'édition du livre, comme les logiciels libres l'ont fait pour l'édition informatique. C'est l'open source du marché du livre.
Au début, effectivement il y avait un risque. Celui de perdre l'argent que nous avions investi dans les imprimantes. Aujourd'hui, nous gagnons de l'argent, même en vendant peu d'exemplaires. Nous n'avons aucun stock. Les livres sont imprimés à la commande. Pour ce qui est de la conception de l'ouvrage, c'est l'auteur qui s'occupe de tout par l'intermédiaire de notre site Web. Il choisit son format, fabrique la couverture et donne un prix à son livre.
Nos auteurs gagnent plus d'argent avec Lulu qu'avec les maisons d'édition traditionnelles, qui ont d'autres coûts de production. Une institutrice, par exemple, a modifié ses cours pour enseigner à ses enfants à la maison. Elle s'est dit que ses écrits pouvaient intéresser d'autres personnes. Elle a ainsi publié une série d'ouvrages sur l'école à la maison. Cette activité rapporte un complément de revenus non négligeable de 8 000 dollars par an.
En comparaison, je n'ai touché que 2 500 dollars de droits d'auteur pour mon livre sur l'open source. Il s'est pourtant vendu à 20 000 exemplaires. A 25 dollars l'unité, il a généré 500 000 dollars de chiffre d'affaires. Ceci dit, nos auteurs ne sont pas liés par contrat. Ils peuvent utiliser nos services et être publiés dans une maison d'édition traditionnelle.
Nous sommes à l'équilibre depuis décembre 2005. Nous n'avons pas une grosse trésorerie, car nous investissons dans l'impression. Nous prévoyons de réaliser cette année un chiffre d'affaires compris entre 15 et 20 millions de dollars, grâce aux 55 000 titres de notre catalogue. Rien qu'en mai, nous avons vendu plus de 65 000 livres.
Nous avons été en contact. Mais en comparaison, nous ne sommes qu'une petite société. Nous ne les intéressons pas encore. Peut-être dans quelques années...
Nous ne le pouvons pas. Comme un libraire ne peut empêcher un client d'acheter et de scanner un livre pour en utiliser des passages. Toutefois, sachez que nous veillons à ce que nos auteurs soient bien les propriétaires de leurs contenus. Nous utilisons l'informatique pour cela et faisons appel à notre communauté pour nous signaler tout plagiat.
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