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« Un livre pour Halloween ? | Accueil | Article sur Bob Garcia lu chez Mandor »

01 novembre 2009

Commentaires

Angélique

Pourquoi aller au salon du livre si ce n'est pour rencontrer justement des nouvelles maisons d'éditions et de nouveaux auteurs...alors oui effectivement les grands connus c'est bien de les rencontrer, mais ils ont déjà pignon sur rue...des qu'ils sortent un nouveau livre, on ne se pose pas la question, on fonce l'acheter....Mais apres mes lectures de ces auteurs peu connus Wahou !!!!!je souhaite voir leurs livres en tête de gondôle...is sont géniaux et je ne sais plus ou donner de la tête tellement il y en a. Alors faites des efforts, le salon du livre n'est il pas la pour DECOUVRIR...
Vive la petite édition qui se bat pour faire découvrir ses auteurs de talent.....

cottin pascal

bonjour,
je suis libraire depuis 20 ans et ce que je lis me fait sauter au plafond! Comment un libraire aujourd'hui peut-il rester en vie s'il doit payer les livres au cul du camion? Regardez la prise de risque des libraires. Si votre livre convainc le libraire,alors il sera mis en avant.Il existe un grand nombre de distributeurs et de diffuseurs qui acceptent des maisons d'édition de "petite taille" comme CED ou Harmonia Mundi,alors là,vous serez dans les librairies,
cordialement,
Pascal Cottin

charles Mérigot

Bonjour,

je suis éditeur depuis trois ans et j'ai signé la lettre mentionnée ci-dessus. Je ne veux surtout pas augmenter la polémique mais je tiens à répondre à Pascal Cottin (que je ne connais pas et qui visiblement s'intéresse à la "petite édition" puisqu'il prend la peine d'écrire une réponse).

J'ai des difficultés à faire connaitre mes livres. Cela n'est pas dû aux délais de paiement, ni aux délais de livraison, ni à aucune autre raison technique ou financière. (mes livres sont livrés en 72 heures partout en France, je pratique les remises et les délais qui satisfont largement les libraires quand je parviens malgré tout à retenir leur attention quelques secondes.)

Non, la raison principale qui fait que mes livres sont souvent refusés vient de ce que "je ne suis pas connu". Et contre cette raison là je ne peux évidemment rien dire ni faire. Puisque si l'on ne me donne pas d'occasion de me faire connaître, j'ai peu de chances de m'en sortir.

Je ne sais pas comment Pascal Cottin accepte ou non un livre. Mais je constate qu'un nombre croissant de libraires se comporte comme un fromager qui ne mettrait que des camemberts et du roquefort dans sa fromagerie parce que "ces fromages-là au moins il est sûr de les vendre".
(mon image n'a rien de péjoratif, j'aime le fromage et il en faut). Mais lorsque l'on n'aura plus que deux types de fromages en vente, je crains qu'on ne se lasse du fromager et qu'on se dirige vers d'autres systèmes de vente.

Je tiens à ajouter que mes livres, malgré tout se vendent, même en librairie. Il m'arrive de trouver des libraires qui lisent mes livres, s'enthousiasment et en vendent (certains libraires en vendent des centaines)mais ils sont rares, très rares.

Je connais aussi des libraires voisins qui lorsqu'un client vient leur demander un de mes livres répondent, après avoir cherché 3 secondes (pas plus) sur internet, "voici le telephone de l'éditeur, appelez-le directement ou allez sur son site, nous ce serait trop compliqué". Or certains de ses libraires, je peux les livrer dans la journée ! Se lamenteront-ils ensuite quand ce même client achètera directement sur Internet et plus chez eux ?

Charles Mérigot
éditions de la ramonda

cottin pascal

bonsoir,
je viens de trouver votre commentaire et bien que Normand, je ne choisis pas un livre comme un Camembert!!!
J'aime découvrir des livres et les mettre en avant.
Je ne prétends pas être critique, juste être libraire.
A bientôt de vous lire,
cordialement,
Pascal Cottin
[email protected]

mth gosset

La vie est faite de rencontres ... rien n'est plus juste et c'est cette phrase qui m'a incitée à poursuivre la lecture du billet. Il n'est pas récent mais bien d'actualité. Tout d'abord, par rapport aux précédents intervenants, je suis lectrice, ce que chacun appelle LE LECTEUR. J'ai la curiosité de visiter beaucoup de blogs, pour lire, acheter des livres ; et pour pouvoir continuer à lire et acheter (en fonction de ma pension de retraitée)je contacte chacun des exposants au salon afin de proposer mes services aux auteurs (les inconnus de préférence)et j'ai également envoyé des courriels aux signataires ci-dessus.
Je ne me ferai pas de publicité ici, ce n'est pas l'endroit et je soutiens les libraires courageux. Je pense néanmoins que le livre numérique va se développer et j'irai au salon pour me rendre compte. Cordialement.

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