Je viens de terminer « Chouette, une ride ! » d’Agnès Abécassis et j’ai encore soif de lecture.
C’est le week-end, mon homme s’occupe des enfants, alors j’en profite pour voler du temps juste pour moi…
Et j’ouvre « Le petit Malik » de Mabrouck Rachedi.
J’ai la sensation de revisiter les histoires du petit Nicolas… Sauf que le petit Malik il vit dans la cité. On le prend tout marmot, on le quittera à l’âge des espoirs ou des désillusions… Selon le souhait du lecteur. Selon l’expérience de vie du lecteur…
Ce livre est très bien écrit, sans fioriture, on s'attache tout de suite à Malik et ses acolytes. On suit sa vie et puis on a peur pour lui, on a envie de le remuer.
Il existe !
Le fait que ce roman soit construit chronologiquement nous permet d’aborder l’évolution d’un gamin de quartier sans père qui va cesser de se chercher un long moment. Prendre ce qu’il y a à prendre, suivre les potes et vivre.
Forcément le gosse grandit, forcément il va se poser des questions. Les rencontres, la cité… y rester ?
Les copains ont un rôle essentiel dans l’ouvrage, chaque chemin qu’ils vont emprunter en vieillissant pourrait être celui de Malik.
Un roman frais et difficile à la fois. Parce qu’il touche là où ça fait mal, peut-on vraiment faire de sa vie ce que l’on veut ? Est-ce que l’one st conditionné par l’endroit d’où l’on vient, les influences extérieures ?
Et si le petit Malik était né en Normandie, à la campagne avec une famille soudée, une fratrie, de l’argent… ?
Un livre qui devrait plaire à beaucoup tant il est sincère.
« Le petit Malik » aux éditions JC Lattés.
16 € TTC/ ISBN 9782709630467
Tu donnes très envie de le lire celui-ci aussi !!!
Rédigé par : Elodie | 30 mars 2009 à 19:14
Bonsoir,
Je passe sur la pointe des pieds pour ne pas faire trop de bruit.
Rien à voir avec le poisson d'avril.
Les reptiles venimeux
Ils ne font qu’éteindre la flamme des cierges,
L’allure peu fière la tête sous le pied de la Vierge
Ils sifflent l’air du désordre qui rôde dans la nuit
Se prennent pour la faucheuse et méprise la vie
Fourbes haineux passent de l’autre côté du miroir
Prennent l’apparence humaine l’âme bien noire
S’enduisent le visage d’une graisse nauséabonde
Et finissent dans la disgrâce aux bras de l’immonde.
Oyez oyez braves gens ne croisez pas leurs chemins
Sinon gare à la faute s’ils vous tendent la main
L’inceste laisse des maux qui vous taraudent le cœur
Les démons aiment vivre dans la pénombre
Se glissent lentement dans la folie la rancœur
Pourquoi ignorent-ils ô Dieu le blanc le sombre ?
Giuseppe
Rédigé par : salamone | 31 mars 2009 à 21:32
Un très beau livre qui devrait faire partie du programme des collégiens!
Rédigé par : Rachid | 09 avril 2009 à 21:22