Une petite maison d'éditions c'est une petite famille...
Ce matin en ouvrant mes mails j'ai découvert un faire-part de décès de l'un des auteurs de chez Pietra Liuzzo...
Un de mes collégues auteurs... Un homme de coeur qui a écrit plusieurs ouvrages dont un livre intitulé "Passeport pour l'étrange".
Olivier Bailly né le 26 juin 1947 est donc parti des suites d'une longue maladie le 29 mars...
Voici ce que l'on peut lire sur ses écrits:
Chaque nouvelle d'Olivier Bailly nous entraîne ailleurs; dans le désert chilien, en ex-RDA, en Turquie, mais aussi dans des lieux étrangers au commun des mortels comme cette clue aux portes de l’angoisse. Et insensiblement l'auteur nous fait glisser de l'étranger à l'étrange.
Vous avez le passeport pour l'étrange. Saurez-vous revenir indemne ? "
Benard Rivot - La Nouvelle Revue Littéraire
"Avec ce Passeport, nous entrons dans la réalité-fiction. Les nouvelles d'Olivier Bailly ont un vrai goût de réel, celui des histoires vécues qui mènent doucement vers l'imaginaire le plus étrange…"
Marco Folio - Littérature et Fiction
Olivier vivait dans les Alpes Maritimes.
Voici le pitch de son dernier ouvrage:
De nouvelles en récits, le lecteur est pris sans cesse à contre-pied, en bascule permanente, entraîné « à l'insu de lui-même » dans l'inattendu et l'imprévisible. Une imagination sans bornes dans un monde souvent incompris, à la limite du réel et de l'inconnu.
Mettant en scène des endroits aussi variés que le Chili, la Turquie, la Tunisie, les Alpes-Maritimes et le Faucigny qu'il affectionne plus que quiconque, l'auteur manie le sens du détail et de l'observation, les mettant au service d'un mot richement choisi et d'un écrit chatoyant pour éveiller notre imaginaire. Et si c'était vrai, et pourquoi l'absurde et l'impossible ne prendraient-ils pas le pouvoir, tel ce dédale kafkaïen en ex-RDA ou ce complot des ordinateurs, ou même encore cette improbable rencontre avec Ben Laden !
L'humour y est tantôt glacial, disséquant ses semblables sans aménité, tantôt empreint d'humanité et de toute cette sensibilité qui transparaît à travers le texte.
Toutes mes pensées vont à la famille.
La mort est déjà triste en soi mais quand elle touche l’un des nôtres, l’un de ceux que l’on aurait pu rencontrer il n’y a pas si longtemps, cela laisse sans voix…
Ma peine est grande mais celle de ces proches l’est encore plus et toutes mes plus sincères pensées leur sont adressées en cette triste journée ...
Rédigé par : sandra | 31 mars 2008 à 13:58
Comme Sandra ci-dessus,une impression de rendez-vous manqué. Et toutes mes pensées à ses proches.
Rédigé par : Sarvane | 31 mars 2008 à 14:21
Comme Sandra, Sarvane et toi Babeth, mes pensées pour ses proches et Pietra qui doit être bouleversée de perdre l'un de ses auteurs...
Rédigé par : Marie-Laure | 31 mars 2008 à 19:28
Que dire de plus, une plume qui s'en va c'est un voile qui couvre la lumière de la création. Le crabe ne demande rien à personne pour accomplir ses basses oeuvres...Adieu l'ami...
Rédigé par : richtoo | 31 mars 2008 à 19:55
L'originalité d'un auteur dépend moins de son style que de sa manière de penser et de se comporter .... Lui je l'aurai assurément aimé pour longtemps...
Rédigé par : AL1 | 01 avril 2008 à 23:51
l'ayant eu comme pricipale au college jean rostand(l'an passer) je suis particilierement touché par son décés jespere que sa famille tien le coup que dieu prenne bien soin de son ame
Rédigé par : Enzo | 03 avril 2008 à 09:31