Parfois on se sent pousser des ailes, les idées, l'enthousiasme et on décolle.
On se dit:
-Mais oui mon culot va payer! Je vais réussir là où d'autres échouent...
Et puis la claque s'abat doucement sur la joue. Celle que l'on n'avait pourtant pas tendue.
Non, cela ne va pas être possible, vous n'êtes pas grand chose et j'ai besoin de crédibilité, il me faut des gens déjà connus.
Vous savez comme quand on cherche un emploi et que l'on possède les qualifications mais que l'on nous reproche le manque d'expérience.
Bien sûr, mais pour avoir l'expérience il faudrait peut-être que l'on me laisse une opportunité? Non?
Il y a des gens qui vous aident sans jamais rien demander en retour, c'est un peu mon propre fond de commerce. Alors je suis d'autant plus déçue de rencontrer tant de portes hostiles, non pas à cause de mes écrits mais à cause de mon nom... Un nom inconnu...
Et dire que je suis si fière de porter le nom de mon père... J'ai pourtant eu pas mal de vannes lorsque j'étais gamine, bah oui Robert comme nom, peut mieux faire... Mais non il m'est cher, précieux comme un trésor inaccessible.
Et aujourd'hui voici qu'on me dit gentiment que mon nom n'est rien. Que je ne suis rien, alors pas d'interviews, pas de place pour mon ouvrage ou ma parole.
C'est triste, mais je comprends, c'est le monde qui tourne ainsi... Je me demande juste comment faire alors?
Dommage, un simple refus me fait déraper... Mais demain j'irais mieux...
On est nombreux, tellement à espérer et si peu à tendre la main.
Alors si on me refuse une toute petite place, pas grave moi je vais continuer à en donner plein à tous ceux qui, comme moi n'ont pas assez de lumière pour faire exister leurs ouvrages.
Restons persuadés que c'est en sachant donner qu'on finit par vraiment recevoir. Courage ! ;-)
Rédigé par : secondflore | 10 janvier 2008 à 23:50
Tiens, je t'apporte une petite lumière pour te réconforter, avec une allumette. Bonne nuit et à bientôt ! ;-)
Rédigé par : cassiopée | 11 janvier 2008 à 00:28
Il faut que tu continues à porter fièrement ce nom, et si tu dois le changer, ça doit être pour de raisons personnelles (genre mariage) et jamais pour plaire aux autres.
Si on commence par changer de noms parce que voilà, où va-t-on après ? ;-)
Courage, on y arrivera ! :-)
Rédigé par : Jo Ann v. | 11 janvier 2008 à 01:18
Le parallèle entre la promotion d'un livre et une recherche d'emploi est très juste. Il faut la même stratégie, la même opiniatreté, la même volonté de "se vendre" (être souriant, enthousiaste, dynamique... même si l'envie n'y est pas!) Et comme dans le monde du travail, il y a deux évidences : les "candidats" sont nombreux et les relations jouent beaucoup.
Bon, pour te remonter le moral, j'aurais peut-être dû éviter cette dernière phrase. Mais si cela te rassure, tous les sentiments que tu décris, je les connais. Alors, il faut digérer tout ça et laisser l'envie d'avancer prendre le dessus.
Rédigé par : Seb | 11 janvier 2008 à 07:53
Je t'envoie des millions d'étoiles qui brilleront rien que pour toi. Et puis tu sais Babeth, des gens qui aident sans rien demander en retour, ça existe... il n'y a pas que des individuels sur terre. Alors, continue de croire et d'avancer, de briller pour toi et les tiens, ton nom sera un jour reconnu, j'en suis certaine.
Rédigé par : Nath | 11 janvier 2008 à 09:00
@SecondFlore: Oui et puis tu vois au final ce matin je me rends compte que je préfère donner encore et tant pis si certains me refusent un peu d'espace! M'en fais faire ma pub toute seule sur Facebook!:) Nom de dlà!;)
@Cassiopée: merci, tu me rappelle un de ems cotnes préférés.... La petite fille aux allumettes...
@Jo: et même en cas de mariage, je le garde! j'emprunterais sans doute celui de mon cher et tendre mais celui de mon père est le plus beau! Tu as raison, où va t-on?;)
@Séb: et bien voilà, si tu connais ça, moi je suis prête à te faire un petit interview pour que tu entres dans la lumière!!:)
@Nath: je les ai toutes reçues tes étoiles, mais c'est bien on peut tous en profiter vu du bas!;)
Rédigé par : Elisabeth Robert | 11 janvier 2008 à 10:45
Courage ma Babeth et j'espère que le sourire est à nouveau sur tes lèvres !
Bisous
Rédigé par : Julie | 11 janvier 2008 à 10:53
Tu sais quoi ? tu devrais te payer le culot de te présenter comme la petite-nièce d'Yves Robert. Puisqu'il leur faut une référence "médiatique"...
Rédigé par : Sarvane | 11 janvier 2008 à 13:10
Si une porte ne s'ouvre pas, c'est tout simplement que ce n'était pas la bonne porte... et ce n'est pas une lapalissade ! Tu as mille fois raison de restée attachée à ton nom : tu portes quand même le patronyme de tant de générations qui t'ont précédée; cela ne se gomme pas d'un trait de plume ! Tant de prétendues "stars" ou "vedettes" (souvent d'un jour d'ailleurs) prennent un nom d'emprunt soit-disant plus attractif, plus... vendeur ! Et notre âme ? Ira-t-on la vendre si cela peut être utile à notre promotion sociale et au développement de notre petit égo ? D'aucun l'ont probablement déjà fait et refait à l'envi...
Tu vois, Babeth, l'amertume n'est pas de mise quand on a un grand coeur comme toi : ton travail et ton talent seront reconnus sous une forme ou une autre, et une porte s'ouvrira forcément si tu restes confiante, courageuse et en phase avec les valeurs qui t'animent.
Bon week-end l'artiste !
:)
Rédigé par : Olivier Goujon | 12 janvier 2008 à 07:54
Ton billet m'a beaucoup touché chere Elisabeth. Je suis très mal placée pour donner des conseils...Mais je crois que tu es forte, que tu es une vraie battante, et que ces moments de blues sont normaux. Ils t'aident à mieux rebondir.
Je t'embrasse
Rédigé par : ecaterina | 12 janvier 2008 à 11:06
@Julie: mon sourire est toujours là!;)
@Sarvane: oui ou la petite-fille du mec qui a inventé les dictionnaires ROBERT!!!:)
@Olivier Goujon: Oui tu as raison, si la porte reste fermée c'est qu'elle ne devait pas s'ouvrir avec nos clés. Peut-être alors qu'au pays d'Alice il suffirait d'attraper un lapin?;)
Merci, étrange le blog, on se confie au fur et à mesure et on en ressort plus fort grâce à de tels commentaires!
@Ecaterina: Pas très forte en réalité mais je sais que quand je dis que je vais mal, aussitôt après je me rappelle mes chances et je vais bien!
Merci ma belle!
Rédigé par : Elisabeth Robert | 12 janvier 2008 à 13:02
Oui ce n'est pas facile mais un jour la roue peut tourner... Il faut continuer et persévérer. Petit à petit tu fais ton nid comme on dit, tu as des lecteurs (tu fais partie des meilleures ventes chez Pietra et depuis déjà un bon moment), alors ne perds pas courage... Bisous...
Rédigé par : Marie-Laure | 13 janvier 2008 à 21:05
Sympa la proposition d'interview (comment ça, j'ai mis trois jours à réagir ?) En plus, être interviewé par la fille qui a inventé le Petit Robert, c'est la classe ! (Comment ça, j'ai lu les commentaires en diagonale ?)
Rédigé par : Seb | 14 janvier 2008 à 22:17