Saviez-vous que la censure des Blogs existe?
Si oui, ok mais saviez-vous qu'elle est parfois hors propos!
J'ai découvert la note de Mandor avant hier, je vous la livre telle quelle!
Un blog bloqué... censure?
La censure existe donc chez certains hébergeurs de blogs. Je ne généralise pas mais celui qui héberge Anne-Sophie Demonchy, lui, n’hésite pas à évacuer les problèmes à coup de « j’te bloque, on m’a menacé, j’balise ! ».
Hier après-midi, je reçois un mail de l’écrivain François Bon qui, sachant que je connais Anne-Sophie (mandorisée ici) me demande pourquoi son blog (La lettrine) est fermé avec la mention « suspendu suite à dénonciation d’abus ». Il pressent qu’il y a un rapport direct avec un billet, (je cite François Bon sur son blog perso), «qui faisait suite à d’autres, sur le même blog, analysant les chemins de l’édition et les éventuelles arnaques au compte d’auteur. »
J'appelle Anne-Sophie qui me confirme la chose. Je sens bien qu'elle est un peu "choquée".
Mine de rien, c'est violent d'être traitée ainsi...
Je rappelle les faits: Anne-Sophie a donné un exemple concret d’une arnaque en mentionnant le nom et le site de « l’agent littéraire » qui propose en ligne, pour la modique somme de 900 euros, de trouver un éditeur. Cet « agent » ne remboursant rien s’il ne parvient pas à ses fins…
Anne-Sophie a été menacée de « procédure pénale » à propos de ce billet et a été dans l’obligation d’apporter quelques modifications. Le sympathique « agent » a réussi à bloquer tout accès à son blog toute la journée d’hier.
Pourquoi me permets-je de relayer l’information ?
Parce que je trouve très curieux qu’un hébergeur se permette illico presto, sans la moindre sommation, de fermer un blog.
L’idée n’est pas de créer une quelconque polémique (ce n’est pas le genre de la maison) mais de faire comprendre que la liberté d’expression ne passe pas forcément par cet outil que nous aimons tous. Évidemment, sur un blog, on ne peut pas dire tout et n’importe quoi sur une personne ou une quelconque société, mais on pourrait tout de même avoir le droit de révéler des faits avérés (après enquête) pour prévenir d’éventuelles prochaines victimes…
Anne-Sophie Demonchy (qui n’est pas précisément une fantaisiste notoire, ce serait même une journaliste sérieuse et consciencieuse) n’a fait que retranscrire une pure vérité, je la soutiens donc moralement et idéologiquement.
Encore une fois, ceci est un cas plutôt rare, il me semble, n’empêche que, je cite de nouveau François Bon dans son mail, « ça peut nous tomber sur la figure à tous » !
Vrai.
J'affiche ouvertement mon soutien à "La lettrine", soit Anne-Sophie!
Je suis écoeurée d'un tel "harcélement"! En gros modifie tes propos même s'ils sont justes sinon on ne réouvre pas ton Blog! Non mais vraiment n'importe quoi!
Comme si le fait de dénoncer un agent qui arnaque les auteurs ou autres était punissable!: C'est l'inverse et c'est inqualifiable!!
J'ai suivi cela hier et je me doutais bien que tu allais finir par en parler. De ce point de vue, je me suis toujours méfiée du net. Ici nous parlons du monde littéraire, mais il en est de même dans tous les domaines, il y a des gens que l'on paie pour fouiller sur internet à propos de ce qui se dit à propos de leur boîte. Et si ça plait pas, on commence par faire bloquer le blog ou site, et après, cela va en tribunal. Il y a moins d'un trimestre, j'ai su qu'une société avait mis en procès un internaute qui décrivait juste ses façons de procéder (qu'il jugeait pas très catholiques).
Il a perdu et a du payer des dommages et intérêts ! Il n'était pas du métier, juste un mec qui parlait d'un produit et d'une société en particulier. Comme on parle dans la rue, ou autour d'une table après un bon repas. Sauf que là, les espions sont partout, prêts à te faire payer cher tes propos. Fussent-ils vrais...
Rédigé par : Sarvane | 07 octobre 2007 à 14:23
Mine de rien, cette histoire commence à faire du bruit... cette semaine (le jour n'est pas encore défini) à 9h45, Anne-Sophie va en parler à David Abiker sur France Inter.
Merci pour ton relais...
Rédigé par : Mandor, président de la FAPM | 08 octobre 2007 à 08:11
J'ai vu que l'info avait aussi été relayée chez Wrath, sur le Forum France 2...
Effectivement une telle bêtise doit faire parler d'elle!
C'est juste incroyable, dans quel pays sommes-nous si la liberté d'expression est à ce point muselée??
Rédigé par : Elisabeth Robert | 08 octobre 2007 à 09:30
Cette espèce de guignol se permet même de démarcher pour recruter ! S'il était aussi bon qu'il le prétend, il croulerait sous les demandes, à Versailles ! Pour ma part, je pense qu'A.S n'a rien à se reprocher et, que les réactions de soutient le montrent bien. Espérons seulement que cela lui fera de l'anti-pub à ce monsieur, qui ne vous veux aucun bien. Ils sont quelques uns désormais à recourir à ce genre de méthodes, mais aucun d'eux n'a jamais rien vendu d'autre que du vent et, encaissé des chèques… Sauf que les autres sont, pour l'instant, plus discrets.
Rédigé par : Jerome | 08 octobre 2007 à 10:39
C'est délirant ce truc.
Je vais allez voir de ce pas La Lettrine.
Merci pour l'info.
Rédigé par : Benoît - FAPM | 08 octobre 2007 à 16:13
Pour apporter un souffle d'air frais, une jolie poésie d'Elisabeth sur mon blog... Vous aussi vous pouvez me confier vos textes (des textes courts) que je prendrais plaisir à publier. Mon blog n'a que 15 jours, je débute dans ce domaine mais tout de même en moyenne une dizaine de visiteurs chaque jour...
Merci ! Bien entendu je suis de tout coeur avec vous, qui avez soutenu Anne-Sophie...
Rédigé par : Marie-Laure | 08 octobre 2007 à 16:56
ça ne s'appelle même plus du "compte d'auteur,"
ce sont des "contrats participatifs"(sans aucune référence ,ni sous entendu à qui vous savez) et ces dits contrats ne sont pas à 900 euros ,mais à 2500 ou 3000 euros,payables en 3 ou 4 fois.
Mary dollinger est publiée cette semaine pour un essai humoristique sur le monde de l'édition.
si vous vous en savoir plus,voir son blog
Rédigé par : alain | 09 octobre 2007 à 13:05
En fait le sujet était basé sur un agent littéraire qui recrutait des auteurs mais qui gardait l'argent s'il n'obtenait aps de contrat pour l'auteur. Soit 900 euros sans aucune garantie!
Mais effectivement les CA (comptes d'auteurs ou "participatifs")qui prennent jusqu'à 3000 euros et ne s'occupent que de l'impression sont aussi des éléments à dénoncer.
Pour ça un site très intéressant, celui de Marc Autret!
Et à ce niveau là autant s'auto-imprimer!! Au moins on aura le retour sur investissement, enfin à force de beaucoup de travail!
Pour le reste, tant que l'on ne tient pas de propos injustifiés, diffamatoires, ou ayant atteinte à la propre individualité d'un autre être humain le débat est lancé sur la liberté d'expression et le pouvoir ou non-pouvoir des hébergeurs de Blogs.
Rédigé par : Elisabeth Robert | 09 octobre 2007 à 13:10
Celui qui a fait condamner l’agence littéraire, et dont vous cherchez l’identité, c’est :
Albert BENESTI
C’est par l’intérmédiaire de son cabinet d’avocat qu’il a obtenu la condamnation de l’agence littéraire.
M.C. BROS Avocat.
64 Rue de Rennes
75006 PARIS)
Toutefois, il n’est jamais parvenu à récupérer ses sous, les deux responsables de l’agence littéraire ayant organisé leur insolvabilité.
Une action est toujours en cours, et rien n’empêche toutes les victimes de déposer une plainte simple, en envoyant copie du PV de dépot de plainte au procureur de la République de Versaille, qui, à force de recevoir des plaintes, pourrait bien décider de poursuivre …
Ah, un détail …
TdB éditions est la boite crée par Emmanuel AVED de MAGNAC …
Donc voici le schéma :
On tape 900 Euros à chaque auteur pour la recherche d’un éventuel éditeur.
On trouve miraculeusement TdB éditions,
TdB éditions édite le bouquin, moyennant une participation de l’auteur (aucun réseau de distribution bien sur, tout en vente directe par internet)
Et d’une pierre, deux coups !
Moi je trouve qu’ils sont forts à l’agence littéraire. Ils ont inventé le fusil à deux coups !
1- J’t’en file une première, à 900 Euros, avec Alessandrini
2- j’t’en file une seconde, une édition à compte d’auteur, avec De Magnac !
Félicitations messieurs.
Voici les coordonnées des victimes, vous n’avez qu’à toutes les contacter, et vous en saurez plus sur nos bons amis !
Noms effacés à la demande des interessés.
Liste disponible sur de nombreux autres blogs...
A part ceux qui ont peur (si si, les menaces sont réèlles dès que vous tentez de faire respecter vos droits), sinon les autres vous donneront des informations intéressantes.
Rédigé par : timbaver | 23 janvier 2009 à 17:56
Pour ce qui me concerne, je confirme la première partie :
Alessandrini a été condamné dans l'affaire Benesti (j'ai eu le jugement en mains par l'intermédiaire de mon avocat) et n'a pas payé (aux dernières nouvelles). J'ai donc abandonné mes propres poursuites, en tant que victime : il ne sert à rien d'obtenir un jugement si on ne peut le faire exécuter...
En revanche, j'ai résilié mon contrat avec Alessandrini, sur la base de son manque total d'action et ses promesses mensongères, bien avant la création de TDB éditions, qui ne m'édite donc pas. Moi, je suis chez Publibook.
Rédigé par : FOUCARD | 20 mars 2009 à 12:35
J'ai signé un contrat avec l'Agence Littéraire avec un dépôt de 900 euros pour les frais occasionnés pour les démarches auprès des éditeurs sérieux. Devant les difficultés rencontrées par l'Agence Littéraire, celle-ci m'a proposée de m'éditer à compte d'éditeur par l'intermédiaire de la nouvelle édition TdB. Mon livre est donc sorti au mois d'octobre 2008 en temps et en heure par rapport aux objectifs prévus. Je n'ai donc aucun reproche à faire à l'Agence Littéraire et à TdB Editions, à ce jour mon livre est édité et grâce à lui j'ai pu parcourir le monde : Etats-Unis, Tunisie et autres lieux en France, Monsieur Nicolas Moutier, attaché de presse, ayant envoyé chaque fois rapidement et gracieusement mon livre aux personnes médiatiques et directeurs de salons littéraires qui le demandaient. Avant l'arrivée de Monsieur Moutier, j'ai moi-même envoyé des livres qui m'ont été rendus par la suite sans aucun problème et sur la confiance. Suite à notre entretien nous avons convenus verbalement que nous poursuivions notre travail d'auteur et d'éditeur en étroite collaboration.
TdB Editions m'ont toujours reçue cordialement et avec précisions, en particulier sur les ventes de mon livre et des placements dans les différentes librairies.
En qualité d'auteur membre de la Société des Gens de Lettres de France, journaliste, ancienne animatrice de radio, et ayant eu auparavant plusieurs autres éditeurs ou pseudo éditeurs, je confirme que le contrat TdB Editions est le meilleur en sérieux et honnêteté depuis le début de ma carrière (14 ouvrages déjà parus).
Comment se fait-il que mon adresse mail soit marquée sur votre site ??? sans mon autorisation, je ne suis pas d'accord avec vos propos.
Rédigé par : Isaline REMY | 08 mai 2009 à 11:20
Bonjour Elisabeth,
En complément d'information à ce billet et aux commentaires, je me permets de contredire M. de Magnac (commentaire du 5 mai) sur un point: je ne sais pas qui est "timbaver", qui a eu malheureusement l'indélicatesse de poster les adresses personnelles de clients de l'Agence, mais pour la partie consacrée au procès gagné par M. Benesti et son avocat, il vaut mieux la prendre au sérieux, elle a été postée également sur mon blog le 20 janvier de cette année par un certain Jacob Benetti.
Je mets en lien, sous ma signature, l'adresse d'un billet où je discute des liens entre l'Agence Littéraire de Versailles et les nouvelles éditions TdB, crées par un ancien de l'AL, avec la même adresse et la même liste de clients.
Après, on jugera sur pièces...
Mais le bilan semble apparemment peu flatteur pour TdB puisque M. de Magnac et des clients à lui sont venus ces dernières semaines de façon répétée pour poster sur mon blog, des commentaires parfois courtois mais aussi parfois insultants et à la limite du harcèlement.
La dernière trouvaille, c'est de tenter de me stigmatiser au prétexte que je s'exprime sur internet sous un nom de plume en tentant de me faire passer une "casseuse de réputation" anonyme. Drôles de méthodes, M. de Magnac!
Rédigé par : Irène Delse | 12 mai 2009 à 18:05