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« Volupté | Accueil | Boris Hoffman »

22 octobre 2007

Commentaires

Olivier Goujon

Etre interviewé par Elisabeth est à la fois un bonheur et un privilège ! Merci infiniment de m'avoir convié dans ta belle maison virtuelle et d'y avoir ouvert cette généreuse lucarne sur un livre qui m'est cher !

Nath

Merci pour cette découverte Elisabeth. J'ai croisé la "route" de ce livre au gré de la toile et je n'osais pas faire le pas. On a tous d'autres priorités. Mais l'auteur parle de son livre avec tellement d'authenticité que l'on a envie de se plonger dedans et de découvrir, enfin l'Harribitxi.

Marie-Laure

Comme Nath j'avais mis de côté son livre pour le commander un peu plus tard (ma pile de livres en attente d'être lue est déjà si grande et je suis en pleine écriture de mon 3ème roman, seulement, même lorsque j'écris je ne peux me passer de lire...) - J'ai rencontré Olivier sur le blog d'Elisabeth et de Mandor et j'apprécie toujours ce qu'il dit... Après une telle interview je ne peux résister plus longtemps...
Merci Elisabeth pour cette belle rencontre !

Elisabeth Robert

]nath: je suis bien heureuse alors!:)

C'est normal Marie-Laure tout le monde a suivi mon chemin de Blogs et Olivier il fait rien qu'à copier!:)
Bon courage, moi aussi suis dans l'écriture du 3ème!! on fait un concours?:))

@Olivier, je te souhaite une réussite suprbe, tu le mérites!!!!

Marie-Laure

Bon on se soutient dans notre écriture commune alors ! Mais je suis certaine que tu vas finir avant moi car je suis très longue... ;-)

Elisabeth Robert

Bah oui mais tu écris tellement bien que ça vaut le coup d'attendre mdame Marie-Laure Bigand!! N'hésitez pas à la lire!!!!!!!!!!!!!!!!!

Olivier Goujon

@Elisabeth, Nath et Marie-Laure : merci pour vos jolis mots et vos encouragements ! Harribitxiennement vôtre...

Mandor, président de la FAPM

Presque fini le livre... pas encore. Olivier sait ce que j'en pense.
;o)
Belle interview, en tout cas.

Mandor, président de la FAPM

Euh... j'en pense du bien, hein...
Non, parce que je me relis, là, et je trouve mon précédent commentaire un peu litigieux.

Gillou le Fou

@ Elisabeth,
je vais squatter un peu chez toi, comme je l'ai fait chez Mandor.
Je sais que tu ne m'en voudras pas;
merci à tous de diffuser cette note que j'aurais préféré ne jamais écrire...

Un très triste Lundi...

J'ai appris il y a une heure la mort de notre ami Boris Hoffman. Ce nom ne vous dit pas grand chose, même probablement rien.

C'est pour cela que je voudrais vous en parler...

Boris avait une cinquantaine épanouie rondouillarde et joviale .
Il était agent littéraire, pas un de ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent et font ça comme on ferait des boulons, une tradition familiale puisque son père avait fondé l’agence à Munich bien avant la guerre.

Boris ne savait pas quelle était sa langue maternelle. Aussi loin qu’il se souvienne il avait toujours entendu parlé et parlé lui-même l’allemand, le yiddisch, le russe, l’hébreu, l’espagnol ; il savait que sa langue maternelle n’était ni l’anglais , ni l’arabe ces deux là ils les a apprises plus tard comme le portuguais.

Ce multilinguisme, cette ouverture sur le monde grâce aux langues qu’il parlait avait également ouvert son esprit et son âmeà la tolérance et aux autres , même si nous avions des divergences sanglantes sur nos clubs de foot préférés !

Nous vivions, professionnellement, dans la même impasse...
Ce n’est pas un gag, c’est vrai !Ses bureaux qu’ils partageaient avec son frère Georges, ont une entrée Boulevard St-Michel et les fenêtres donnent sur l’impasse Royer-Collard. Comme nous. Il n’était donc pas possible que nous sortions de chez nous sans le voir, et donc sans discuter , et donc sans s’engueuler sur les mérites respectifs de la Bundesliga et du Calcio...
Après un coca et un café nous étions d’accord sur le fait que les éditeurs sont tous des branleurs, moi le premier et que les agents littéraires ne valent pas mieux.

Il était l’agent de John Le Carré mais il était surtout un être d’une gentillesse hors du commun . Il passait sa vie à s’occuper des autres tout en râlant parce que cela « l’emmerdait » comme il disait.

Il était curieux de tout et aussi assez curieux dans son genre. J’ai essayé de lui acheter un livre, n’importe lequel, pendant trois ans...
Cela ne s’est jamais fait. Il était incapable de discuter d’argent tout court, alors avec ses amis cela lui était quasiment impossible.

Cultivé comme très peu, gentil comme personne et redoutablement intelligent, Boris Hoffman a été un ami formidable pour tous les gens du monde de l’édition en France et à l’étranger. Nous étions à Francfort ensemble il y a dix jours et il était partie avant la fin de la foire parce qu’il avait un match de foot à voir.

Il est mort ce week-end chez lui, j’espère que ce n’est pas en regardant vendredi soir Argentine-France de rugby . cela lui ferait de bien mauvais souvenirs pour l’éternité...

Une chose est sûre chaque fois que je rentrerais dans nos bureaux, ou chez nous, et cela pendant longtemps j’aurais envie de frapper à sa fenêtre pour que nous prenions un café ;

En attendant , je pleure.

J’espère que nous serons et saurons être à la hauteur pour soulager un peu la douleur de ses fils Danny et Benji .

Boris sera enterré mercredi en fin de matinée, mais les hommes comme lui ne disparaissent jamais.

P.S : tu me manques déjà enfoiré !

Maud

Babeth, voilà une magnifique interview d'un homme qui semble tout aussi beau, ne serait-ce qu'intérieurement parlant ( les photos bien que petites sont assea agréables aussi...)
Ce fut un plaisir de lire ces lignes, et de découvrir la sagesse d'Oliver. Il semblerait presque qu'il vit un kilomètre au dessus de nous et qu'il est, de ce fait, le seul à avoir pu prendre le recul necessaire pour analyser l'Humain dans son ensemble...

Gillou le Fou, aujourd'hui doit être un bien triste jour pour vous puisque nous sommes Mercredi, et je profite donc de ce petit mot à Elisabeth pour vous adresser mes sincères condoléances.

Sarvane

Cet auteur est un charmeur :-) Et à force de lire de bons échos sur son livre et à découvrir ses commentaires tellement vrais, je crois que je vais finir par me laisser tenter aussi ;-)

Olivier Goujon

Que n'aurais-je manqué si mes yeux n'étaient pas tombés (aie ! ça fait quand même un peu mal !) sur ces deux derniers commentaires que je viens de découvrir à l'intant !!!

@ Maud : tu viens précisément de réaliser l'exploit de me faire rougir de si pas bon matin !!! tes compliments me vont droit au coeur même s'ils sont exagérement exagérés ! (j'exagére ? bon... bon... ok... mais il n'y a pas de fumée capiteuse sans feu hypnotisant)

@ Sarvane : Vous vous connaissez Maud et toi ? Le meilleur moment dans un processus de tentation est précisément celui où on y succombe...

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