C'est pénible de ne pas se sentir à sa place. Réfléchir au bien-fondé des arguments des uns et des autres, observer les discussions sans y prendre part. Pourquoi d'ailleurs ?
C'est difficile de se sentir perdu au milieu de tous. Se regarder le nombril, les ongles, se demander pourquoi ceci, pourquoi cela et au final toujours, toujours se remettre en cause.
On est responsable de ce que l'on est. Aucun doute possible, on se construit seul ! Des bases, une éducation, un contexte mais au bout du comtpe le vécu, les regards, les sourires et les failles font de vous ce que vous êtes. Parce que vous avez accepté... Ou parce que vous ne pouvez pas faire autrement?
Sans cesse remettre le métier sur l'ouvrage. Sans cesse se reposer les questions.... Oser un pas puis reculer de dix.
On a le temps de se prendre la tête à ce point ? On a le temps de se demander si on est légitime face aux autres?
Exaucer ses rêves, croire en soi et en une seconde tout détricoter parce que finalement non, c'est pas beau comme ça.
Quel est le fondement de nos existences ? C'est quoi le vrai dans cet immense bordel ?
Les reportages sur la guerre, les attentats, la famine, les maladies. Les bling blings et compagnie ? Les choses hors du commun ? Une lumière sur un sapin ?
C'est quoi le vrai dans ce fichu bordel ? Pourquoi on a du mal à être à l'aise en fonction des personnes, des lieux.
La planète est à tout le monde, alors pourquoi se sentir si petit face à ceux qui ont de si grands airs.
Question de volonté ? Question de maladresse ou d'a prioris ?
Prendre le temps de regarder vraiment... Partir positif, croire en l'autre... Et puis seul face à soi-même ne plus croire en soi. Vouloir tout abandonner. Pas un jour sans une remise en cause. C'est l'overdose... Décidément non, on ne peut pas aller contre sa nature.
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