C'est pénible de ne pas se sentir à sa place. Réfléchir au bien-fondé des arguments des uns et des autres, observer les discussions sans y prendre part. Pourquoi d'ailleurs ?
C'est difficile de se sentir perdu au milieu de tous. Se regarder le nombril, les ongles, se demander pourquoi ceci, pourquoi cela et au final toujours, toujours se remettre en cause.
On est responsable de ce que l'on est. Aucun doute possible, on se construit seul ! Des bases, une éducation, un contexte mais au bout du comtpe le vécu, les regards, les sourires et les failles font de vous ce que vous êtes. Parce que vous avez accepté... Ou parce que vous ne pouvez pas faire autrement?
Sans cesse remettre le métier sur l'ouvrage. Sans cesse se reposer les questions.... Oser un pas puis reculer de dix.
On a le temps de se prendre la tête à ce point ? On a le temps de se demander si on est légitime face aux autres?
Exaucer ses rêves, croire en soi et en une seconde tout détricoter parce que finalement non, c'est pas beau comme ça.
Quel est le fondement de nos existences ? C'est quoi le vrai dans cet immense bordel ?
Les reportages sur la guerre, les attentats, la famine, les maladies. Les bling blings et compagnie ? Les choses hors du commun ? Une lumière sur un sapin ?
C'est quoi le vrai dans ce fichu bordel ? Pourquoi on a du mal à être à l'aise en fonction des personnes, des lieux.
La planète est à tout le monde, alors pourquoi se sentir si petit face à ceux qui ont de si grands airs.
Question de volonté ? Question de maladresse ou d'a prioris ?
Prendre le temps de regarder vraiment... Partir positif, croire en l'autre... Et puis seul face à soi-même ne plus croire en soi. Vouloir tout abandonner. Pas un jour sans une remise en cause. C'est l'overdose... Décidément non, on ne peut pas aller contre sa nature.
Ouh la, je comme comme un ras le bol ! T'en fais pas Babeth, ça va aller. Fonce ! Je trouve que tu réussis pas si mal que ça ce que tu entreprends. Rien n'est facile, et pourtant tu y arrives, pas à pas. Malgré tout. Tu es là et les gens te voient. C'est un très bon début.
Rédigé par : Nath | 15 décembre 2008 à 13:35
Tous les matin, je me lève en me disant que je vais croiser dans la journée: une personne qui me semblera idiote, un conseilleur qui ne sera jamais payeur, un flatteur doté de cette curieuse envie de me faire les poches, un dandy de l'esprit qui m'expliquera la vie, les fleurs et les abeilles, et tous auront des tonnes de certitudes sur la vie, la littérature, et la meilleur recette de la langue de veau, le tout vérifié par le beaux-frère de la tante du chien de ma sœur et leurs expériences, à la conditions qu'elles fussent vraies. Alors, je les écoute, puis, j'écoute ma conscience qui me dit que je ne suis ni moins bon que certains, et bien pire que les autres ; mais, je suis moi-même, aspirant à simplement pouvoir me regarder dans un miroir, et pouvoir à me dire, j'ai fait aussi bien que je le pouvais,et qu'on ne me reproche pas ce que je ne suis pas. Mais, que je me moque à mon tour. Parlez moi un peu... Un succès a donc fait de vous des êtres parfait, méritants que je me sente amoindri, soumis, asservi ? Je l'accepterai humblement si tel est le cas - tiens, je vous autorise même à me jeter la première pierre, mais faute d'être dieu ou le diable...humains comme moi, continuez donc à me faire sourire et à m'enseigner malgré vous ce que je ne veux jamais être.
Rédigé par : stephane | 15 décembre 2008 à 14:07
Hors de question de t'entendre ou d'entendre dire de toi que tu es à côté, hors champ pour les autres.
Si y a bien une qualité qui émane de toi au presque 1er regard, c'est l'élan naturel que tu as envers les gens. Tous les gens.
Alors on met les poings sur les hanches, on fronce un peu le sourcil comme bouclier et on avance.
Rédigé par : Mélina | 15 décembre 2008 à 17:23
Ben alors ???
c'est l'approche de Noël qui vous refile un méchant coup de blues ?
On a pas le temps de se demander si on est légitime face aux autres.On a pas le temps, parceque c'est inutile,les autres s'en fichent de cette légitimité (dans le sens de justifier de son existence) et beaucoup sont préoccupés par la leur (ce qui est bien ridicule quand on y pense, la tour de Babel c'était peut être çà, non ?).
Rédigé par : Vincent Arcache | 18 décembre 2008 à 11:39
En fait, on est vraiment compliqué...
Les gens ne savent pas ce que vous avez dans la tête, tout à l'heure vous serez derrière une petite table avec une pile de bouquins à dédicacer
et il ne sera pas question de légitimité, ça ira de soi puisque vous êtes l'auteur. Les personnes qui seront là ne verront pas vos doutes ni vos angoisses, seulement votre sourire, c'est seulement ça qui compte, oui c'est ça, je pense qu'il ne faut pas sourire qu'aux autres, mais se sourire aussi à soi même, la légitimité on se la donne.
Bonne dédicace.
Rédigé par : Vincent Arcache | 20 décembre 2008 à 13:10
Tout pareil...
:(
Et j'avais besoin d'une phrase comme ça: "Sans cesse remettre le métier sur l'ouvrage." Allez, je retourne me frotter, m'écorcher, me confronter au métier!!!
:)
Rédigé par : EmmaBovary | 20 décembre 2008 à 19:04
Se regarder chaque matin dans la glace et se dire : "je suis en accord avec moi-même". Tout assumer, ne rien regretter. Nous sommes en effet en majeure partie le résultat de nos choix, les bons comme les mauvais, et puisqu'on ne peut revenir en arrière... il faut vivre au présent, prendre du plaisir et avancer, rêver, tenter pour réussir.
Ne changez rien, vous êtes humaine et par les temps qui courent, c'est précieux.
Rédigé par : Olivier | 22 décembre 2008 à 13:44