Les maux de ventre, la tête qui cogne.
L'envie d'être bien et tant de désillusions au quotidien. Ne pas savoir ce qui ne va pas mais le sentir si fort qu'on se croit mort.
Velouté de sourires et quelques secondes de paix. Enfin face à soi on se sent bien.
Et le temps retrace le chemin des peurs, y a quelque chose qui cloche.
Pas le droit de se plaindre, trop de jolis pas de danse depuis quelques temps.
Bouche muette, pas de parole sur le passé.
C'est plus facile d'oublier quand on se tait ?
C'est plus aisé pour les autres de prendre seulement les éclats de rires et de fuir au moindre signe d'humidité de l'oeil.
Il y a des choses que l'on sait, au delà de soi, c'est inexplicable mais on le sait.
Être fait pour ceci ou autre chose mais le savoir.
Et pourtant ne pas y arriver. Le lot de chance, de hasard qu'il faut pour arriver en haut.
Jalousé les autres? A quoi bon, Se réjouir on nous croit faux. Pas un signe qui ne montre ce que l'on est vraiment.
Le regard des autres ne saura jamais, jamais vous voir tel que vous vous voyez.
Refuser de croire celui vous dit haut et fort comme il aime cela, ne pas vouloir comprendre, vouloir faire plus, mieux...
Et se rendre compte que c'est de soi que l'on a peur. Être seul au milieu de tous... C'est finalement ce que l'on vit tous.
Écouter les haines faciles, les mal habiles se gausser et respecter tellement les douleurs du passé.
Pleurer l'image d'un enfant qui meurt de faim et continuer d'avaler son cheese burger.
Dire à l'ami qu'on sera toujours là pour lui et n'avoir personne à appeler quand ça va mal pour soi.
Demander de l'aide parce qu'on nous apprend à le faire et s'étonner de trop demander.
Pas d'équilibre, trop de différences. Être unique quelle chance, être l'autre quelle dérive.
Apercevoir la lumière au coin du regard et se dire qu'enfin on sait qui l'on est... Et détester cette part de gentillesse, rêver d'indifférence, de hauteur. Et comprendre pourquoi on ne sera jamais le premier. Peur d'être mangé, refuser de dévorer.
Alors... rester sur place, vivre l'essentiel et perdre les voyages, les aventures pour un bout de bien être quotidien.
La frousse de l'inconnu nous fait rester face à soi.
Et face à soi on ne peut qu'avoir peur de rester seul.
Très beau texte Babeth !
Rédigé par : Nath | 26 août 2008 à 09:40
Tout ça me parle. Accepter tous ces moments de solitude, de faiblesse, garder l'estime de soi et savoir que demain sera meilleur. Demander de l'aide, ne pas rester enfermé surtout. LAisser passer l'orage.
Rédigé par : Delphine | 26 août 2008 à 14:22
Bonjour,
Peur de soi, peur de l'autre. S'oublié parfois et tout semble comme par enchantement nous convenir.
Valse avec les mots
Un deux un deux et la tête nous tourne
Un deux un deux c’est la valse nocturne
Un deux un deux c’est Mozart qui déambule
Un deux un deux j’vois la vie dans une bulle
C’est la mort qui valse peut-être avec le vent
C’est la valse et j’valse ! valse avec le temps
C’est le lit c’est la nuit j’valse avec des mots
C’est encore ce clair de lune ô Dieu que de maux
Un deux un deux ainsi on danse et on s’endort
Un deux un deux j’valse avec la vie et la mort
Un deux un deux tout chavire tout s’embrouille
On danse sur des temps sur de notes qui déraillent
Un deux trois non ! un deux un deux ça barbouille
Ce sont des mots qui valsent est-ce la mort qui raille?
le 7 novembre 2007
giuseppe
Rédigé par : salamone | 26 août 2008 à 15:31
On est tous un peu dans ton texte Elisabeth...
Rédigé par : Marie-Laure | 26 août 2008 à 17:47
Pour me retrouver, il m'a fallu apprivoiser la solitude, celle qui fait du bien et nous rends aux autres!
Rédigé par : EmmaBovary | 27 août 2008 à 18:18
Bonjour.
Je suis fascinée par ces mots. Je ne sais s'ils sont le reflet de votre voyage personnel, mais j'ai cette sensation étrange de m'observer à travers votre plume. Le voyage des miens m'enferme dans ma solitude. Il ne me reste plus qu'à prendre le train en marche ! Merci pour ce texte.
Rédigé par : Aurélie | 28 août 2008 à 13:58