Peu importe l'âge, le sexe, la taille, la couleur des yeux.
Peu importe le nez, le regard, les mains... Apprivoiser au fur et à mesure du clavier, baisser la garde, se confier. Devenir amie virtuelle jusqu'à la rencontre, jusqu'au premier coup de fil ou rester loin mais si proche à la fois.
Et puis réaliser que l'on est moins seuls parmi les siens. Une fenêtre, une abîme nous permet d'être aimé... Mieux ! Plus de défauts caractéristiques mis en avant, plus de souvenirs non plus.
Relation vierge de tout où l'on a encore tant à apprendre.
Se méfier parfois et puis rester finalement soi même.
Visiter d'autres univers, sourire et prendre part au débat. Envoyer des missives et recevoir un trop plein d'émotion.
Génération clavier, échange d'humanité.
J'ai lu aujourd'hui "je suis amoureuse de FB", j'ai trouvé la formule géniale.
Je suis amoureuse des amis virtuels, des multiples possibilités, des rencontres improbables !
Il y a 10 ans, je me sentais gamine, je n'osais pas grand chose et je rougissais sans cesse si l'on osait me parler.
Aujourd'hui... Je rougis toujours mais j'écoute, j'absorbe, je me nourris des autres. Je suis un électron libre. On me prend pour une fille pleine d'énergie? Non je vole la vôtre avec délice.
J'adore les amis que je croise, peu importe demain, peu importe les liens. Je sais déjà que certains comptent, que certains compteront demain. Je sais que je veux donner encore. Que je veux que l'on se nourrisse de moi.
Et sans la Toile je n'aurais pas eu la chance de rencontrer des gens si formidables qui depuis quelques années m'accompagnent au gré de Nos humeurs, de nos envies.
Merci à tous...
-Ce Blog m'a permis de me découvrir au travers des autres et de rencontrer des être hors du commun.
Et je crois que malgré la douleur de mes maux je vais m'endormir sereine sur de belles pensées...
Merci à toi également, pour ta générosité, ton énergie, ta bonne humeur... Toutes ces choses qui font que l'on ne peut pas ne pas être ton amie !
Rédigé par : Vanouchka | 17 octobre 2008 à 10:14
Je suis actuellement en mode "pensée pour tes dents".
Oui, ça paraît nettement moins fleur bleue que les jolies choses que tu dis plus haut, mais ça fait aussi partie du "truc" qui lie les gens.
Des bises
Rédigé par : Mélina | 17 octobre 2008 à 10:31
On dirait que le moral est remonté depuis ton dernier post !
C'est une des premières choses que je me suis dites quand j'ai eu la chance de découvrir ton blog et avant même d'aimer tes textes : cette fille rayonnante, on a envie d'être son amie !
Alors merci et continue de nous enchanter - virtuellement pour moi - en espérant un jour la rencontre IRL.
Rédigé par : Delphine | 17 octobre 2008 à 11:23
Voila c'est fait je crois...comme les enfants, pense fort à la petite souris...
Bisous...
Rédigé par : Richtoo | 17 octobre 2008 à 18:12
J'adore ce post et tt ce que tu dit ... c'est tellement vrai ...
Merci a toi d'etre toujours là !!et d'etre Toi, tu es tellement ...adorable,gentille,Unique ...
J'espere que tu vas bien et que tu ne souffres plus a cause de tes dents .
Gros bisous .
Rédigé par : Alex (WG for ever :-D) | 18 octobre 2008 à 01:00
Une dizaine de jours que ne peux aller sur mes blogs préférés parce qu'un travail actuel qui me demande beaucoup d'énergie et qui me fait coucher à des heures pas possible, alors revenir et tomber sur un si joli article, c'est un sacré rayon de soleil... Encore quelques jours de dur labeur mais là je viens d'y puiser une belle ressource... Merci à toi Elisabeth d'être là, avec ton sourire et ta gentillesse :-)
Rédigé par : Marie-Laure | 18 octobre 2008 à 10:47
Comme Marie-Laure, je suis très prise actuellement et je ne passe presque plus sur mes blogs préférés :-( Mais là je ne peux pas ne pas te laisser une trace de mon passage. Je ne suis jamais très loin de toi, mais tu le sais ?...
Rédigé par : Sarvane | 21 octobre 2008 à 21:29
Comme Marie-Laure, je suis très prise actuellement et je ne passe presque plus sur mes blogs préférés :-( Mais là je ne peux pas ne pas te laisser une trace de mon passage. Je ne suis jamais très loin de toi, mais tu le sais ?...
Rédigé par : Sarvane | 21 octobre 2008 à 21:31
Tu es un amour... et comme je suis rentrée, tu vas recevoir, bientôt bientôt, un p'tit carton de fruits secs ;o)
Rédigé par : Nath | 27 octobre 2008 à 09:48
Je ne connais la blogosphère que depuis peu finalement, mais les rencontres que l'on y fait prennent une place insoupçonnable dans nos vies !
Il faut le vivre pour le comprendre, et rester soi, rester vraie même à travers un ordinateur...et là, les rencontres deviennent magiques !
Je ne remercierais jamais assez le WG de ces belels rencontres que j'y ai faites, de t'avoir rencontrée...
Rédigé par : Maud | 27 octobre 2008 à 17:03
Merci à toi Elizabeth pour ce billet si touchant et revigorant... et pour tous les moments que tu nous fais partager !
Rédigé par : Bridget | 27 octobre 2008 à 21:43
T'es folle, toi !
Je suis émue. Ce que tu dis est très vrai. Pour nous tous amis si lointains dans notre monde virtuel.
Merci à toi , Elisabeth, d'être un si joli rayon de soleil dans nos brouillards quotidiens !
Rédigé par : ecaterina | 02 novembre 2008 à 14:50
Cet après-midi au salon du livre je n'ai pas eu le plaisir de vous côtoyer. Une prochaine fois peut-être.
Bon courage et bon dimanche.
L’océan cuirasse le phare de Cordouan
Rocher fardé d’algues obscures trépassent sur le pont du diable.
Les eaux de la mer jadis ont meurtri des loups sans êtres coupables,
Et voilà qu’elles repassent à l’acte, les vagues éreintent la roche,
La brise à la rendre friable. Ses crevasses la mènent à Antioche.
Le diable passe, prône, se repose sur une des ses portes ouvertes,
C’est au delà qu’on voit l’océan, là s’y engouffre les ombres muettes,
Dans cet antre passe l’aube et à son zénith le soleil brûle du slam.
Gare à qui se penche sur les échancrures rugueuses ! Sur la lame ;
Les âmes éperdues à marée basse glissent et prennent le large.
Les méduses sont sans vie. La mer remonte, le diable est sur la barge.
On peut musarder à pas lents sur le sentier des douaniers. Ce matin
L’attrait, Saint Palais, Vaux, Royan respirent, prennent par la main.
Le sable de Nauzan donne des ailes au cœur et au Bureau la plage
S’est remplie de monde… tandis que des scintillements nagent.
Des reflets d’argent flottent sur la mer… l’œil en pleure de joie,
Ô fidèles rayons d’or qu’illuminent ces plages qui s’offrent aux rois.
Le sable est si fluide qu’il passe au travers des âges, des farceurs !
Les vêpres sonnent le glas des goûts amers. L’iode répand la douceur
De l’atlantique. Ici, là-bas l’océan sent bon, on pêche sur l’estuaire.
Sur le pont le cœur entend que le diable lui parle de vaines prières.
Ce mois de mai tant de maisons sont sans vie, il s’obstine et les réveille!
Ces façades blanches aux volets rouges ou bleus, ces jardins en veille.
Au loin, bateaux assis à même le sable, Saint Martin règne sur l’ile de Ré.
Plus bas la Rochelle, Rochefort, sont à quelques souvenirs d’ici, trop près.
La lune en plein jour bleuit, s’accroche encore au ciel, des âmes passent.
Cœur bas, cœur haut ! imite la mer, se noie dans les marées, s’absente.
Ce soir un vide monte jusqu’aux cieux. Les étoiles se cachent. Des nuages
Assombris affrontent la nuit et font sortir les rainettes des marécages.
Saint Palais se moque du diable et ce pont ne reflète plus de drame
C’est l’heure, on part, on s’éloigne, on quitte la mer. Ô ma belle dame !
Des chimères retiennent nos larmes, des empyrées qui nous charment.
Les maux s’opposent à cet air bienheureux dont Dieu et l’âme s’arment.
LE 24 MAI 2008
Giuseppe
Rédigé par : salamone | 08 novembre 2008 à 22:05