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« L'amie méprisable que je suis | Accueil | Fred Vignale »

17 octobre 2008

Commentaires

Vanouchka

Merci à toi également, pour ta générosité, ton énergie, ta bonne humeur... Toutes ces choses qui font que l'on ne peut pas ne pas être ton amie !

Mélina

Je suis actuellement en mode "pensée pour tes dents".
Oui, ça paraît nettement moins fleur bleue que les jolies choses que tu dis plus haut, mais ça fait aussi partie du "truc" qui lie les gens.

Des bises

Delphine

On dirait que le moral est remonté depuis ton dernier post !
C'est une des premières choses que je me suis dites quand j'ai eu la chance de découvrir ton blog et avant même d'aimer tes textes : cette fille rayonnante, on a envie d'être son amie !
Alors merci et continue de nous enchanter - virtuellement pour moi - en espérant un jour la rencontre IRL.

Richtoo

Voila c'est fait je crois...comme les enfants, pense fort à la petite souris...
Bisous...

Alex (WG for ever :-D)

J'adore ce post et tt ce que tu dit ... c'est tellement vrai ...
Merci a toi d'etre toujours là !!et d'etre Toi, tu es tellement ...adorable,gentille,Unique ...
J'espere que tu vas bien et que tu ne souffres plus a cause de tes dents .
Gros bisous .

Marie-Laure

Une dizaine de jours que ne peux aller sur mes blogs préférés parce qu'un travail actuel qui me demande beaucoup d'énergie et qui me fait coucher à des heures pas possible, alors revenir et tomber sur un si joli article, c'est un sacré rayon de soleil... Encore quelques jours de dur labeur mais là je viens d'y puiser une belle ressource... Merci à toi Elisabeth d'être là, avec ton sourire et ta gentillesse :-)

Sarvane

Comme Marie-Laure, je suis très prise actuellement et je ne passe presque plus sur mes blogs préférés :-( Mais là je ne peux pas ne pas te laisser une trace de mon passage. Je ne suis jamais très loin de toi, mais tu le sais ?...

Sarvane

Comme Marie-Laure, je suis très prise actuellement et je ne passe presque plus sur mes blogs préférés :-( Mais là je ne peux pas ne pas te laisser une trace de mon passage. Je ne suis jamais très loin de toi, mais tu le sais ?...

Nath

Tu es un amour... et comme je suis rentrée, tu vas recevoir, bientôt bientôt, un p'tit carton de fruits secs ;o)

Maud

Je ne connais la blogosphère que depuis peu finalement, mais les rencontres que l'on y fait prennent une place insoupçonnable dans nos vies !

Il faut le vivre pour le comprendre, et rester soi, rester vraie même à travers un ordinateur...et là, les rencontres deviennent magiques !

Je ne remercierais jamais assez le WG de ces belels rencontres que j'y ai faites, de t'avoir rencontrée...

Bridget

Merci à toi Elizabeth pour ce billet si touchant et revigorant... et pour tous les moments que tu nous fais partager !

ecaterina

T'es folle, toi !
Je suis émue. Ce que tu dis est très vrai. Pour nous tous amis si lointains dans notre monde virtuel.
Merci à toi , Elisabeth, d'être un si joli rayon de soleil dans nos brouillards quotidiens !

salamone

Cet après-midi au salon du livre je n'ai pas eu le plaisir de vous côtoyer. Une prochaine fois peut-être.
Bon courage et bon dimanche.

L’océan cuirasse le phare de Cordouan

Rocher fardé d’algues obscures trépassent sur le pont du diable.
Les eaux de la mer jadis ont meurtri des loups sans êtres coupables,
Et voilà qu’elles repassent à l’acte, les vagues éreintent la roche,
La brise à la rendre friable. Ses crevasses la mènent à Antioche.

Le diable passe, prône, se repose sur une des ses portes ouvertes,
C’est au delà qu’on voit l’océan, là s’y engouffre les ombres muettes,
Dans cet antre passe l’aube et à son zénith le soleil brûle du slam.
Gare à qui se penche sur les échancrures rugueuses ! Sur la lame ;

Les âmes éperdues à marée basse glissent et prennent le large.
Les méduses sont sans vie. La mer remonte, le diable est sur la barge.
On peut musarder à pas lents sur le sentier des douaniers. Ce matin
L’attrait, Saint Palais, Vaux, Royan respirent, prennent par la main.

Le sable de Nauzan donne des ailes au cœur et au Bureau la plage
S’est remplie de monde… tandis que des scintillements nagent.
Des reflets d’argent flottent sur la mer… l’œil en pleure de joie,
Ô fidèles rayons d’or qu’illuminent ces plages qui s’offrent aux rois.

Le sable est si fluide qu’il passe au travers des âges, des farceurs !
Les vêpres sonnent le glas des goûts amers. L’iode répand la douceur
De l’atlantique. Ici, là-bas l’océan sent bon, on pêche sur l’estuaire.
Sur le pont le cœur entend que le diable lui parle de vaines prières.

Ce mois de mai tant de maisons sont sans vie, il s’obstine et les réveille!
Ces façades blanches aux volets rouges ou bleus, ces jardins en veille.
Au loin, bateaux assis à même le sable, Saint Martin règne sur l’ile de Ré.
Plus bas la Rochelle, Rochefort, sont à quelques souvenirs d’ici, trop près.

La lune en plein jour bleuit, s’accroche encore au ciel, des âmes passent.
Cœur bas, cœur haut ! imite la mer, se noie dans les marées, s’absente.
Ce soir un vide monte jusqu’aux cieux. Les étoiles se cachent. Des nuages
Assombris affrontent la nuit et font sortir les rainettes des marécages.

Saint Palais se moque du diable et ce pont ne reflète plus de drame
C’est l’heure, on part, on s’éloigne, on quitte la mer. Ô ma belle dame !
Des chimères retiennent nos larmes, des empyrées qui nous charment.
Les maux s’opposent à cet air bienheureux dont Dieu et l’âme s’arment.

LE 24 MAI 2008
Giuseppe

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