Enfin !! Des mois que j'attendais la sortie d'un nouvel ouvrage de Dominique Dyens.
Un avant-goût ?
Enfin !! Des mois que j'attendais la sortie d'un nouvel ouvrage de Dominique Dyens.
Un avant-goût ?
Rédigé à 20:04 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Nestor lutte contre un trafic de filles de l’Est. Andréa est écrivain. Ils pourraient former un couple ordinaire et vivre une histoire normale, mais le temps semble leur échapper. Un rien les sépare, à moins que ce ne soit un monde. Le roman qu’Andréa écrit se réfléchit peu à peu dans la réalité et interfère dangereusement avec le combat de Nestor. Les deux amants parviendront-ils à déjouer les mauvais tours du destin ?
D’une audacieuse architecture et d’une grâce inouïe, Tout contre est un hymne au présent, aux sentiments qui transcendent le temps.
Il y a 4 mois de cela j’étais invitée au Salon du livre de Châteauroux. Un lieu magique puisque nous dédicacions dans un ancien couvent.
Non loin de moi, une très belle jeune femme, avec un regard bleu incroyable, signait son premier roman. La couverture rouge foncée accroche l’œil et nombre de visiteurs s’arrêtent. Elle a le sourire facile et on sent bien le public sous le charme.
Elle s'appelle Marie-Florence Gros.
Je me suis intéressée à elle et j’ai acheté son ouvrage : Tout contre.
J’avais déjà vu la bande annonce sur Internet. En réalité c’est aussi parce que je l’ai écouté lire des passages de son livre lors d’une soirée littéraire que je me suis laissé convaincre.
Une histoire complexe puisque nous naviguons constamment entre deux périodes pour deux personnages. Un amour qui semble impossible puisque le temps les sépare. Il est très difficile de parler de cet ouvrage tant il est différent de ce que l’on a l’habitude de lire en terme de construction.
Le passé est un présent pour l’un. Le présent est un passé pour l’autre… Et pourtant durant un certain temps ils vont vivre leur amour au même rythme.
Pour découvrir ce roman il faut prendre du temps, s’installer et profiter du fil de cette histoire énigmatique. L’écriture est douce, à fleur de peau.
Nestor et Andréa, les deux héros, vivent dans un espace temps différent, ils s’aiment mais leurs sentiments grandissent de manière bien distincte.
C’est donc une histoire d’amour, de rencontre et d’impossible. Un moment de poésie où l’on cherche sans cesse à ce qu’Andréa et Nestor se rejoignent, se comprennent. On attend que la sincérité de leurs âmes prenne la place de la réalité.
On ne peut pas être déçu lorsque l’on lit ce livre. Pour une fois un roman tendre et complice que le lecteur a envie de relire pour être certain de ne pas avoir raté un instant de la vie de ces deux âmes perdues. Je le conseille chaudement !
Résumé :
Andréa emménage, quand une voiture renverse un homme sous ses yeux.
L'homme est emmené, dans un état grave. C'est Nestor, son nouveau voisin du dessus.
Le lendemain, elle entend marcher dans l’appartement de Nestor. Elle va prendre des nouvelles. A sa grande surprise, c'est lui qui ouvre, en pleine forme. Il refuse de parler de l'accident, il la fait entrer.
Commence une relation qu'Andréa trouve fascinante : il lui offre les fleurs qu'elle aime, les livres qui lui plaisent. Sa bibliothèque est faite pour elle ...
Nestor tombe toujours bien, Andréa tombe amoureuse.
Ce n'est que peu à peu qu'elle prend conscience de l'étrangeté de leur histoire. Ce n'est que peu à peu qu'elle comprend ses silences...
Voir le teaser : http://www.dailymotion.com/video/xc0yte_tout-contre-un-roman-de-marie-flore_creation
Rédigé à 15:28 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Une ambiance délicieusement Hitchcockienne, un suspense haletant, telle est l’impression que l’on a en lisant « Le voisin » de Tatiana de Rosnay.
Si vous ne lisez pas la quatrième de couverture vous entrerez naïvement dans un monde où la vie est paisible, tout est à sa place même l’ennui du personnage principal : Colombe Barou. Jeune maman de jumeaux de 11 ans, mariée à un homme sans cesse en voyages d’affaires et sœur d’une femme loin de sa personnalité.
On comprend rapidement que Colombe Barou vit dans l’ombre, elle n’ose jamais assumer sa subtile beauté, son talent pour l’écriture… Non elle se cache derrière un quotidien glacé. Et puis un jour... elle trouve un nouvel appartement pour abriter sa vie de famille…
C’est là que tout va basculer, nouveau décor, nouveau quartier, nouveaux voisins… et nouvelle Colombe.
Prise au piège d’un délire paranoïaque ou bien en proie à de la malveillance ? Elle sombre dans un état proche de
Comment va-t-elle se sortir de cette oppressante présence, comment va-t-elle réussir à tenir le coup face aux agressions pernicieuses du Docteur Faucleroy ?
Colombe ne savait pas qu’elle était joueuse, mais attention… elle peut perdre beaucoup à trop vouloir comprendre.
Un thriller, un roman, une histoire dans laquelle on se plonge avec frénésie. Un livre difficile à lâcher, une écriture fluide, forte. Un très bon moment de lecture. Un de mes ouvrages préférés de
Mais est-ce Colombe qui est folle ou bien... le voisin ?
Retrouvez Colombe Barou et Léonard Faucleroy sur Facebook… Les personnages de Tatiana y ont pris vie !
Le voisin de
Sortie officielle le 8 avril 2010, retrouvez Tatiana pour l’avant première de don livre le 7 avril de 19 heures à 21 heures à
120, boulevard du Montparnasse
75014 PARIS Métro Vavin ligne 4 ou RER B PORT ROYAL, Parking Montparnasse Vavin juste devant.
Quatrième de couverture :
"Ce pourrait être vous...Ce pourrait être lui..."
Un mari souvent absent. Un métier qui ne l’épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Une de ces femmes auxquelles il n’arrive jamais rien. Comment imaginer ce qui l’attend dans le charmant appartement où elle vient d’emménager...
À l’étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l’épaisseur d’un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?
Grâce à un scénario implacable, Tatiana de Rosnay installe une tension psychologique extrême. Situant le danger à notre porte, elle réveille nos terreurs intimes.
Rédigé à 18:16 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le roman sort le 7 janvier 2010...
En attendant découvrez la bande annonce du livre.
Rédigé à 22:31 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Une lecture pour rêver… Pour profiter mieux de la vie, pour cesser de laisser le temps filer et l’attraper de toutes nos forces.
Le chambrioleur c’est l’histoire d’une gamine de 10 ans… C’est l’histoire d’une famille qui ne sait pas aimer comme il faudrait. Plus qu'un roman c'est un conte cynique et triste... Triste parce que tout nous rappelle en effet combien la vie nous passe sous les yeux et combien les choses essentielles, comme le simple fait de lire une histoire à son enfant, sont souvent remises au lendemain... Mais dans cette tristesse il y a surtout l’espoir d’un renouveau, il y a la fuite pour mieux revenir, pour permettre aux adultes de réagir.
On est sans cesse entre le vrai et le faux, l’imaginaire de
Paulin est un ange gardien si réel… Pourtant d’où vient-il ? Qu’est-ce que Jeanne attend de lui ? Une rencontre hors du commun, une complicité salvatrice.
Un ouvrage dans lequel se mêlent l’indifférence, l’amour et le rêve… Un livre que l’on referme avec une boule dans l’estomac et une envie d’aimer mieux, de cesser de voir pour mieux regarder…
Damien Luce est aussi musicien et nous offre là un merveilleux voyage de cœur.
À découvrir dès le 7 janvier 2010 dans toutes les bonnes librairies !
Elevée par des parents oublieux, moquée par ses camarades, Jeanne s'invente un quotidien à sa mesure, où les murs sont des écrans de cinéma, où la réalité et la fiction empiètent l'une sur l'autre. Elle est une enfant ordinaire, qui se fabrique un monde extraordinaire. Dans cet univers fantastique va surgir Paulin, cambrioleur néophyte, jeune clochard dynamique. Il entre chez elle comme dans un château de conte. Une amitié clandestine se tisse entre eux et, petit à petit, Paulin investit tous les jardins secrets de
15 euros TTC / 205 pages / ISBN : 9782350871288
Rédigé à 12:49 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Des mois que je l’attendais…
Je l’ai acheté le jour de sa sortie ! J’ai commencé à le lire le soir même…Et très vite j’ai dis :
Stop !
Ce livre est fait pour être lu au calme, pour en profiter encore plus. Je l’ai donc mis de côté dans ma pile de romans pour mon séjour en Grèce.
Et voilà… Le temps a passé et j’ai enfin pu lire « Boomerang » de Tatiana de Rosnay.
Oui effectivement c’est un auteur EHO, oui je la connais un peu, oui je l’admire énormément… Et après cette lecture je ne peux que continuer à la trouver fascinante.
Il faut noter que Tatiana de Rosnay a réussi à faire parler de son ouvrage au travers de l’un des personnages : Angèle Rouvatier. Ce personnage a même son profil sur Facebook et semble mener une réelle existence.
J’ai beaucoup apprécié cette femme d’autant que je suis amie avec elle sur FB ! Oui là on n’est pas loin de la schyzo je l’admets… Angèle représente l’espoir, l’amour, le frisson. C’est grâce à elle que l’on sait qu’il y aura aussi un arc-en-ciel après l’orage, le désastre de la vie du personnage principal : Antoine Rey.
Et en lisant Boomerang j’ai retrouvé Angèle, sa candeur, ses réflexions et son franc parlé, mais je dois avouer que je me suis attachée par-dessus tout à Antoine Rey, l’homme par qui tout arrive.
Il aura suffit d’un geste bien intentionné de ce frère pour une sœur pour faire resurgir le passé. Pour amener une nouvelle fois la mort vers lui. Père, mari mais divorcé, frère, fils mais sans mère, il va s’acharner dans une quête de compréhension qui n’apporte pas toujours les réponses qu’il aurait voulu trouver. Pourtant à force de repenser à son enfance, grâce à sa sœur Mélanie, aux non-dits, il va s’approcher d’une réalité que certains préféreraient ne jamais connaître.
Chacun fait ses choix : décider que l’on va assister à la mise en bière d’un être cher ou préférer garder son image intacte à jamais.
Pour avoir vécu l’un des drames décrits dans ce roman, je sais que dans une fratrie chacun réagit comme il le peut et non pas toujours comme il voudrait. Ne pas avoir de regrets étant l’essentiel.
J’ai été touchée par les liens qui unissent Antoine et Mélanie, soudés par leur tristesse, frère et sœur complices et à la fois indépendants.
Ce livre n’est pas tant une forme de saga familiale qu’un réel questionnement sur ce que l’on doit accepter sans chercher à comprendre et ce dont on a pourtant besoin pour se construire.
Grandir avec un manque mais grandir quand même. Mûrir plus vite que les autres parce que le malheur s’est abattu sur une vie, sur une famille.
Boomerang c’est 380 pages écrites comme une rivière qui coule dans le même sens ; avec peu de courant… Une fois que les dés sont jetés impossible de s’en défaire. Du suspense, oui mais une forme d’angoisse particulière. Douce et douloureuse lecture que ce roman tant il nous ramène à nos propres vies, nos propres doutes. J’ai pleuré sur de nombreux passages mais, et je te remercie Tatiana, j’ai hoché la tête à la dernière page… Avancer encore et encore, cela ne sert à rien de toujours chercher à savoir. Cela n’empêche pas la fatalité.
Un formidable ouvrage à ne pas manquer !
« Boomerang » aux éditions Héloïse d’Ormesson.
ISBN 9782350871066
22 euros
Rédigé à 16:08 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Un Hiver avec Baudelaire… de Harold Cobert.
Un livre sobre, joli, attrayant grâce à une illustration différente, énigmatique et simple.
Un thème qui pourrait nous rappeler toutes ces émissions qui ne cessent de nous mettre en alerte sur l’univers malmené des sans abris, SDF, clochards…
Et un auteur qui balaye par une écriture magnifique le côté racoleur en nous envoyant une explosion de tendresse et d’émotion en plein cœur.
Sa femme l’a mis dehors, son CDD n’est pas prolongé. Philippe est happé dans la spirale infernale et passe de l’autre côté de la barrière sociale : SDF, confronté à la dure loi de la rue, faite de solitude, de honte et de violence. Jusqu’au jour où il rencontre Baudelaire. Grâce à cet inénarrable compagnon d’infortune, et avec l’aide d’un vendeur de kebab, d’une riche veuve et d’une dame pipi, il réussit à remonter la pente. Et à retourner à une vie normale.
Plongée sans fard dans le quotidien des plus démunis, Un hiver avec Baudelaire, en mêlant romanesque et vérité sociale, poésie et âpreté, rappelle cet équilibre précaire qui régit nos vies.
J’ai lu ce livre en quelques heures, 267 pages où l’on plonge irrémédiablement dans l’univers de Philippe, le personnage principal.
On l’observe vivre, survivre, sombrer sans jamais devenir cinglé.
On s’attache à lui, on ne veut pas refermer le livre de peur que le pire ne lui arrive. Un regard bienveillant, l’espoir qu’il s’en sorte… et puis cette rencontre avec Baudelaire.
Le personnage par qui l’on comprend qu’avoir du cœur c’est donner sans compter.
Il m’est finalement difficile de parler du livre sans trop en dire, d’autant que j’ai été plus que séduite par le style de l’auteur et le parcours des personnages.
J’ai lu il y a peu le premier roman d’Harold Cobert « Le reniement de Patrick Treboc », un très bon livre (qui ferait un très bon film), mais sans concession ce nouvel ouvrage apporte une dimension supérieure à l’auteur.
« Un hiver avec Baudelaire » c’est plus qu’un roman, c’est la société, le regard de chacun et la prise de risque. Un job, un appart, une famille… Et puis d’un coup plus rien. Les premiers jours sont-ils les plus difficiles ?
Pas d’histoire de dignité au travers de ces lignes, nous sommes juste confrontés à la difficulté d’avancer lorsque l’on n’a plus rien, si ce n’est l’amour d’un enfant que l’on ne voit plus.
Se sauver pour qui, pour quoi ? Et puis comment ? Il y a des êtres qui spontanément vous tendent la main, et d’autres qui font de vous « une ombre sur un mur… »
Cette année mon coup de cœur littéraire est le roman de Dominique Dyens « Délit de fuite », mais là c’est autre chose qu’un coup de cœur, c’est un coup d’amour !
L’auteur a réussi à me faire pleurer tendrement, la gorge nouée durant 30 pages de suite !
Je suis admirative de l’écriture d’Harold et croyez-moi, en tant qu’éditrice, je lis énormément de textes.
C’est donc d’autant plus aisé pour moi de dire que quand on écrit et raconte une vie, une histoire, un fait, une société comme le fait Harold c’est qu’on a en face de soi un grand écrivain dont on va entendre parler longtemps.
Un grand bravo et un immense merci pour ce temps de lecture magique Monsieur Harold Cobert !
Sortie officielle le 7 mai 2009 dans toutes les librairies.
ISBN 978-2-35087-115-8
19 € TTC
Editions Héloïse d’Ormesson.
À noter que l’auteur va reverser une partie de ses droits au Fleuron Saint-Jean, la péniche dont il est question dont le roman et qui héberge les sans abris en les aidant aussi par le biais d’une aide sociale, avocat et même vétérinaire pour les animaux qui accompagnent parfois les SDF.
Une interview en ligne prochainement.
Rédigé à 15:47 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Délit de fuite de Dominique Dyens.
Je n’avais jamais rien lu d’elle…
Mais puisque j’ai eu la chance de la rencontrer, j’avais envie d’en savoir plus sur son imaginaire et sa façon raconter des histoires…
J’ai plongé dans ce roman avec une seule envie : qu’il me plaise. Le temps étant précieux et ma pile de livres assez élevée pour me dépasser (ok, je ne mesure qu’1 m 59 ET demi mais quand même, ça fait un sacré paquet de pages !;))
Je me suis donc confortablement installé, c’est important de se sentir bien lorsque l’on tourne les pages, on s’enferme dans un nouveau monde autant le faire bien.
Je n’ai pas lu la quatrième, je voulais Tout découvrir…
Et ce fut encore plus plaisant de se laisser entrainer dans une aventure féminine, violente, prenante et proche de la folie… Plus que proche sans doute.
Le personnage principal Anne Duval semble si droite, en pleine ascension et si seule… On a envie de comprendre ses failles, de la suivre dans ses délires et les pages défilent sans qu’on ne puisse la quitter.
Il a pourtant bien fallu que je cesse ma lecture car la vie de famille a repris le dessus. Alors une journée, deux journées sans pouvoir replonger dans « Délit de fuite »… Dur, dur, je n’avais qu’une envie : vite connaître la suite !
Et dès que j’ai pu je me suis littéralement jetée sur le livre.
Arrivé à quelques pages de la fin je l’ai refermé.
Non pas parce que le temps allait me manquer mais parce que depuis très longtemps je ne m’étais pas aussi bien sentie en lisant un ouvrage.
Je ne voulais pas que cela s’arrête ! Cette forme de délire, on se sent tellement troublé par la vie d'Anne, ses illusions, ses désillusions...
Her soir j’ai repris ma lecture, juste un petit quart d’heure pour découvrir le dénouement et vous savez quoi ?
Et bien j’ai décidé de lire tous les autres livres de Dominique, je parle d’un véritable coup de cœur !
Il y a des livres qui vous aspirent, que vous avez envie de partager. Et bien voilà, celui-ci en est un. Son écriture est magique, l’histoire pourrait presque être banale mais la plume de Dominique la rend d’autant plus intense.
Un immense merci à Dominique Dyens pour m’avoir permis de tout quitter le temps de quelques pages.
Éditions Héloïse d’Ormesson
ISBN 9782350871035
Prix TTC 17 euros TTC
Un interview en ligne très bientôt.
Rédigé à 11:29 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Richard m’en a presque voulu… il a cru que je n’avais pas aimé son livre puisque je parlais de celui d’Éric…!!
Mais non c’est juste que, jusqu’à il y a deux heures, je n’avais pas encore lu
« L’homme sans lumière » de Richard Andrieux !:)
Donc je n’avais pas d’avis.
Forcément !;)
Et puis on peut aimer un genre comme un autre, non?;)
Voilà je viens de terminer le livre.
J’inspire, les enfants jouent dehors, j’ai froid depuis une heure et demie malgré le châle que j’avais calé tout contre moi sur mon canapé.
Richard ne le sait pas mais les relations épistolaires me passionnent… je ne savais pas à quoi m’attendre en ouvrant son livre.
Et bien je suis mal…
Mal parce que je me suis souvent posé une question, rapport à ma propre vie :
Peut-on aimer son bourreau ?
Mais surtout peut-on humainement sourire de sa mort... Se délecter qu'il ne soit plus?
Et voilà qu’au point final d’une infirmière (personnage du livre) j’ai pleuré pour le bourreau.
Une vie de rien, une vie pour rien.
Je me demandais encore il y a peu si c’était possible de vivre pour rien…
Et bien Gilbert Pastois, le héros, n’aura pas vécu pour rien. Malheureusement il aura accompli quelque chose de ses mains…
La solitude c’est une torture que l’on ne comprend que lorsqu’elle nous accompagne.
Mais autant dans ce livre il s’agit d’une solitude « normale », autant dans la vie même au milieu de tous, d’amours, de joie on peut être aussi seul que Gilbert Pastois.
La vie ce n’est pas les autres.
C’est un chemin court, bien trop court... qu’il faut arpenter seul. Il sera sans aucun doute plus agréable si des liens se nouent.
Mais peu importe, ce monologue (ou presque), raconte doucement la déchéance, le moral qui flanche et l’espoir d’attraper une main.
Une main qui ne vient pas, simplement parce qu’on ne l’appelle pas assez fort.
Et s’il avait envoyé cette première lettre ? Et si la seconde ?...
Chaque geste conditionne les conséquences…
Gilbert Pastois a hurlé si fort son désarroi qu’il n’a pas osé vérifier que quelqu’un l’entendait.
Il a cru...
Ce ne sont pas ceux qui aboient le plus dont il faut se méfier, c’est de l’ombre…
Ce que l’on ne voit, c'est tapi juste là. Un peu comme cet homme sans lumière qui me laisse un goût amer.
Un livre qui nous entraîne doucement mais sûrement vers nos propres regrets.
Un livre qui nous permet aussi de hurler pour de vrai, de tendre la main.
Il ne faudrait pas faire de Nous des Gilbert Pastois. Après ce livre on peut déjà réfléchir à ceux qui fleuriront notre tombe.
Richard, j’ai aimé ton livre.
Beaucoup.
Il est différent de celui que j’ai dévoré hier, c’est ça qui est beau en littérature, un jour l’amour, le lendemain le désamour.
Il laisse quelque chose, une empreinte.
Tu vois tu pourrais faire un roman de ta vie…
Histoire de raconter ce que tu n’as pas raté de bout en bout…
Richard Andrieux
« L’homme sans lumière » aux éditions Héloïse d’Ormesson
ISBN 9782350870984
Rédigé à 19:22 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Et voilà, je devais lire « L’homme sans lumière » de Richard Andrieux, et finalement j’ai attrapé « Le fiancé de la lune » d’Éric Genetet.
Tous les deux publiés par une maison chère à mon cœur, j’étais presque certaine d’aimer…
Mais au fil de la lecture on peut découvrir un désaccord, une histoire floue ou simplement un hors jeu.
Tant pis, j’ai confiance, je me lance.
Je m’installe sur ma chaise en osier près de la fenêtre.
Ma fille de 23 mois joue à mes côtés, mon mari s’occupe d’elle. Il me parle mais je n’écoute pas vraiment. Je suis plongée dans ma lecture.
Quoi elle dit « Saucisson » ?? Je souris, en ce moment elle dit un nouveau mot par jour et c’est un délice de l’écouter prononcer SAUCICHON !
Je souris de nouveau, je lis Éric… Il faut dire que j’ai déjà croisé l’auteur et que j’aime ce qu’il semble montrer de lui.
Un grand et beau garçon, les cheveux en l’air, le regard mutin et espiègle des gosses.
J’ai la sensation qu’on a le même âge.
L’âge des rêves écorchés, touchés, absolus qui vont avec l’amertume du désarroi.
Un sourire pour cacher bien des choses, tiens étrange ça c’est Richard Andrieux qui me l’a encore soufflé il y a peu. Et oui plus on affiche le Bonheur, plus on panse des failles…
Bref je m’égare.
Ce grand mec d’une quarantaine invisible est entre mes mains… Ses mots, son imaginaire prennent forme sous mes yeux émerveillés.
« Le fiance de la lune » c’est un roman contemporain. Le langage, les sentiments, de désordre de la vie, les unions, les désamours, le questionnement… L’homme et la femme, leurs questions, la fidélité sous plusieurs angles… C’est à la fois tout ça et bien plus.
C’est surtout ce que me disait mon père :
Aller au bout de ses rêves…
Alors forcément ce bouquin me parle, j’ai versé quelques larmes, j’ai rit.
Il est court, juste ce qu’il faut pour passer 2 heures d’émotions vraies. C’est une histoire simple de vie, le chemin que l’on fait tous en pensant être unique.
Aimer pour de vrai, se faire attraper par le quotidien, par la vie.
Le marketing de l’amour…
Et finalement se laisser de nouveau avoir par une angoisse, personne ne devrait vieillir seul…
Voilà, je ne vais pas vous raconter l’histoire, c’est à vous de la découvrir, c’est joli, c’est triste, c’est de l’espoir et de l’amertume.
C’est de la colère… Je ne suis pas si sûre d’ailleurs qu’il y ait tant d’espoir que cela dans ce roman.
Mais dans ce livre il y a les mots de mon père :
Aller au bout de ses rêves…
Merci Éric pour ce beau moment de lecture.
« Le fiancé de la lune » aux éditions Héloïse d’Ormesson
ISBN 9782350870878
15 euros
Rédigé à 16:30 dans Les éditions EHO | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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