Le blog d'Elisabeth Robert

Nevropolis de Jean Hartleyb

 

Jean Hartleyb est un auteur que j'ai découvert sur Facebook il y a quelques mois de cela. Un jour j'ai reçu son livre par la poste, un joli cadeau. Et puis j'avoue... je n'ai pas pris le temps de lire tout de suite...

Un peu trop d'activités en parallèle et du coup l'objet s'est retrouvé sur le coin d'une étagère à attendre qu'on ne l'attrape. C'est finalement ce qui s'est passé il y a deux semaines.

Ce livre est compliqué et cible un lectorat pointu tant par le style que par la complexité de l'histoire.

Et pour comprendre pourquoi il suffit de chercher à en savoir un peu plus sur l'auteur :

Jean Hartleyb est né en 1970. Docteur en sociologie, il vit à Strasbourg. Jetant un regard à la fois ironique et sans complaisance sur notre époque, il trouve son inspiration dans l’observation des travers et des petites faiblesses de ses contemporains. Passionné de philosophie et de théologie, son écriture puise intimement aux sources de l’Histoire et du désenchantement des idées. Névropolis est son premier roman.

La quatriéme de couverture :

L’existence de Nathan Wilbe, peintre new-yorkais réputé, ami volage et soupirant désastreux, ressemble à une ville de lendemains d’attentats, battue par des vents violents et n’en finissant plus de trembler sur ses fondations. Cloîtré chez lui, ne sortant que pour se rendre aux rendez-vous fixés par son psychiatre, il vit au milieu de ses toiles inachevées, de ses manies et d’étranges apparitions qui l’éloignent chaque jour un peu plus de sa propre histoire. Intimement convaincu d’avoir eu plusieurs vies, ses toiles sont les réceptacles de ses souvenirs, des bons comme des mauvais, de ses désirs enfouis et de sa folie douce. Sous l’œil d’un ange cynique et glaçant, il cherche dans un univers en ruines à retrouver la voie de la raison avant celle du cœur, reproduisant là une erreur vieille comme le monde…

Lorsque l’on referme l’ouvrage « Névropolis » nous avons l’agréable sensation que les choses sont simples, que notre vie est douce et que finalement tout paraît facile.

Pourquoi ? Parce que lorsque l’on plonge dans l’univers torturé de Nathan Wilbe, on réalise que mener, sans le vouloir, une existence de dépressif paranoïaque schizophrène n’est pas chose aisée. Bien sûr que l’on s’en doute et que c'est logique. Mais personne ne devrait être confronté à cela. A la lecture du livre on observe mieux les pensées du personnage principal qui s’entrechoquent. Elles n’ont pas de sens, ou bien alors au contraire en ont trop...

Difficile de s’impliquer dans un tel parcours, c’est ce qui rend ce livre intéressant. Apprendre la côté sombre de cet univers parallèle.

Ce personnage délirant est-il dans le vrai ? Parfois on a le sentiment que c’est lui qui est du bon côté.

Une virée dans un monde étrange, usant et qui nous permet de relativiser sur nos propres vies. 

Edit par l'auteur :

Petit rectificatif, les troubles de l'humeur dont il souffre ne sont pas d'ordre schizophrénique, mais maniaco-dépressif (ou bipolaire si tu préfères).

Sur un plan clinique, ce n'est pas la même chose.
Le livre est construit de manière à jeter le doute dans l'esprit du lecteur : où se situe au juste la frontière de la "normalité"?

Ses troubles ne procèdent-ils pas en réalité de son incapacité à s'alléger du poids de son passé?
Qu'il ait envie de croire que son histoire remonte à la nuit des temps est un autre problème...ou tout simplement un autre niveau de lecture.

Harold Cobert

 

Le prix Lilas 2009

Le Prix Lilas 2009 a été remis hier à la Closerie des Lilas. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce Prix, quelques informations :

Le prix de la Closerie des Lilas, baptisé "Prix Lilas", a été attribué pour la première fois en 2007.

Le Prix Lilas, "un prix de femmes pour les femmes" a pour originalité de couronner une romancière de langue française dont l’ouvrage paraît à la rentrée de janvier pour promouvoir la littérature féminine, à l'exemple du prix anglo-saxon "Orange Prize".

Le jury se compose en majorité de journalistes et de romancières. Il est constitué d'un bureau de cinq membres permanents complété d'un jury tournant.

Une Académie Lilas (qui regroupe les jurées des précédentes éditions) a été créée en 2008 pour attribuer trois Lilas de l’Edition l’un remis à une éditrice, l’autre à une attachée de presse, le troisième enfin à une libraire.

L’originalité du prix Lilas par la présidente, Emmanuelle de Boysson

Les fondatrices ont proposé à des critiques romancières de participer au jury sans se douter de l’engouement qu’il susciterait. Pour la première année, douze personnes ont accepté de s’associer à elles. Le jury ne pouvant compter à l’avenir dix-sept membres, l’idée d’un jury tournant est venue naturellement. Pour des raisons strictement pratiques, le jury ne pourra excéder treize membres : cinq permanents et huit invitées ; au-delà, il devient en effet très difficile de fédérer le groupe. Il va de soi que l’idée de jury tournant contient la possibilité de revenir en qualité de membre invité. Toute participante à un jury fera ipso facto partie de l’Académie Lilas. Les prérogatives de l’Académie Lilas seront entre autres de décerner une palme de l’édition, voire un autre prix. La diversité des invitées donnera un souffle nouveau au prix qui accueillera des sensibilités volontairement différentes.

La raison de ce choix repose d’abord sur un constat : les statuts et les structures des autres prix littéraires favorisent l’habitude dans la facilité. Certains membres viennent moins souvent aux réunions tout en gardant leur siège au chaud.

Nous souhaitons tout mettre en oeuvre pour maintenir un haut niveau de compétence, de pluralité, d’intégrité, dans un souci commun d’exigence et de liberté. Cette alternance conférera plus de dynamisme et d’indépendance au prix Lilas ; notre ambition étant de créer un événement de référence pour le public et de défendre une littérature à la fois populaire et de qualité.

 

Pourquoi un prix de femmes ? Il est légitime qu’il y ait un prix de femme parce qu’il y a plus de lectrices que de lecteurs. Les femmes écrivains représentent une proportion de plus en plus importante de la production littéraire. Par ailleurs, chacun sait que la quasi totalité des prix décernés l’est par des hommes pour des hommes, à quelques exceptions près. Il nous a semblé bon de rééquilibrer une situation qui s’appuie sur une constante de l’histoire de la littérature. Il ne s’agit nullement de condamner une pratique mais d’en introduire une nouvelle qui proposera une autre approche. Nous avons, en quelque sorte, pris exemple sur certains grands prix étrangers tels l'Orange Prize en Angleterre ou sur le groupe de Bloomsbury réuni autour de Virginia Woolf dans les années vingt et trente.

 

Les membres du jury 2009 :

Amélie Nothomb, Elsa Zylberstein, Olivia Elkaïm, Nathalie Rheims, Josiane Savigneau, 

Laure Adler, Arielle Dombasle, Brigitte Kernel. 

Jury permanent  :

Emmanuelle de Boysson (présidente du jury), Tatiana de Rosnay (vice-présidente), Carole 

Chrétiennot, Jessica Nelson, Stéphanie Janicot.

Les lauréats:

Le Prix Lilas 2009 a été attribué au roman de Stéphanie Hochet pour Le combat de L’amour et de la faim chez Fayard au 2eme tour de scrutin à 7 voix contre 6 pour le roman 

de Juliette Jourdan Le Choix de Juliette aux éditions Le Dilettante. 

LES LILAS DU LIVRE, hommage dédié aux métiers du livre est remis par L’Académie Lilas – formée du jury des années précédentes :

Le Lilas de la libraire a été décerné à Coline Hugel (Librairie La Colline aux Livres Place Louis de la Bardonnie 24100 Bergerac)

Le Lilas de l’attachée de presse a été décerné à Marie-Laure Goumet.

Le Lilas de l’éditrice a été décerné à Sabine Wespieser.

Cette année, les membres du jury du Prix Lilas 2009 et l’Académie Lilas ont rendu hommage à Taslima Nasreen pour son combat sans relâche pour l’émancipation des femmes et la liberté d’expression.

 

Stéphanie Hochet, crédit photo Anne-Laure Bovéron (ne pas utiliser sans son accord/ licence).

Site : http://through.canalblog.com/

Filaplomb, éditeur de bonnes nouvelles...

Filaplomb…. Vous connaissez ?

C’est une petite maison d’édition qui a eu l’idée de génie de remettre la Nouvelle au goût du jour sous un angle attrayant.

Des petits livrets édités sur papier recyclés.

Une nouvelle à 3 ou 4 euros, des commentaires sur le blog de la maison par les lecteurs.

Des couvertures dessinées comme une jolie tâche imprégnée.

L’éditeur se bat au quotidien pour que son projet avance, il ne laisse rien au hasard, il démarche, il lit, il s’engage.

Je trouve l’idée extra et au vu du petit prix je ne peux que vous inviter à découvrir ces quelques nouvelles…

 

“Publiée sous forme de petits livres de 24 pages au format 10×15 cm, la nouvelle prend une nouvelle dimension. Découvrez vite ces histoires courtes et ces auteurs qui vous emménent loin de votre quotidien. Que vous les lisiez dans le métro ou dans une salle d’attente, qu’elles vous accompagnent dans un bain ou n’importe où, vous serez emportés bien au delà par la magie de ces récits palpitants et originaux.”

 

Des livres à lire !

Avant de récupérer mon fils à l’étude je me suis rendue dans la belle librairie de ma commune.

Il ne faut pas !

À chaque fois j’ai du mal à résister à tous ces livres qui me font de l’œil et je casse le budget familial !!

Et c’est ainsi que je suis repartie avec une commande et trois ouvrages…

« Le petit Malik » de Mabrouck Rachedi (Lattes)

« Délit de fuite » de Dominique Dyens (EHO)

« Friandises littéraires » de Joseph Vebret (Archipel).

Et puis j’en ai commandé un autre dont je parlerai certainement d’ici peu.

Comme si je manquais de livres à lire…

J’ai déjà « Chouette une ride » d’Agnès Abécassis ( Calmann-Levy) qui m’attend, « Un éternel recommencement » de Laura Mare, « Je ne vous voyais pas comme ça » de Stéphane Nolhart (PLE) et « La condition » de Jennifer Haig (Michel Laffon) et une grosse pile… Sans compter les manuscrits reçus par mail.

En même temps je ne vais pas me plaindre, c’est une véritable chance de pouvoir lire, découvrir, se faire plaisir.

Le tout c’est d’attraper le temps, c’est de réussir à jongler.

Choisir un livre c’est une question d’envie mais aussi de rencontre. Il y a des livres que je n’aurai sans doute jamais lu si je ne m’étais pas intéressé à l’auteur.

C’est délicat parce qu’ensuite on a du mal à ne pas percevoir de son vécu dans les lignes.

Mais c’est enrichissant quand on peut ensuite échanger avec l’auteur en direct pour reparler de son imaginaire, de ses idées.

Bref tout ça pour dire que j’ai pas mal de lecture et que je vais tenter par la même occasion d’interviewer les auteurs pour qu’ils partagent avec nous leurs expériences !!

Salon du livre de Paris

Un bien bel endroit pour croiser auteurs, éditeurs, diffuseurs, presse et tout ce qui tourne autour des métiers du livre.

Sans baby-sitter mais avec enfant et mari, je vais donc me rendre ce soir à la soirée d'inauguration du Salon !:)

J'ai hâte d'aller à la rencontre des auteurs que j'affectionne et de voir le spectacle commencer. Oui comme une gamine, j'ai des étoiles dans les yeux.

Depuis quelques temps déjà on me demande si ma maison d'édition a un stand, mais non.

Plusieurs motifs : le coût et l'impossibilité de rentrer dans ses frais.

On va surtout au salon du livre de Paris pour aller voir les personnes connues. Je pense qu'il faut plutôt optimiser les salons régionaux où les lecteurs potentiels cherchent Le livre coup de coeur. A Paris on cherche les dédicaces des grands...

Il faut aussi avoir 3 années d'existence et les Editions Volpilière auront tout juste 1 an dimanche.

Mais voilà avec ou sans stand je vais aller me fondre dans la masse pour profiter de ces quelques jours dédiés aux livres !

Un bonheur !! On s'y retrouve?? ;)

Chouette, une ride !

Il y a un siècle déjà, il me semble… que j’ai interviewé Agnès Abécassis. Et oui cela ne nous rajeunit pas !

Ses livres, bonbons colorés mais finalement acidulés sur la vie de trentenaire pas si ordinaire plaisent beaucoup !

Moi j’avoue j’aime ce qu’elle est.

 

D’ailleurs le 25 février je me suis rendue à son café littéraire (organisé par la librairie

« A livr’ouvert ») afin de l’écouter narrer ses péripéties.

Au passage exquise librairie qui fête ses 4 ans prochainement !

Elle a dit quelque chose qui a beaucoup résonné en moi :

« Dans la vie de tous les jours, non je ne suis pas super drôle, je ne suis pas à faire rire tout le monde. »

Encore une fois les images que l’on reflète ne sont pas la réalité. Mais bon cela dit, elle m’a bien fait rire lorsqu’elle m’a mis la honte ce 25 au soir !!

Je vous raconte…

Mercredi j’ai beaucoup avancé sur mon prochain roman, donc j’étais à fond dans ma bulle lorsque j’ai vu l’heure !

18 heures ! Mince ! Le café débutant à 19 heures 45 il fallait se hâter ! Oui, oui, j’habite en province, juste à côté de Rambouillet !:)

Mon mari, toujours avec un lumbago aigu me fait la générosité de m’accompagner grâce à sa super ceinture corset qui le fait non pas ressembler à Super man mais à Angélique Marquise des anges…

Quelle taille de guêpe !;)

On embarque la petite dernière, elle ne pouvait louper ça, elle qui est née le même jour (à quelques années près) qu’Agnès.

Bon évidemment embouteillages en direction de Paris, GPS ne nous indiquant que des rues à sens interdit on arrive vers 20 heures.

Je bondis tel un hippopotame avec des talons et une jupe trop longue de la voiture, espérant réussir à faire une entrée discrète dans la salle réservée à ce café littéraire, (sans café d’ailleurs ! Mais bon en même temps moi je suis plutôt chocolat !:))

Je rentre donc à pas feutrés et je découvre une cinquantaine de personnes assises en train de fixer notre idole : Agnès Abécassis attablée auprès des deux libraires.

Et là silence…

Agnès dit :

-Ah Élisabeth, on attendait plus que toi ! Tu vois on t’a même gardé une place…

La chaise vide au premier rang juste devant elle.

Bon comme ça je serais obligé d’écouter !;)

Et j’avance rouge de chez rouge en espérant m’en tirer ainsi.

Mais elle rajoute :

Je vous présente Élisabeth Robert, éditrice aux Éditions Volpilière.

Arghh… coup de massue, là forcément on m’a vue !

Bon j’avoue qu’en réalité j’étais surtout très touchée de son naturel vis-à-vis de moi et de sa gentillesse.

Ma pudeur m’a ordonné le silence et j’ai écouté gentiment les propos riches de sens d’Agnès. Oui, oui elle a dit plein de trucs géniaux comme

« Si j’avais un lave-vaisselle je n’écrirai plus… »

C’est là que l’on remarque à quel point un propos sorti de son contexte change bien des choses !:))

Il faut aussi noter la ténacité des libraires qui ont voulu lire un passage d’un de ses livres et qu’elle a dit :

« Ah non pas celui-là… »

Et qu’au final aucun passage n’a vraiment été lu… Car il faut garder la mise en bouche des romans !;)

Les lecteurs et admirateurs ont posés quelques questions, la fille toute mimi d’Agnès a mitraillé de photos tout le monde (du coup j’ai fait pareil !:)

Ensuite dédicaces, moi j’ai demandé pour Michel Sardou, mais je crois qu’elle ne m’a pas reconnu ?

C’était donc un très bon moment et son bouquin « Chouette, une ride ! » est sur mon bureau, bleu comme… la mer ? Le ciel, bref il attend surtout que je le dévore… Et c’est pour bientôt !!

Merci Agnès pour ta générosité de cœur.

PS: Agnès, je te promets que mon mari n'est pas celui d'Isabelle Alonso!;)

 

 

je veux être un écrivain !

J’écris, je veux être publié.

Lisez ceci et dites moi ce que vous en pensez.

Merci bien monsieur…

 

Oui on m’appelle souvent Monsieur dans les courriers, ce qui me donne déjà une idée de ce qui va suivre…

 

D’accord très bien, it’s my job, I can !:)

So what?

 

Un auteur qui ne cible pas la maison d’éditions à qui il envoie son texte perd du temps, de l’argent…

Et l’éditeur, le comité de lecture sont désappointés.

 

Je remarque que pratiquement aucun des auteurs qui m’ont sollicité pour un de leur texte n’a jamais lu les livres publiés aux éditions Volpilière.

Au début, normal, on démarrait.

 

Mais là on a 5 livres… Oui ok c’est peu, mais ce n’est pas la quantité qui compte !;)

Cela permet déjà de se rendre compte de ce que l’on fait ou non ?

 

Et je me demande comment les auteurs en quête de lecteurs ne jouent pas le jeu.

 

Si vous voulez être lu, ne faut-il pas s’intéresser aux livres ?

Et donc sortir des chemins battus ? Découvrir des textes différents, suivre une ligne éditoriale ?

Non, non on préfère lire Stéphanie Meyer et on envoie en parallèle son manuscrit avec un petit mot parfois quand même…

Et puis voilà.

 

Je ne suis pas d’accord !

Ma tête se flingue ce soir, je réalise à quel point aimer écrire c’est aimer lire !

Et chercher à se faire publier c’est aller à la rencontre de la ligne éditoriale dans laquelle on souhaiterait être.

Donc lire au moins un ouvrage de la maison que l’on sollicite.

 

Lorsque j’ai cherché il y a 4 ans à faire de mes textes des bouquins, j’ai forcément commis des erreurs, des choix étranges mais j’ai toujours lu un ouvrage de la maison au minimum avant d’envoyer mon texte.

Histoire de savoir quel papier, quelle couverture, quel type de texte… Histoire d’apprécier la saveur de la maison et savoir si j’avais envie d’en faire partie.

 

En mars, nous publions 3 nouveaux ouvrages, le catalogue se développe peu à peu mais je ne veux pas avoir plus d’auteurs que de lecteurs.

 

À chacun de savoir s’il veut jouer le jeu ou non…

Impossible pour moi de ne pas en parler !

Il y a des belles choses dans la vie !

Les rencontres, les sourires, les lacs, les forêts, les amis, les éclats de vie, et parfois au détour d’un texte on réalise qu’on a de la chance !

 

Je suis éditrice depuis peu. Je lis donc beaucoup de manuscrits, et quand l’évidence est là c’est assez incroyable comme sentiment !

Je vais publier un roman que j’adore, il me parle, il me guide, il me porte !

 

Une histoire qui n’a l’air de rien, un départ sans grande intrigue… et pourtant une fois dans l’histoire impossible de ne pas être pris par l’envie d’avancer, de connaître le dénouement !

Un roman qui, finalement narre le chemin parcouru bien plus que le but à atteindre.

C’est ce qui fait le chemin qui rend la route extraordinaire.

Une métaphore de nos vies.

Oui ce livre est un bijou.

Avec lui on comprend combien chaque rêve, chaque obsession reflètent en réalité une expérience.

 

Se trouver au bout du chemin… Certainement tel qu’on l’était déjà, mais avec des heures de route en plus qui nous amènent indéniablement à savoir ce que nous voulons vraiment.

Ce livre est plus qu’un coup de cœur, c’est un enchantement !

 

Il sort en mars, il est savoureux et je me suis donc décidé à en parler ici.

Parce que « Le camion électrique » est un livre joli, sensible et drôle ! Parce qu’il a toutes les qualités que j’attends lorsque je reçois des manuscrits.

 

Alors à tous ceux qui se demandent quelle est ma ligne éditoriale, le type d’ouvrage qui gagnera sa place dans le catalogue… un conseil : lisez « Le camion électrique » d’Alain Galindo.

Trop de livres!!

Trop de Bons livres sà découvrir en ce moment, et si peu de temps...

L'homme sans lumière de Richard Andrieux, Chouette une ride d'Agnès Abécassis, Je ne vous voyais pas comme ça de Stéphane Nolhart, Un éternel recommencement de Laura Mare, Nevropolis de Jean Hartleyb, et je ne vous parle même pas de tous ceux que j'attends avec impatience et qui vont sortir cette année!!

Les Orages maléfiques de Richard Keller, Trois roses blanches de Jérôme Cayla...

Et au beau milieu de cette multitude de bons livres, des piles de manuscrits !! (C'est une image vu que je reçois 95% de stextes par mail :) Et la relecture des ouvrages de ma maison d'édition !;)

Animal Totem de Pierre Gemme, Le camion électrique d'Alain Galindo...

Alors comment ne pas abimer nos yeux en lisant... En ce moment j'ai du mal, là où je lis le mieux c'est en vacances ! Mais voilà trois ans que je n'ai pas pris de vacances... Donc il faut que je vole des moments pour la lecture !

Help, comment faites-vous pour lire autant et si rapidement ? J'ai presque hésité à me mettre aux livres en cd pour en avaler plus mais ce n'est pas le même plaisir... Enfin en même temps n'ayant finalement pas testé je ne sais pas... Je crois que rien que pour savoir il faudrait que je teste... mais la trilogie Millénium en 3 x 17 heures va falloir la caser aussi !:)

Arghh dur dur de se poser des questions si existentielles!:)

Belle journée à toutes et tous!

E