Le blog d'Elisabeth Robert

Georges Moustaki

Un de mes amoureux d'antan... m'a, un jour, chanté cette chanson.

Elle résonne très souvent en moi. La vie ne nous a pas permis de prendre ce temps de vivre... N'empêche Moustaki me ravit en ce dimanche gris.

MOUSTAKI 1969 : Le temps de vivre
Vidéo envoyée par aaraaara

Tout est possible,Tout est permis!!

C'est moi ça?

Je ne sais pas pour vous mais... De mon coté je me rends compte que je suis pleine (pas comme une baleine hein!:), de croyances et de paradoxes!

Je crois en l'amour éternel, et pourtant je crois au pardon de l'infidélité...

Je crois à la durée d'un couple tout en acceptant le mensonge.

Je crois en la gentillesse, tout en regardant la naiveté qui l'accompagne avec de la hauteur.

Je crois en la persuasion à l'aide d'un sourire, et pourtant j'ai toujours peur de sourire.

Je crois en l'être humain, et je suis systématiquement déçue!

Je crois en la Vie, et je suis flippée par la mort.

Je crois en l'innocence, tout en étant persuadée qu'elle ne dure jamais.

Je crois au charme plus qu'en la beauté, et pourtant je ne sais pas résister!

Je crois parfois en moi, et dès que je sens la force venir je relâche tout, et je me cache.

Je crois en l'amitié entre un homme et une femme, et pourtant je me suis toujours plantée!

Je crois savoir des choses, et pourtant pas un jour ne passe sans que je ne me contredise.

Je crois être aimée, et pourtant je me sens souvent si seule.

Je crois au prince charmant mais parfois trop de visages pour un seul homme.

Je crois que je mourais jeune et pourtant je prépare ma retraite!

Je crois que j'aime le monde de Candy et pourtant j'aime lire Sade!

Je crois en l'autre et pourtant lui ne crois pas en moi.

Je crois que parfois je devrais arrêter de penser... mais je n'y arrive jamais!:)

Ou s'en vont...?

MICHEL FUGAIN OU S'EN VONT
Vidéo envoyée par GALAUTHO

Ecrire pour soi?

C'est bien gentil de bloguer, surfer, sourire aux notes des uns et des autres... mais hier l'un de mes éditeurs m'a un peu rappelé à l'ordre en me disant...

Au lieu de t'amuser, écris!

Bah mince alors!

Il m'a donné pas mal de bons conseils plus qu'avisés, et du coup j'ai une semaine (j'aime les défis:) pour remettre en ordre de pas Pagaille mon dernier manuscrit! Et moi qui l'imaginais déjà achevé...:(

Alors... Je vais devoir me concentrer un peu plus si je ne vais pas écrire toute ma vie en dilettante. Bah vi quoi moi je veux en fait mon job... Donc si jamais un jour je ne laisse pas de commentaires, je ne poste pas de note, ne m'en veuillez pas ce sera pour mieux travailler mes aspirations...

Mais de qui je parle??

Il est bien gentil, mais quand même...

Petit coup de gueule perso à ma star préférée..

Oui, ok il n'a pas besoin d'être dans la lumière pour exister!

Oui c'est vrai qu'il a du gérer une carrière et du coup a délaissé ses premiers enfants... Des regrets, je ne sais pas.

A présent il pouponne et cède ses guitares...

Il est tombé amoureux d'une fan... Une liaison qui débutée par les écrits.

Il donne généreusement a de nombreuses associations et ne cherche que l'essentiel pour lui et sa famille.

Ok, il est bien gentil, mais nous on fait quoi? On l'attend en pleurant sur de vieux titres, on espère un geste... Et puis rien, silence.

Ses amis s'expriment mais lui se terre.

J'aime bien sa pudeur...

Même si je suis en colère de son absence, j'avoue que je le trouve bon.

Il semble calme, serein et heureux de ce mode de vie en retrait... Oui n'empêche qu'il me manque et que même si je retrouve un peu de lui au travers d'autres artistes, pour qui, il accepte parfois d'écrire... sa voix reste unique.

Il chante ses mots comme personne. Je sais qu'il dit qu'il a du mal à s'entendre, mais pour moi rien ne vaut sa façon d'interpréter ses textes...

C'est quand que tu reviens???????????????

Les papillons froissés s'envolent!!

Des nouvelles de Patrick Rouxel...

Il dédicacait ce WE "les papillons Froissés à Verdun", voici le texte qu'il m'a envoyé pour me faire partager cet événement...

MA SEANCE DE DEDICACES A VERDUN – DEVOIR DE MEMOIRE

            20 degrés centigrades séparent ma dédicace de Verdun de celle de Porquerolles de la semaine passée. Qu’importe, j’ai ressenti jusqu’au plus profond de ma chair les blessures supportées par les poilus tombés au Champ d’Honneur. J’ai retrouvé avec les mêmes émotions au Bois des Caures, la tombe du Lieutenant Colonel Driant et l’abri de pierre où s’étaient réfugiés Axel et Max. Je les voyais réunis dans la peur et dans l’amour caché. Je les sentais vivants, communiants dans l’espoir  d’échapper au massacre. Ils me parlaient. Oui, je vous jure et je les entendais !

            Par-dessus tout, je voulais être présent en ce jour de commémoration de l’armistice de cette guerre meurtrière, que certains ont l’audace d’appeler « La Grande Guerre ». C’est pour ceux qui sont morts pour rien que j’ai écrit « Les Papillons froissés ». Mais doit on forcément mourir pour quelque chose ? Je hais les bonimenteurs de tous poils qui ont contribué au désastre. Je maudis la connerie humaine qui ampute les familles de l’être cher. Alors, ravalant mes angoisses d’un passé qui perdure, j’ai retrouvé ma place dans la Société. J’étais venu, non pas pour parler de l’histoire, mais pour remettre de l’ordre. L’ancien ministre Gérard Longuet est venu me saluer et me féliciter pour mes engagements qui dérangent.

–« Oui, monsieur le ministre, je raconte l’histoire simple de deux hommes qui se sont aimés dans les tranchées. On oublie trop souvent que les héros ne sont pas toujours des machos sanguinaires ! »-

            Il m’a rendu mon livre et ne m’a plus regardé ! Des gens sont passés, ils m’ont écouté et j’ai senti qu’ils partageaient mes convictions. Alors, ce dimanche 11 novembre 2007 à Verdun, au Centre Mondial de la Paix, alors qu’il pleuvait sur les Champs de Batailles en colère, j’étais heureux !

Patrick Rouxel

Le prix Goncourt et autres...

Voilà ce que je viens de lire sur le Blog de Gilles Cohen Solal...

Et je trouve qu'il a bien du mérite de dire ce qu'il pense en tant qu'éditeur lui-même..

Et puis j'aime bien son ton!:)

Bonne lecture à tous!

Comme promis je vais vous livrer l'intégralité de mes sentiments sur les Prix littéraires de cette année.
Je ne suis pas certain que cela ait un intérêt majeur mais il ne faut pas bouder son plaisir...
Il y aura sûrement des oublis, des erreurs et des injustices...comme pour les Prix
Personne ne m'a rien versé pour que je vote pour qui que ce soit , même pas invité à déjeuner et cela c'est un peu différent du système actuellemnt en vigueur...

Pour le reste, tout de suite la suite!

Commençons par le Goncourt...

Comment vous dire mon sentiment?
Je n'ai rien contre Gilles Leroy, je ne le connais pas.
J'ai lu son livre et je n'en suis pas sorti très ébloui...Pour tout dire je n'y suis jamais vraiment entré. Est ce suffisant pour dire qu'il ne mérite pas le Goncourt sûrement pas!
Je crois qu'il a fait du mieux qu'il pouvait et cela n'augure pas d'un futur Dostoïevski...!
Non, ce qui est plus drôle c'est la lettre qu'O.Bétourné (n°3,4,5 ou de chez Albin Michel) s'est cru obligé d'envoyer à l'académie Goncourt via la présidente de son jury-E.Charles-Roux- pour vanter les mérites d'Amélie Nothomb et lui dire à quel point il fallait qu'elle ait ce Prix...
Moi, je n'ai pas l'habitude de ce genres de manoeuvres mais j'ai l'impression que plus con, tu meurs!
Le problème c'est que son auteur(e) n'a pas eu le prix et que lui est toujours en place...
Comprenne qui pourra...
P.S: publié au Mercure de France filiale à 100% de Gallimard

Ensuite le Renaudot...

Là c'est assez fun!
Un juré, éminent de surcroît, qui appelle de Corée (du Sud ou du Nord, on s'en fout mais il semblerait que là il ne l'ai pas perdu, le Nord...!) téléphone pour dire que le livre le plus méritant pour ce Prix est un livre d'un auteur qui n'a pas besoin de cela pour se vendre et ne figure pas sur la liste...
Pourquoi pas?
Donc le Renaudot est attribué à Daniel Pennac sous les ovations du jury grâce à la voix de son président qui compte double, pas le président, la voix...!
Et le président de dire: "ben, j'ai voté comme mes copains, moi..."
Mesdames et messieurs dans ce fabuleux numéro de claquettes je vous demande d'applaudir les excellents FOG et P.Besson.
Je dois dire que ces deux là me fascinent. Sérieusement. Ils sont tout ce que j'aime:
Intelligents, talentueux,drôle et se foutent de la gueule du monde comme personne!
Chapeau bas les artistes!
En attendant un deuxième prix pour Gallimard et une certaine sympathie de la part des écrivains de cette maison à l'égard des deux chenapans qui ont réussi à semer un gentil bordel.
Remarquez, on ne sait jamais , cela peut servir, vu que la majorité de l'Académie française est publiée par Gallimard, si par hasard on passe devant et que l'on voit de la lumière, on peut toujours essayer d'enter!
Franchement, encore bravo!

Le Prix de Flore...
Bien entrendu ces jeunes gens à la mode ne sont plus en âge de la faire, alors ils la suivent...
Moralité un deuxième Prix attribué à un auteur qui n'est pas sur une liste!
Et de qui s'agit il?
Je vous le donne en mille...:
Le Prix de Flore 2007 est attribué à...Amélie Nothomb!
Là, je dis bien joué.Très bien joué.
Vous voulez savoir pourquoi?
Parce qu'avant le Prix de Flore couronnait des auteurs de talent mais relativement (hors Christine Angot lorsqu'elle l'a eu et à un degré moindre Houellebecq qui n'était pas encore ce qu'il est aujourd'hui) méconnus.
Cette année:Bingo!
C'est l'auteur qui porte le Prix et pas l'inverse;
Formidablement bien joué et pas immérité pour Amélie qui retrouve grâce à l'opportunisme de ce jury un Prix qu'elle aurait du avoir ailleurs...
L'injustice est réparée la pub est faite et O.Bétourné est toujours en place chez Albin, donc , l'éditeur de Melle Nothomb.
Si il est malin il explique que c'est parce qu'il a écrit à E.Charles-Roux qu'A.Nothomb a eu le Prix de Flore,donc grâce à lui, mais à mon avis , il y a du boulot...(pour expliquer qu'il est malin...!)

La semaine suivante, hier donc...

Le Prix Fémina est attribué à ...
Éric Fottorino directeur de la rédaction du Monde et auteur Gallimard pour son livre
"un baiser de cinéma"
Là je crois qu'il n'y a rien à rajouter (en dehors de quelques exemplaires en plus pour Gallimard...!)
Le livre n'est pas très gai, l'auteur à l'air assez triste et pourtant ça fait marrer tout le monde, allez savoir pourquoi...
Moi j'ai un début d'idée mais on va encore dire que je vois le mal partout...

Cela étant je crois que je n'ai pas fini de le voir...!

Le Prix Médicis est attribué à Jean Hatzfeld pour son livre
"La Stratégie des antilopes" paru au Seuil.
Juste rien à dire, mérité, excellent journaliste , poursuit son travail sur le génocide au Rwanda et ne fait parler de lui qu' àtravers ce qu'il écrit ce qui devrait être le propre des écrivains qui écrivent...!
très content pour lui et pour le Seuil.
je sais, j'ai des faiblesses, comme tout le monde...non plus. Bon, d'accord, plus!

Cela fini par être long d'égrenner ces Prix et leurs récipiendaires...

Juste un mot pour finir.
Le Goncourt des lycéens à Philippe Claudel c'est chouette.
Chouette pour lui, chouette de voir que des jeunes rentrent dans un livre dense et complexe même si il est excellement bien écrit (trop peut-être?).
Non je suis content pour Philippe,vraiment.
J'aurais préfèré qu'il l'eut en étant publié chez nous mais c'est la vie...
mais le Goncourt des lycéens, lui au moins, n'est pas suspect d'être entaché par des tactations curieuses à le différence des autres Prix.
Un livre magnifique, un jury insoupçonnable, ça réconcilie avec les Prix littéraires ce Goncourt des lycéens à Claudel...

je crois que finalement , j'y jetterai encore un coup d'oeil l'année prochaine...
Merci Philippe, merci les lycéens, vous avez sauvé la saison des Prix du ridicule!

P.S: bravo à J-M Roberts même si ça me coûte.
Il saura ce que je veux dire...

P.P.S: le Prix Wepler-Fondation la Poste a été décerné à O.Rosenthal pour un livre intitulé:
"On n'est pas là pour disparaître" (Verticales-filiale de ...Gallimard-)
et la mention du jury du même prix a été attribuée à
M.Labrusse pour un livre paru chez P.O.L (filiale de...Gallimard!)

Moralité aujourd'hui, pour avoir un Prix provenant d'un jury fixe, il vaut mieux être publié chez...
GALLIMARD!!!

Mince je ne suis pas chez Gallimard moi?? Pas grave je vais répondre comme Werber: Les prix ne font pas les livres, c'est les lecteurs sui décident.

Voilà ce que je viens de lire sur le Blog de Gilles Cohen Solal...

Et je trouve qu'il a bien du mérite de dire ce qu'il pense en tant qu'éditeur lui-même..

Et puis j'aime bien son ton!:)

Bonne lecture à tous!

Comme promis je vais vous livrer l'intégralité de mes sentiments sur les Prix littéraires de cette année.
Je ne suis pas certain que cela ait un intérêt majeur mais il ne faut pas bouder son plaisir...
Il y aura sûrement des oublis, des erreurs et des injustices...comme pour les Prix
Personne ne m'a rien versé pour que je vote pour qui que ce soit , même pas invité à déjeuner et cela c'est un peu différent du système actuellemnt en vigueur...

Pour le reste, tout de suite la suite!

Commençons par le Goncourt...

Comment vous dire mon sentiment?
Je n'ai rien contre Gilles Leroy, je ne le connais pas.
J'ai lu son livre et je n'en suis pas sorti très ébloui...Pour tout dire je n'y suis jamais vraiment entré. Est ce suffisant pour dire qu'il ne mérite pas le Goncourt sûrement pas!
Je crois qu'il a fait du mieux qu'il pouvait et cela n'augure pas d'un futur Dostoïevski...!
Non, ce qui est plus drôle c'est la lettre qu'O.Bétourné (n°3,4,5 ou de chez Albin Michel) s'est cru obligé d'envoyer à l'académie Goncourt via la présidente de son jury-E.Charles-Roux- pour vanter les mérites d'Amélie Nothomb et lui dire à quel point il fallait qu'elle ait ce Prix...
Moi, je n'ai pas l'habitude de ce genres de manoeuvres mais j'ai l'impression que plus con, tu meurs!
Le problème c'est que son auteur(e) n'a pas eu le prix et que lui est toujours en place...
Comprenne qui pourra...
P.S: publié au Mercure de France filiale à 100% de Gallimard

Ensuite le Renaudot...

Là c'est assez fun!
Un juré, éminent de surcroît, qui appelle de Corée (du Sud ou du Nord, on s'en fout mais il semblerait que là il ne l'ai pas perdu, le Nord...!) téléphone pour dire que le livre le plus méritant pour ce Prix est un livre d'un auteur qui n'a pas besoin de cela pour se vendre et ne figure pas sur la liste...
Pourquoi pas?
Donc le Renaudot est attribué à Daniel Pennac sous les ovations du jury grâce à la voix de son président qui compte double, pas le président, la voix...!
Et le président de dire: "ben, j'ai voté comme mes copains, moi..."
Mesdames et messieurs dans ce fabuleux numéro de claquettes je vous demande d'applaudir les excellents FOG et P.Besson.
Je dois dire que ces deux là me fascinent. Sérieusement. Ils sont tout ce que j'aime:
Intelligents, talentueux,drôle et se foutent de la gueule du monde comme personne!
Chapeau bas les artistes!
En attendant un deuxième prix pour Gallimard et une certaine sympathie de la part des écrivains de cette maison à l'égard des deux chenapans qui ont réussi à semer un gentil bordel.
Remarquez, on ne sait jamais , cela peut servir, vu que la majorité de l'Académie française est publiée par Gallimard, si par hasard on passe devant et que l'on voit de la lumière, on peut toujours essayer d'enter!
Franchement, encore bravo!

Le Prix de Flore...
Bien entrendu ces jeunes gens à la mode ne sont plus en âge de la faire, alors ils la suivent...
Moralité un deuxième Prix attribué à un auteur qui n'est pas sur une liste!
Et de qui s'agit il?
Je vous le donne en mille...:
Le Prix de Flore 2007 est attribué à...Amélie Nothomb!
Là, je dis bien joué.Très bien joué.
Vous voulez savoir pourquoi?
Parce qu'avant le Prix de Flore couronnait des auteurs de talent mais relativement (hors Christine Angot lorsqu'elle l'a eu et à un degré moindre Houellebecq qui n'était pas encore ce qu'il est aujourd'hui) méconnus.
Cette année:Bingo!
C'est l'auteur qui porte le Prix et pas l'inverse;
Formidablement bien joué et pas immérité pour Amélie qui retrouve grâce à l'opportunisme de ce jury un Prix qu'elle aurait du avoir ailleurs...
L'injustice est réparée la pub est faite et O.Bétourné est toujours en place chez Albin, donc , l'éditeur de Melle Nothomb.
Si il est malin il explique que c'est parce qu'il a écrit à E.Charles-Roux qu'A.Nothomb a eu le Prix de Flore,donc grâce à lui, mais à mon avis , il y a du boulot...(pour expliquer qu'il est malin...!)

La semaine suivante, hier donc...

Le Prix Fémina est attribué à ...
Éric Fottorino directeur de la rédaction du Monde et auteur Gallimard pour son livre
"un baiser de cinéma"
Là je crois qu'il n'y a rien à rajouter (en dehors de quelques exemplaires en plus pour Gallimard...!)
Le livre n'est pas très gai, l'auteur à l'air assez triste et pourtant ça fait marrer tout le monde, allez savoir pourquoi...
Moi j'ai un début d'idée mais on va encore dire que je vois le mal partout...

Cela étant je crois que je n'ai pas fini de le voir...!

Le Prix Médicis est attribué à Jean Hatzfeld pour son livre
"La Stratégie des antilopes" paru au Seuil.
Juste rien à dire, mérité, excellent journaliste , poursuit son travail sur le génocide au Rwanda et ne fait parler de lui qu' àtravers ce qu'il écrit ce qui devrait être le propre des écrivains qui écrivent...!
très content pour lui et pour le Seuil.
je sais, j'ai des faiblesses, comme tout le monde...non plus. Bon, d'accord, plus!

Cela fini par être long d'égrenner ces Prix et leurs récipiendaires...

Juste un mot pour finir.
Le Goncourt des lycéens à Philippe Claudel c'est chouette.
Chouette pour lui, chouette de voir que des jeunes rentrent dans un livre dense et complexe même si il est excellement bien écrit (trop peut-être?).
Non je suis content pour Philippe,vraiment.
J'aurais préfèré qu'il l'eut en étant publié chez nous mais c'est la vie...
mais le Goncourt des lycéens, lui au moins, n'est pas suspect d'être entaché par des tactations curieuses à le différence des autres Prix.
Un livre magnifique, un jury insoupçonnable, ça réconcilie avec les Prix littéraires ce Goncourt des lycéens à Claudel...

je crois que finalement , j'y jetterai encore un coup d'oeil l'année prochaine...
Merci Philippe, merci les lycéens, vous avez sauvé la saison des Prix du ridicule!

P.S: bravo à J-M Roberts même si ça me coûte.
Il saura ce que je veux dire...

P.P.S: le Prix Wepler-Fondation la Poste a été décerné à O.Rosenthal pour un livre intitulé:
"On n'est pas là pour disparaître" (Verticales-filiale de ...Gallimard-)
et la mention du jury du même prix a été attribuée à
M.Labrusse pour un livre paru chez P.O.L (filiale de...Gallimard!)

Moralité aujourd'hui, pour avoir un Prix provenant d'un jury fixe, il vaut mieux être publié chez...
GALLIMARD!!!

Mince je ne suis pas chez Gallimard moi?? Pas grave je vais répondre comme Werber: Les prix ne font pas les livres, c'est les lecteurs sui décident.

Un nouvel avis sur mon livre!

J'ai reçu un mail hier, il vient d'un de mes lecteurs... Oui j'en ai quelques uns!! Si, si!;)

Que dire ? Si ce n'est que je t'attendais un peu au tournant ! Ben ouais, après "Au-delà des regards" qui m'avait autant séduit par la forme que par le fond, et même peut-être plus par la forme d'ailleurs…

J'étais impatient de voir ce que tu ferais avec ce second roman.

Là, plus question de jouer l'effet de surprise, la forme serait forcément plus classique et l'écriture, alors, allait prendre plus d'importance.

Pour faire simple, j'ai beaucoup aimé. C'est drôle, léger et plein de p'tits clins œil (un week end à Etretat par exemple)...

J'ai aimé la simplicité du style et la fluidité de l'histoire.

Le thème n'est pas nouveau et cela aurait pu vite être une histoire de célibataire (ou célibattantes) de plus mais non, là, à l'inverse du premier roman c'est le style qui parfois prend le pas sur l'histoire.

Grand fan de Marivaux, j'y ai retrouvé quelque chose de "la double inconstance". L'idée de voir ces couples se croiser n'est pas neuve, mais tu brosses leurs états âmes avec beaucoup de justesse.

Bref, j'ai beaucoup aimé... J et j'attends le prochain !

Pascal Richard

Merci beaucoup pour ce commentaire qui m'a beaucoup touché!!

J'ai de la chance!!

Aujourd'hui, alors qu'hier encore j'avais de la fièvre et que je pensais mourir de courbatures et de frissons.... Bref aujourd'hui, remise sur pied, mais rien dans le ventre!;) J'ai reçu François Alquier à la maison!!

Mais si vous savez celui qui se prénomme Mandor sur un blog interactif!;)

Nous avons donc bavardé comme deux vieux copains! Lili a eu peur une seconde et demi et puis s'est très vite habituée la discussion et n'en a pas loupé une miette!

Bref je partage avec vous cette nouvelle rencontre avec François car c'est toujours le même... Gentil, poli!:) passionnant, à l'écoute et amusant!

Je suis contente!!! Ravie et j'ai hâte pour la prochaine fois!:)

Sur ce je m'en vais regarder la Star Ac!;)

Merci à Lili d'avoir pris les photos! Comment ça je suis pas crédible??:) Si ma fille, bientôt 8 mois sait prendre des photos!!:)

Arnaud Joyet

Voici un jeune homme dont je vous ai déjà parlé de nombreuses fois sur ce Blog, déjà parce que je l'aime beaucoup (je le connais depuis 15 ans) et surtout parce que je l'admire beaucoup!

Arnaud Joyet est un artiste complet de la musique à la comédie, de l'écriture à la mise en scène je ne sais même pas vous dire à quel point ce garçon est doué!

Pour une fois je vais vous faire découvrir un artiste en commençant par le questionnaire de Proust puis par des questions plus classiques qui vous aideront à mieux définir l'incernable Arnaud Joyet...

Questionnaire de Proust:

Quel est pour vous le comble de la misère ?

Passer sa vie à amasser de l'argent sans en profiter...

Où aimeriez-vous vivre ?

Chez moi, mais au pays des droits de l'homme, de la liberté d'expression et de la liberté de la presse.

Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ?

Les erreurs de jeunesse.

Quels sont les héros de roman que vous préférez ?

Le petit Nicolas, Benjamin Malaussène, Bel Ami...

Quel est votre personnage historique préféré ?

Jean Jaurès.

Vos héroïnes favorites dans la vie réelle ?

Je ne consomme pas de drogue.

Vos héroïnes de fiction ?

La dame dans l'auto (Japrisot), Phoebe Buffet (Friends)

Votre peintre favori ?

Claude Monet

Votre musicien favori ?

Astor Piazzolla

Votre qualité préférée chez l’homme ?

La gentillesse.

Votre qualité préférée chez la femme ?

La bonne humeur.

Votre vertu préférée ?

L'honnêteté.

Votre occupation préférée ?

Travailler avec des gens que j'apprécie.

Qui auriez-vous aimé être ?

René Goscinny...

Le principal trait de mon caractère?

L'humour, peut-être...

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?

Leur disponibilité.

Mon principal défaut ?

La mauvaise foi, un peu, quand même...

Mon rêve de bonheur ?

Continuer à avancer, progresser, rencontrer encore et encore des gens chouettes.

Quel serait mon plus grand malheur ?

Perdre l'usage de l'expression orale et écrite.

Ce que je voudrais être ?

Mieux.

La couleur que je préfère ?

Ça dépend des jours. Allez, rouge pour aujourd'hui...

La fleur que j’aime ?

La rose. Allez, rouge pour aujourd'hui...

L’oiseau que je préfère ?

Ça dépend des jours. Allez, le rouge-gorge, pour aujourd'hui...

Mes auteurs favoris en prose ?

Guy de Maupassant, Edgar Allan Poe, Sébastien Japrisot, Dennis Lehane, Pierre Desproges, François Rollin, Gustave Flaubert mais il ne faut pas être trop fatigué.

Mes poètes préférés ?

Georges Brassens, Victor Hugo, Charles Baudelaire...

Mes héros dans la vie réelle ?

Julien Lepers.

Mes héroïnes dans l’histoire ?

Simone Veil.

Mes noms favoris ?

Je ne sais pas, si je comprends bien la question, je dirais Rémy Gerbier, Stéphane Moulard et Thierry Quignon...

Ce que je déteste par-dessus tout ?

Les rognons, Anne Roumanoff. (Enfin, non, c'est son travail que je n'aime pas, ce n'est pas la personne, je ne la connais pas...)

Caractères historiques que je méprise le plus ?

Hermann Göering.

Le fait militaire que j’admire le plus ?

L'abolition du service militaire obligatoire...

La réforme que j’admire le plus ?

L'abolition de la peine de mort.

Le don de la nature que je voudrais avoir ?

Pouvoir manger ce que je veux, quand je veux sans jamais prendre un gramme.

Comment j’aimerais mourir ?

Pas trop con.

État présent de mon esprit ?

Plutôt ça va.

Ma devise ?

Rien ne sert de courir à point parce que ça ne veut rien dire.

-Sinon Arnaud quand as-tu commencé la musique?

A quatre ans. Je préfère ne pas faire le calcul.

-Comment définis-tu le genre de musique des JU (Les Joyeux Urbains)?

C'est de la chanson française destinée, au départ à être jouée sur scène et à faire partie d'un spectacle.

Pour la musique, nous essayons de mettre en valeur le texte et de nous amuser en jouant. Je ne parviens pas à dégager un style particulier, mais j'assume.

-Tu composes aussi?

Oui.

Pas mieux.

-De combien d'instruments joues-tu?

Sur scène je jouais du piano et de l'accordéon sur notre précédent spectacle (un peu de glockenspiel aussi).

Et sur notre spectacle actuel, je joue de la guitare et du ukulele tahitien.

J'essaie de progresser à la basse en ce moment, mais c'est plutôt dans mon salon.

-Quelle est la mélodie que tu as composée qui te plaît le plus?

Je crois que c'est : "la p'tite peste", une chanson qui figure sur notre second album.

-Lorsque vous avez fait l'Olympia ce devait être quelque chose d'intense? Tu peux nous décrire ce que tu as ressenti?

J'ai ressenti énormément de choses, ce jour là.

Je suis passé par toute une palette d'émotions allant du trac de folie à l'euphorie.

Déjà, c'est très grisant et quelque peu flatteur de voir le nom de son groupe en lettres rouges sur la façade de l'Olympia, ensuite ça colle la pression quand même.

Après ce qui me reste en mémoire de cette journée, c'est que du bonheur, c'était vraiment l'aboutissement de quelque chose. On revoit défiler toutes les années qu'on a passées à construire ce groupe, et on se dit que tout cela n'était pas vain, qu'on a réussi à conquérir un public à la force du poignet et c'est gratifiant, non, vraiment, jouer à l'Olympia, je le souhaite à tout le monde, c'est très fort comme expérience...

-Tu es aussi comédien, improvisateur, scénariste, auteur et metteur en scène!... Oouaouhhh tu dois avoir des journées bien remplies?;)

C'est vrai, preuve en est le temps que j'ai mis à répondre à cette entrevue internetienne... Pardon encore pour le retard.

Plus sérieusement, mes journées sont bien bien remplies, mais c'est par période... Il reste toujours des moments plus calmes.

-Côté acteur as-tu des projets?

Pas trop en ce moment, à part l'improvisation. Tous les projets que je peux avoir ne sont pas très avancés de ce côté là...

-Côté metteur en scène, actuellement une pièce est à l'affiche avec Arnaud Tsamère, tu peux nous en parler?

Le titre "Réflexions profondes sur pas mal de trucs"

Alors en fait "Réflexions profondes sur pas mal de trucs" c'est le titre de son premier spectacle. On en a monté un second qui s'intitule : "Chose promise..."

On l'a écrit à six mains avec François Rollin, dont Arnaud Tsamere et moi admirons fortement le travail, et c'était une expérience très riche pour nous. La connaissance du métier, la sérénité et le talent du sieur Rollin nous ont beaucoup appris et nous ont ouvert les yeux sur pas mal d'erreurs qu'on a commises sur le premier. Surtout nous nous sommes rendus compte à quel point on pouvait écrire et mettre en scène un spectacle en un temps record.

Arnaud Tsamere sera à Lyon (69) dans ce nouveau spectacle du 21 au 24 novembre 2007.

Puis à Vaucresson (92) au cinéma "Normandy" le 30 novembre 2007 dans le cadre de la journée d'action contre le sida.

Et si tout se passe bien, il sera programmé au Point-Virgule à Paris à partir de janvier 2008.

Pour plus d'infos : http://www.myspace.com/tsamere

-Te connaissant, je te l'ai déjà dit mais bon... Je te vois tout à fait dans la série Kaamelot sur M6, alors comment ça se fait qu'ils t'aient pas encore embauché?:)

J'aime beaucoup cette série. Je trouve qu'Alexandre Astier est plein de talents. Mais bon, il s'est créé une "famille" au sens propre comme au figuré, et c'est normal qu'il soit difficile d'y entrer.

Pour la petite anecdote, François Rollin, dont je viens de parler fait partie de cette "famille"...

-Tu nous parles de ton actu?

Alors là, beaucoup de choses.

Déjà, avec les Joyeux Urbains, nous tournons la dernière saison du spectacle "Superlight" un peu partout en France, avec une dernière date parisienne au Trianon le 25 mars 2008.

Nous préparons aussi un nouveau spectacle pour Octobre 2008. Donc il faut écrire des chansons...

Ensuite j'ai la chance de mettre en scène le groupe "les Blérots de R.A.V.E.L.". Je suis carrément amoureux de ces gens extrêmement talentueux, nous sortons de trois semaines de résidence, et nous remettons ça en janvier. Ils sont en tournée en Allemagne et seront partout en France à l'occasion de la sortie de leur nouvel album : "Timbré". Je suis très fier de participer à cette aventure dont on verra les fruits notamment à

La Cigale

à Paris le 28 mars 2008.

J'ai aussi l'honneur d'être le parrain du "Festipoche", qui aura lieu au Café de

la Plage

à Maurepas (78) du 11 au 15 décembre 2007.

Je suis tout excité d'avoir pu participer à une programmation.

On y verra entre autres :

La Crevette

d'Acier (génial groupe français), Luc Antoni (superbe seul en scèniste), Philippe Chasseloup (extraordinaire indéfinissable), Thomas VDB (le seul humoriste du rock au monde), de l'improvisation théâtrale (comme d'hab' mais en mieux), Liz (jeune très bonne chanteuse rigolote mais pas que...), et les Blérots de R.A.V.E.L (précédemment cités)...

Dans la série "j'ai la chance de mettre en scène", il existe un spectacle que j'affectionne tout particulièrement, il s'agit de : "Femmes à Bretelles", une conférence débridée mais instructive sur les femmes et l'accordéon.

Les quatre "femmes" sont magnifiques, drôles et touchantes et les "conférenciers" sont bien loufoques.

Nous avons monté ce spectacle en quelques jours et c'était très intense. Malheureusement, avec les emplois du temps de tout le monde, il est très difficile de tourner ce spectacle, mais bon avec un peu de chance on fera plus de trois dates par an...

Je fais partie aussi du groupe : "les tridents" une vaste fumisterie inracontable, mais bon, parfois "les tridents" jouent...

J'ai d'autres projets d'écriture et de mise en scène mais ils sont trop flous pour l'instant...

-Quel est ton livre favori?

J'ai le droit à plusieurs chances?

Allez je me lance, "Bel Ami" de Maupassant. Une vraie découverte d'adolescent.

"Vivons heureux en attendant la mort" de Desproges. Même époque, j'étais scotché.

Dennis Lehane m'a bien promené avec son "Shutter Island" dans le genre policier.

Philippe Jaenada m'a beaucoup amusé avec son "Chameau sauvage".

Enfin, je me sens obligé de rendre hommage à la simplicité et l'efficacité de Sebastien Japrisot et son "Piège pour Cendrillon".

Je sais que si l'on me demandait ça un autre jour, je ne répondrais pas forcément la même chose... C'est compliqué tout ça...

-Ton chanteur préféré?

Là, maintenant? Fred Joiselle des Blérots de R.A.V.E.L., et qu'on ne me dise pas que je ne suis pas objectif.

Sinon j'adore Chloé Lacan de

la Crevette

d'Acier, c'est une formidable chanteuse.

-Ta chanson préférée?

"L'orage" de Brassens.

-Et sinon la question finale habituelle: tu es un homme heureux dans la vie? Il te reste encore des rêves à accomplir?

C'est un but en soi d'être heureux dans la vie?

Ça me paraît un peu fastidieux comme but.

Je dirais que je n'y crois pas réellement.

J'ai plutôt l'impression qu'on a plus ou moins des moments de bonheur dans la vie et que le but c'est de les multiplier au maximum.

Pour l'instant ils se multiplient pas mal, on pourrait en conclure que je suis heureux.

J'ai la sensation d'avoir beaucoup de chance dans les rencontres que je fais.

Quant aux rêves à accomplir, je ne suis pas exigeant, de quoi manger, de quoi se protéger des intempéries, de quoi s'habiller, garder mon amoureuse, mes amis, en rencontrer d'autres (des amis, bien sûr) et continuer à vivre de ce que j'aime me suffiront.

Je suis exigeant? Ah, bon.

Et bien c'est comme ça.

Tous mes rêves sont dans cette phrase.

Merci beaucoup Msieur! Tu sais tout le bien que je pense de toi, alors encore plein de succès et de rencontres pour ta vie!