Complice, caprice, ça crisse...
Bousculée, adulée, admirée...
Les mains qui se tordent de douleur.
Une crainte, quelle frayeur?
Chuter, relever la tête et s'apercevoir....
Que l'homme, là, n'est pas le nôtre!
Son épaule douce, son regard tendre.
...Mais caprice, ça crisse.
Il y a quelque chose qui cloche!
Je suis où?
C'est qui cette fille au regard absent qui se concentre?
Et lui là, il fait quoi sur mon banc.
Mon sac accroché au bout de mon bras droit, la bouteille en bandoulière.
Un sourire, un clin d'oeil.
Qu'est ce qu'ils ont les gosses à me regarder comme ça?
C'est mon imper qui leur convient pas?
L'est où l'homme, le bon, le vrai?
Le genou fait mal, un bleu tout violet!
Mouvement de recul, freins stridents, il est où mon chien?
Complice, caprice, ça crisse.
Mais ça casse aussi, cling fait le verre sous mes pieds.
Pas de godasses pour cacher le sang!
L'est où cet homme?
Je regarde la fille, le sac et la bouteille.
La vinasse, là, à ses pieds comme de la pisse.
Putain, mais l'est où le gars?
Aboiements, fille couchée et yeux qui mouillent.
Un revers de manche pour moucher le nez.... Ya plus rien à regarder!
Circulez!
J'adore, c'est très beau, très vrai, très triste aussi. Bravo Babeth !
Rédigé par : Nath | 06 février 2008 à 08:45
Tristes ombres sur un trottoir, que l'on frôle, au hasard de nos vies, malheureusement...
Rédigé par : Sarvane | 06 février 2008 à 09:32