Extrait d'un livre que je n'arrive pas à finir... d'écrire...
Pourtant tout est là, posé, personnages, paysages, destins et fin... mais il me brûle trop.
Je pourrais... mais je ne peux pas!
Etrangement je l'ai commencé il y a deux ans et un tiers seulement de mes mots se sont posés sur ces pages blanches.
C'est con, je suis pourtant certaine que si j'arrivais à m'en délivrer je me sentirais plus légère.
"Toutes ces larmes que l’on croit déverser pour attendrir ne sont que des ruisseaux de tendresse, des armes qui ne servent à rien.
Si ce n’est à se sentir mieux après.
C’est incroyable comme le corps est plus léger dès lors que l’on a fait sortir toute cette eau salée de nous."
Plutôt que de m'obstiner sur un texte dont je n'arrive plus à trouver le fil conducteur, je préfère laisser reposer mes neurones. Après un certain temps, ça devient plus clair. Tu sembles un peu victime du syndrome de la page blanche...
Rédigé par : Jerome | 10 janvier 2008 à 08:36
Je connais ça. Laisse un peu décanter tout ça, change-toi les idées. Pas de fixette ;o) Les mots viendront seuls, un jour, le jour où tu t'y attendras le moins. Confiance.
Rédigé par : Nath | 10 janvier 2008 à 09:15
@Jerome et Nath: ce n'est pas tant l'angoisse de la page blanche ou l'impossibilité d'imaginer.
C'est que je pleure à chaque fois que je replonge dans ce livre.
Rédigé par : Elisabeth Robert | 10 janvier 2008 à 10:28
Tiens je vais te citer un vers d'une chanson d'Yves JAMAIT (dimanche...caresse moi)...
J'ai le ventre rempli de larmes...etc...
C'est bizarre car j'ai une bonne bedaine ces temps ci...En étant plus sérieux, il m'arrive d'être très ému face à mes propres mots. C'est que tu es en plein dans ton histoire, que tu vis avec tes personnages, tu dois continuer car si tu es sincère ça te le fera jusqu'au point final...Gros bisous.
Rédigé par : Richtoo | 10 janvier 2008 à 18:05
Prendre un peu de distance et revenir, par petits bouts, alors les mots finiront peut-être par sortir. Tu dois trop mettre de toi pour être à ce point bouleverser ou alors abandonne-le pour le moment pour y revenir lorsque tu sentiras en toi une plus grande force, avec le temps elle vient, je t'assure...
Rédigé par : Marie-Laure | 10 janvier 2008 à 18:56
@Richtoo: j'essaye... mais j'y arrive pô!:(
@Marie-Laure: la distance me manque pour cet ouvrage, c'est bien là le souci...
Rédigé par : Elisabeth Robert | 10 janvier 2008 à 21:44
Peut-être l'écris-tu trop tôt ? (même si ça fait dix ans que tu l'as dans la tête, hein, je n'en sais rien, je ne connais pas ta vie...)Commence un autre roman ou écris des nouvelles en même temps pour voir ? Parfois, je mets mes manuscrits "au placard" pendant des mois avant de les ressortir ou les refusionner en autre chose :o)
Rédigé par : Loïs de Murphy | 10 janvier 2008 à 22:53
@Lois de Murphy: en fait j'écris plein d'autres choses heureusement!:) mais justement celui-là reste dans le tiroir alors qu'il est dans ma tête...
C'est étrange, à croire que je dois rester lourde, la légéreté viendra sans doute plus tard...;)
Rédigé par : Elisabeth Robert | 10 janvier 2008 à 22:56