Parfois on pense être fort, on se dit:
-Voilà maintenant on ne m'atteindra plus, personne ne peut me dicter qui je suis et comment je dois être!
Libre, enfin léger, le souffle du vent ne peut plus changer ma destinée.
On sourit, on assure, on est fier de savoir tout assumer.
Et puis la fatigue vous gagne, des regrets, de l'amertume et quelqu'un vous renverse sans que vous l'y ayez invité.
Et vous revoilà, minable, petit, sale devant le miroir.
Pour rien, je vous jure pour rien...
Le visage défait, la joie envolée, en une seconde, tout a foutu le camp.
La force indicible tatoué sur votre cheville n'est rien... Des mots tout au plus, vous faites bien pâle figure face à tant d'armure.
Tout petit, tout vous revient, vous n'êtes rien, un peu de merde collé sur une basket.
Votre valeur?
Même pas un dollar, votre corps, vos cernes, votre boule à l'estomac, tout vous rappelle combien on vous a déjà détruit.
Et ce petit rien enveloppe tout.
Un tsunami alors qu'il s'agit sans doute d'un seul battement d'ailes de papillon...
Vous avez vécu la guerre et un seul mot vous blesse.
C'est quoi ce foutoir, pourquoi on m'agresse encore?
Pour une connerie? Une invention? Un mépris ou un quiproquo?
C'est nul, tout se gâche pour rien...
Voilà vous n'êtes rien, et l'autre vous le rappelle d'un simple geste de la main...
Et ça fait mal...
Tu n'es pas rien, tu es tout, ne l'oublie pas.
Rédigé par : Nath | 28 janvier 2008 à 07:50
Hauts les coeurs ! Je ne sais pas qui est celui qui t'a fait descendre au trente-sixième dessous comme ça, mais je crois savoir qu'il y a une jeune femme gaie et chaleureuse dans les environs qui peut rappuyer sur le bouton de l'ascenseur pour repartir vers le haut. J'ai déjà lu son blog : on y trouve beaucoup de choses, beaucoup d'elle-même, et surtout plein d'énergie, d'enthousiasme, de volonté. Appelle la de ma part ;0)
Rédigé par : Seb | 28 janvier 2008 à 09:23
@Nath: tu cites presque mot pour mot une de mes chansons préférées de Kent...
"Sur mon épaule en berceau vivant,
Les sanglots brûlent en trébuchant,
Un chagrin décolle au firmament
De pensées en tourment.
Tu n'oses pas relever la tête.
Tu te sens inutile, obsolète,
Un être de plus et c'est tout,
Un petit rien du tout.
Tout doux :
Non, tu n'es pas rien du tout.
Pour moi, tu es tout,
Même si les autres te poussent à bout.
Les autres sont des algues vulgaires
Qui s'étalent et volent à la mer
Et aux sirènes toute la lumière :
Les ombres les enserrent.
La vie, alors, sombre dans la nuit,
Une nuit sans matin défini
Qui fait croire que tu n'es, après tout,
Qu'un petit rien du tout.
Tout doux :
Non, tu n'es pas rien du tout.
Pour moi, tu es tout,
Même si les autres te poussent à bout.
Tout doux :
Non, tu n'es pas rien du tout.
Pour moi, tu es tout,
Même si la vie nous pousse à bout
Et quand c'est moi qui perds l'équilibre
Et quand ta voix traverse mes fibres
Pour me dire au creux de mon cou :
" Tu n'es pas rien du tout,
Tu n'es pas rien du tout. "
@Séb:Il paraît même qu'elle est ennuyeuse à force d'être trop gentille! Mais je crois qu'elle assume!
Merci vous deux!
Rédigé par : Elisabeth Robert | 29 janvier 2008 à 12:20