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« Lili | Accueil | Cruella et harcélement moral »

05 avril 2007

Commentaires

Sarvane

A mon premier poste, j'ai subi un harcèlement moral de la part de mon chef de service, de son chef à lui ainsi que du directeur de la boîte. Tous s'y étaient mis ! J'étais jeune, impressionnable, cela n'arrêtait pas. J'ai tout supporté durant un an. A ce moment-là, je suis tombée malade nerveusement. Six mois de convalo. Durant cette période, j'ai prospecté ailleurs. J'ai eu de la chance, beaucoup de chance... Par une amie, j'ai obtenu un entretien dans son entreprise où une place était vacante. J'ai été retenue. Dès que j'ai eu confirmation et date d'embauche, je suis passée voir mon trio d'abrutis et je leur ai annoncé la bonne nouvelle. Evidemment je les ai servis en paroles, très diplomatiquement, mais bien dit ! Après moi, j'ai su qu'ils s'en étaient pris à un chef d'un autre service, celui-ci a été jusqu'aux Prud'hommes, il a gagné. Que ton ami cherche un boulot en parallèle et se tire au plus vite !

Elisabeth Robert

Merci Sarvane pour ce témoignage... Je suis heureuse que pour toi ça se soit bien terminé...

Le hic c'est que mon ami aime son métier et qu'il s'agit d'un milieu bien particulier où les places sont chères... Et qu'en cherchant ailleurs il y a peu de chance qu'il puisse exercer de nouveau ce métier...

Pour ajouter à la note du jour, j'ai appris ce soir par la femme de mon ami qu'il travaillerait donc encore tard... Mais c'est une telle habitude que ce n'est plus une surprise... Puis lundi (jour férié) puis samedi et dimanche prochain) en plus d'une semaine de presque 60 heures... je sais bien que beaucoup de personnes travaillent à un ryhtme effrené mais je ne peux m'empêcher de penser à sa femme qui se retrouve seule avec son bébé et qui va encore passer un week-end seule... Et je pense aussi à mon ami qui va encore rater des journées entières de la vie de son enfant...
Et dire qu'ils avaient conçus cet enfant avec le plaisir de se dire: on va le voir grandir...

Bien sûr que partir serait la meilleure solution, mais fuir est-ce une avancée? Il doit pouvoir rester dans son poste sans céder aux caprices d'une diva, non?
Sinon alors est ce que cela signifie qu'à chaque obstacle il faut abandonner?

Sarvane

Oh non ! ne pas abandonner à chaque obstacle ! mais il faut aussi bien estimer l'adversaire, et ce qu'on risque... Moi, je ne voulais pas, ne serait-ce qu'un mois, me retrouver sans boulot. J'étais seule à Paris, ç'aurait été la cata... Evidemment secrétaire, je n'ai pas eu de mal à me replacer ! Et puis à 20 ans, on agit + vite qu'on ne réfléchit - enfin, en ce qui me concernait à l'époque... Je comprend que ton ami tienne à son travail, et dans ce cas, cela va être difficile pour lui. Soit il accepte de tout subir en silence, soit il se rebiffe et c'est la porte, soit il met les prud'hommes sur le coup. Mais c'est quand même triste de voir des gens jouer aux tyrans...

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